World of Tanks est depuis quelques années une référence des batailles épiques dans l’univers des MMO PC. Nous avons nous-mêmes plongé dans le cockpit des chars d’assaut pour le vivre de l’intérieur.
World of Tanks est depuis sa sortie en 2010 un incontournable dans l’univers des jeux PC multijoueurs. Sa grande force ? Plonger les gamers au cœur de batailles de tanks du milieu du 20e siècle sur d’immenses champs de bataille inspirés des combats de blindés qui ont marqué notre histoire. Et il y a de quoi faire : plus de 500 chars d’assauts provenant de 11 nations différentes sont disponibles. Le titre développé par Wargaming a bien des avantages : il est gratuit d’accès, tout d’abord, mais est aussi… incroyablement épique et riche en contenus.
Pourquoi ne pas vous en rendre compte par vous-mêmes ? Wargaming et Micromania s’associent pour vous offrir plusieurs bonus en jeu d’une valeur de 20 euros :
- 7 jours de compte Premium
- Un tank moyen premium de rang III : Pz.Kpfw. S35 739
- Un skin « Bataille de Moscou » pour personnaliser son tank
- Un équipage entraîné à 100%
Pour en profiter, il vous suffit d’utiliser le code d’invitation « MICROMANIA» en vous inscrivant par ici :
Et pour mieux comprendre le jeu et sa communauté, nous avons plongé dans le cockpit d’un engin blindé ce week-end. Journal du front.
La bleusaille s’amuse
Habitué à être un fantassin dans des titres du même genre, je ne m’attendais pas un jour à conduire un véhicule de ce type. A peine arrivé, me voilà aux commandes d’un char d’assaut moyen, seul dans le désert. Je dois avouer que mes débuts n’étaient pas aussi sérieux qu’on pourrait le penser : j’ai avant tout profité de la large supériorité du véhicule sur mon environnement pour écraser des bâtisses et des arbres environnants. Sur le front, il faut savoir trouver ses petits plaisirs. Seul contre tous, personne ne vous entend crier « ouiiiiii » d’une petite voix aiguë en défonçant à pleine vitesse des palissades en pierres.
Déjà des chars ennemis apparaissent au loin. Du menu fretin. Quelques coups de canon et les voilà achevés. Je n’ai besoin de personne dans mon 45 tonnes. C’est en revenant à ma base suite à cette mission achevée avec brio que je comprends qu’il ne s’agissait que d’un entraînement. Pas de problème : je commence la recherche sur quelques composants de mon tank qui me serviront à tout arracher sur mon passage. Bientôt mes adversaires goûteront à mon nouveau canon, sans jamais pouvoir m’attraper grâce à mon moteur revu à neuf. Enorgueilli par la victoire, je me sens invincible : qu’ils viennent. J’apprendrai bien vite qu’il ne s’agissait ici que de l’égo d’un bleu : la guerre, c’est l’enfer.
L’art de la guerre
Me voilà à nouveau appelé au front. Un petit village pittoresque a été capturé par les ennemis. Je ne peux pas laisser passer ça : mon honneur de fils d’agriculteur est en jeu. Le fantassin en moi fonce tête baissée, fleur au fusil, prêt à enchaîner les tirs dans la tête... et est bien vite accueilli par trois autres tanks en formation serrée. J’apprends ma première leçon à la dure : un tank n’a pas vraiment de tête. Il a par contre des blindages et des obus aussi gros et épais que ma fierté, qui vole en éclat pourtant.
Cette tête, il va me falloir l’utiliser. Un peu de jugeote que diable ! Si l’assaut frontal est voué à l’échec, nous les prendrons par surprise de côté. Ce n’est pas parce que mon tank est immense qu’il ne peut pas être furtif. La nature devient mon allié : les bois que j’écrasais auparavant me rendent invisible désormais. De ma position, ceux qui me riaient au nez ne voient plus que mon canon vise leurs points faibles, habilement indiqués par un réticule vert. Je stabilise mon tir pour le maximum d’efficacité. Mon ennemi ploie sous l’assaut : c’était un aventurier comme moi, jusqu’à ce qu’il prenne un obus dans les chenilles. Pas de pitié. Le reste de son régiment est bien trop important pour que je puisse l’attaquer plus avant, mais suivre la ligne de chemin de fer me permet de contourner leur ligne et reprendre le village. Ma famille serait fière de moi.
