Dix ans après sa sortie sur Wii U, Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition revient sur le devant de la scène avec un remaster. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de jouer à l’original (et ceux qui veulent parcourir à nouveau Mira), voici tout ce qu’il faut savoir sur le jeu de Monolith Soft.
Imaginée par Tetsuya Takahashi en 2010, la franchise Xenoblade est une valeur sûre dans le petit monde des action-RPG asiatiques. Cinq ans après ce premier succès, Monolith et Nintendo ont régalé avec ce qui est devenu la référence absolue de la série : Xenoblade Chronicles X. Aujourd’hui, les développeurs ont remis le bleu de chauffe pour permettre aux plus jeunes et aux anciens de (re)découvrir un jeu génial.
L’histoire
Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition se déroule en 2054. Malheureusement pour notre petite planète, c’est à cette époque que deux factions aliens décident de s’envoyer pléthore de missiles dans la bouche juste au-dessus de notre atmosphère. Évidemment, la Terre commence à se sentir un peu mal, et tout le monde envoie des vaisseaux d’évacuation dans l’espace pour tenter de survivre. Bon, ça se passe mal pour la plupart d’entre nous, mais pas pour les Américains qui parviennent à fuir. Mal en point, leur vaisseau finit tout de même par se cracher sur une planète : Mira. À partir de là, ils fondent New Los Angeles, et notre personnage, bien au froid sous stase, se réveille. Après la création de personnage chère à tant de jeux, on se retrouve à explorer la planète pour le compte de la BLADE, une organisation chargée de retrouver un maximum de capsules de survie. Pour cela, on se promène sur une carte gigantesque, on place des sondes (qui nous aident à illuminer la map) et on se frite avec la faune qui a une sale tendance à faire 15 mètres de haut. Il faut le dire, l’exploration de cette nouvelle planète (qui compte la bagatelle de 5 continents en plus de New Los Angeles et ses quartiers) est le gigantesque point fort du jeu. Tout cela se base sur un principe de quêtes assez simple, mais c’est juste grisant, et à l’époque, c’était une petite révolution tant le soft était beau.
Le gameplay

Côté gameplay, on l’a dit, Xenoblade Chronicles est un action-RPG. En vue à la troisième personne, on contrôle notre héros (ou héroïne) qui est toujours accompagné de sa fine équipe. Au cours des combats, si des attaques automatiques se lancent, on peut également utiliser des “arts”. Ceux-ci sont représentés en bas de l’écran et permettent d’envoyer de puissantes attaques. Même si on parle ici d’un jeu presque totalement solo (on y reviendra), on peut suivre les actions réalisées par nos collègues pour réaliser des combos. Au fil des attaques, on remplit une jauge et, quand celle-ci est pleine, on passe en métamode. Ce boost permet d’enchaîner les “arts” (en réduisant les cooldowns) pour faire un maximum de dégâts. Pour résumer, on est sur un savant mélange entre combats en temps réel et gestion des sorts à la sauce MMORPG.
Ghost in the Skell

Au fil de l’aventure, il sera possible de débloquer divers compagnons, mais pas que. On va également pouvoir trouver de nouveaux petits potes : des méchas. Ceux-ci, appelés Skells, se transforment en motos, en bateaux, en jetpacks… mais au-delà des différents panoramas et du moyen de locomotion, ils sont surtout bien utiles en combat. Épée, missiles… ils sont tout aussi polyvalents que notre perso. Et en prime, on peut en changer régulièrement et les personnaliser pour coller au mieux avec notre gameplay. C’est un peu comme si on avait pu se battre à l’aide de la voiture dans FFXV tout en la tunnant et en choisissant d’autres modèles dans les garages du jeu.
Nouveautés
Outre des graphismes revus à la hausse (attention, on est ici sur un remaster, pas un remake), deux nouveaux personnages (Neilnail et Liesel) et skells ont été ajoutés au jeu. Une nouvelle zone faite de rochers flottants dans le ciel fait également son apparition, ainsi que quelques nouveaux segments de l’histoire. Au-delà de ces nouveautés, pas mal d’ajouts sont également là pour améliorer la qualité de vie avec l’ajout de marqueurs d’objets plus clairs, une jauge pour les cooldowns plus claire, et la disparition pure et simple d’une limite qui nous empêchait d’accéder à certaines quêtes avant d’avoir atteint x niveau. Surtout, on peut désormais modifier son équipe en quelques secondes, au beau milieu d’une expédition. Auparavant, il fallait retourner à New Los Angeles et retrouver le gaillard qu’on avait abandonné sur le côté de la route.
Globalement, sans réinventer la roue (on ne change pas une équipe qui gagne diront certains), Monolith nous offre la possibilité de retourner sur un jeu fantastique qui a marqué toute une génération de joueurs et ça, c’est une excellente nouvelle.
Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition est disponible sur Nintendo Switch.