Alors que Worms s'apprête à souffler ses 30 ans (oui, ça filoche), on est revenu sur ce qui différencie notre très chère Gen Z des vieux de la vieille, ceux qui ont tout connu sur le champ de bataille des vers des terres.
Les vers avec des nez
“Grand âge” oblige, le design de nos vers de terre favoris a un peu évolué au fil des années, il suffit de voir la pochette du jeu de 1995 pour s’en rendre compte. On ne sait pas trop d’où l’idée est venue, ni s’ils ont longtemps réfléchi au style à donner aux personnages, mais des vers avec des pifs dignes d’Astérix & Obélix, c’est non. Des worms avec un nez, c’est comme pour Voldemort : ça n’a pas lieu d’être.
Le tutoriel absolument hardcore
Avant de se jeter dans des batailles dantesques, et histoire de bien faire rager ses potes (sinon, quel est l’intérêt de les inviter chez soi ?), il fallait mieux passer par la case entraînement. Sauf qu’à l’époque, les tutos, ça rigolait zéro. Dès le début, on te demandait de détruire 2 cibles placées assez loin à l’aide d’une grenade. Attention, on avait 50 secondes, pas une de plus. Ensuite, on passait au fusil à pompe, puis bazooka, dont la trajectoire était évidemment impactée par le vent (qui change à chaque tour). Et tout ça ainsi de suite jusqu’à la terrible corde ninja avec laquelle il fallait traverser le niveau façon Mission Impossible. Vraiment, ce fut horrible, un vrai remake du début de Full Metal Jacket. Par contre, après en être en sorti, en sueur et traumatisé, on était transformé en véritable machine à tuer.
Le monde en trois dimensions
Depuis sa création, Worms n’a pas trop bougé (hormis les gros conduits nasaux du coup). Comme les entraîneurs du dimanche : “on ne change pas une équipe qui gagne !”. Sauf qu’à un moment, les développeurs ont quand même mis un pied en territoire inconnu, en tentant l’aventure 3D. Si tu n’étais pas là à l’époque, sache qu’ils ont rapidement regretté leur choix tant l’extrême majorité des joueurs a hurlé au blasphème. Worms, c’est en 2D, et pas autrement !
Les équipes customisées
Noms de tes joueurs de foot préférés, de stars de la musique, de dictateurs pour certains (personne n’est parfait), ou carrément de tes potes… la customisation d’équipe fait partie des meilleures idées qu’a pu avoir la Team17 depuis la création du studio. Même s’il ne s’agissait que d’un choix arbitraire, de Jax Teller à Figo, on avait toujours un petit chouchou, de quoi bien avoir le seum quand il était le premier à boire la tasse avant d’avoir ne serait-ce que bougé d’un pouce.
Les meilleures doublages au monde
Évidemment, au rayon de la personnalisation de ta team (17 haha), il était possible de choisir le look, les tombes, mais aussi la voix de tes lombriciens. Souvent, les gens débattent pendant des heures pour savoir si en France, nous avons (ou non) les meilleurs doubleurs. Dans Worms, la question ne se pose même pas tant chaque voix est une pépite qui t’arrachera un sourire, et ce même après t’être jeté à l’eau comme l’énorme noob que tu es. Accent écossais, jamaïcain, accent français de lover bien cliché, parlé médiéval, sergent instructeur énervé… tout est parfait, et c’est presque aussi efficace que Duolingo.
La défaite sans même avoir goûté au gameplay
Certains disent qu’Elden Ring ou Mario Party font rager, mais ils se trompent (et pas qu’un peu !). Au moins, dans ces jeux, vous avez l’opportunité de vous défendre. Dans Worms, si vos amis ont envie de vous pourrir, ou que vous n’avez pas eu de chance quant à la position de vos soldats roses et mous, vous pouvez juste perdre dès le premier tour, et ça sans même avoir pu vous déplacer. Tu en connais beaucoup toi, des softs qui affichent game over avant même le début de la partie ? Au moins, c’est l’occasion d’avoir des discussions à cœur ouvert avec ses potes (ou de s’énerver, tenter de se venger et faire une erreur atroce à la game suivante), mais quand même, en tant qu’argument marketing, on a vu mieux !
Worms Armageddon: Anniversary Edition est disponible sur PS5 et Nintendo Switch.