La famille du front
Je m’en suis éloigné pour aller au front la protéger. Mais j’ai trouvé une seconde famille en arrivant : mon équipage. Manier un tank n’est pas un ouvrage solitaire : cela nécessite un bon commandant, un bon conducteur, et des mains prêtes à braver les flammes pour nous sauver d’une situation compliquée. Je peux compter sur eux, et sur la qualité du ravitaillement que nous emportons, pour nous sortir de la panade. Ethen, Halden, Raymond, Fernando, Galvin et Clayton : sans vous, j’aurais perdu mon humanité sur le champ de bataille. Merci pour votre amitié.
Un passage au camp pour améliorer mon tank et récupérer les bonnes munitions, et nous voici de nouveau sur le champ de bataille. Cette fois-ci, les ennemis occupent la ville, mais fort de mon expérience passée, je sais désormais que tout détruire sur mon passage n’est pas forcément la bonne tactique. A peine arrivé, je décide de contourner le port pour éliminer mes ennemis un à un efficacement. Un téméraire d’en face fonce droit sur nous. Je calcule sa trajectoire de course, ajuste proprement mon tir, et il prend feu avant même d’avoir pu nous voir. Plus de place pour la bleusaille ici. Ethen me prévient que mon tir a alerté sur ma position, et je reçois un obus en plein canon. J’aimerais répondre, mais ma précision n’est plus ce qu’elle était. Au péril de sa vie, Raymond se saisit du kit de réparation et rafistole le tout : je peux maintenant me débarrasser de la concurrence sans peine.
J’avance par delà le jardin public, et mes tanks alliés vont au frontal. Ils essuient pour moi les assauts afin que je prenne à revers nos ennemis. Leur artillerie lourde ne suffira pas à gagner l’ascendant : notre tactique fonctionne. Le chemin vers la ville se libère. Halden repère au loin un char en embuscade, me permettant de le contourner pour mieux le détruire. Hélas, dans l’affrontement, un éclat l’atteint. Galvin, vite : la trousse de secours ! Nous arrivons à le stabiliser à temps. La guerre n’a pas de pause.
Ne reste qu’un énorme blindé sur la place commune, mais ce dernier me repère au moindre mouvement. L’attaquer de loin n’est pas une option : la faille dans son blindage ne se dévoile pas, et un de ses tirs a déjà mis à mal notre moteur. Heureusement que nous possédions un extincteur. Pas le choix : le corps à corps est obligatoire. Un coup d’œil sur la carte me permet de déterminer le chemin le plus sécurisé pour l’affronter sans essuyer ses tirs. Nous affronterons le poltron au sortir d’une ruelle, juste devant son nez, tous canons sortant des gerbes de flamme qu’il ne pourra pas contrer. Et ainsi, la place a été libérée.
Ma place sur le champ de bataille
Enfin revenu au camp. Mon commandant m’indique que j’ai désormais accès à pléthore de chars pour mener à bien ma mission. Mes techniciens sont prêts à les améliorer selon mes moindres désirs, à condition bien sûr que je puisse payer. Mon équipe est avec moi, et je sais qu’ils apprendront à mes côtés de nouvelles tactiques pour que nous soyons toujours plus redoutables sur le champ de bataille.
Demain, le front s’ouvrira. Une trentaine de chars roulera sur la terre, le sable, le ciment pour s’affronter, et j’espère bien y retrouver mes amis pour faciliter le déploiement de ma nouvelle tactique. Mon clan pourra se frayer un chemin dans ces assauts pour dominer le monde, récupérant du même temps des ressources indispensables à l’effort de guerre. Quelle place prendrai-je dans cet assaut général ? Un char léger pour faciliter la reconnaissance ? Un char moyen pour dominer le flanc ennemi ? Un char lourd pour occuper efficacement le terrain ? Ce sera à moi seul de le déterminer.
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