Sherlock Holmes, Conan, Hercule Poirot… La pop culture ne manque pas de détectives, mais personne n’a autant de style que Yagami de Judgment.
Les histoires de détective, dans la pop culture… On connaît. Il faut dire qu’un mec qui arrive, déjoue tous les rouages d’une histoire capilotractée pour trouver au bout un meurtrier, ça a quelque chose de grisant. On aimerait tous être aussi intelligent qu’un Sherlock Holmes ou vivre les aventures palpitantes de Conan… bien que si possible, j’aimerais ne pas avoir à revenir dans le corps rond et mou de mes 11 ans. Ce dernier point est quelque part un trait commun à tous les détectives : ils ont une grosse faiblesse qui nous permet de nous dire qu’on n’est finalement pas si mal comparé à eux. La drogue chez Sherlock, la malédiction chez Conan : ils nous laissent une raison de nous lever le matin. Mais Yagami, héros de Judgment et Lost Judgment ? C’est un Homme parmi les Hommes. Le meilleur détective qui n’ait jamais existé.
Galaxy Brain
Commençons déjà par l’intelligence du bonhomme. Parce qu’avec Takayuki Yagami, on ne parle pas d’un détective privé ordinaire. Le monsieur a de base été élevé chez les Yakuza, ce qui lui donne une connaissance approfondie du monde criminel comme personne ne l’a vraiment. Il a ensuite grandi pour devenir un avocat de la Défense, ce qui lui permet de naviguer le système légal avec aisance tout autant que de le feinter quelque peu pour arriver à ses fins. Et il y a enfin le détective privé, qui profite qui plus est des technologies modernes à base de drones et d’analyse approfondie des réseaux sociaux pour découvrir des pistes et les approfondir.
Yagami est un galaxy brain absolu grâce à tout cela. Comment peux-tu aller contre un détective qui sait exactement comment fonctionne le monde mafieux, sait exactement comment fonctionne le monde légal, et n’hésite pas à utiliser tous les outils à sa disposition pour rendre justice ? Alors oui, il trempe parfois dans une zone de gris, mais n’est-ce pas là ce qu’on aime le plus chez les détectives privés ? Qu’ils soient capables de fermer les yeux lorsqu’une situation humaine se joue ? Auquel cas, Yagami est tout simplement intestable.
Claquage de perruques
Si tu regardes le Sherlock Holmes de Guy Ritchie, jouer de la savate n’est pas un grand problème pour Sherlock et Watson. Mais dans les faits, le nerd se ferait mandaler assez rapidement dans un combat de rue, on ne va pas se mentir là-dessus. Alors qu’aux compétitions de pied-bouche, Yagami peut garder la tête haute. Nan parce qu’un détective à grand imper, c’est bien, mais un gars qui maîtrise plusieurs écoles du kung-fu, ça a quand même un peu plus de style tout de suite.
Un malfrat aviné tente de se jeter sur ta tronche avec un bon gros bokuto des familles ? Aucun problème : le kung-fu du tigre va se charger de lui envoyer assez de salades de phalanges dans la tronche pour qu’il ne puisse même plus mâcher des petits pois. On te prend en groupe ? T’inquiète pas, avec le kung-fu de la Grue, Yagami analyse les mouvements de ses adversaires et arrive à gérer la masse. Et éducation chez les Yakuza oblige, le mec ne s’interdit pas non plus de te balancer un bon gros vélo dans les valseuses à terre pour que personne ne se relève.
On le sait tous : les mecs qui ont de l’honneur ne feraient jamais ça, mais les mecs qui veulent gagner ne se l’interdisent pas le moins du monde. Moi, je fais confiance à Yagami.