Qu’on le veuille ou non, la réalité virtuelle est bien là pour durer. Et si vous ne croyez pas en son avenir, c’est mal connaître votre passé et présent.
On a tellement pris l’habitude ces vingt dernières années de se moquer de la réalité virtuelle que lorsqu’elle fonctionne enfin, nous ne sommes pas prêts à l’accepter. C’est du moins ce qu’il ressort des derniers efforts des constructeurs en la matière, qui ont enfin réussi à proposer une technologie qui fonctionne comme ils la vendent… mais se retrouvent devant le dédain des observateurs. Fort heureusement, tout le monde progresse sur cet espace, faisant que la réalité virtuelle finira bien par atteindre n’importe qui.
L’intérêt est toujours là
Même s’il est facile aujourd’hui de dire que la réalité virtuelle est déjà morte, c’est mal connaître le terrain. Les créatifs eux-mêmes ont toujours été fascinés par cette technologie, ce qui garantit au soi que quelqu’un s’y penchera toujours régulièrement jusqu’à réussir à créer cette vision. Regardez TRON, regardez Jumanji, regardez même Ready Player One : l’idée de plonger dans un univers, par le biais d’un casque ou non d’ailleurs, n’est pas nouvelle. Elle est cherchée depuis des temps immémoriaux. Le problème de la VR actuelle n’est pas son manque d’intérêt, mais à quel point la nouvelle génération menée par l’Oculus DK1 a fait la même erreur que toutes les précédentes : se montrer comme une absolue révolution qui changera tout à tout jamais. Ce qui n’empêche que le casque d’Oculus a enfin rendu la technologie viable, un énorme pas en avant qui désormais fait que la technologie se raffine de jour en jour. Ce qui lui manque ? L’accessibilité, financière notamment. Mais comme toutes les nouvelles technologies, elle finira bien par se démocratiser et prendre sa place dans l’univers JV et tech.
Pas de concurrent sérieux ?
Il ne faut pas oublier une chose sur le secteur de la réalité virtuelle : à quel point de grands noms, qui jouent leurs investissements sur le long terme, sont présents. Oculus a été racheté par Facebook, l’un des plus grands magnats d’interne dans notre ère moderne qui dispose d’une réserve de cash infinie. Et son Oculus Go, version totalement autonome du casque, ne cesse de convaincre de plus en plus d’acheteurs. Valve, l’entreprise avec le plus de sous et le moins d’investissements du monde, a sauté sur ce train en marche avec sa plate- forme SteamVR, et a même créé son propre casque avec le Valve Index. HTC, auparavant plus connu dans le secteur des mobiles, est aujourd’hui un grand nom de la réalité virtuelle avec sa gamme Vive. Et enfin, nous avons Sony, l’un des acteurs les plus prolifiques du marché grâce à son PlayStation VR, qui ne tardera pas à bientôt recevoir une seconde version adaptée à la PS5. Les gros noms et les gros sous sont là, et ne partiront pas d’ici demain.
Comment ça y a pas de jeux ?
Si la marque PlayStation est aussi importante dans l’espace de la réalité virtuelle, c’est justement parce qu’elle est la plus à même d’apporter les plus grosses expériences du marché dans ce nouvel espace. Et de convaincre le grand public en utilisant des licences qui lui sont ultra familières. On peut le voir dans la négociation qui a eu lui à la sortie de Resident Evil VII, disponible exclusivement en VR sur la PS4, ou encore Iron Man’s VR et Blood & Truth. Mais Sony n’est pas seul : même Valve, qui n’avait pas développé de jeu depuis des années, a choisi de faire revivre sa licence légendaire Half Life sur ces casques avec Half Life Alyx. EA, pourtant frileux sur l’investissement sur de nouvelles plateformes, s’y est mis avec Star Wars Squadrons, quand un studio AAA indé comme IO Interactive pousse aussi la plateforme avec Hitman 3. Au-delà des noms connus, le nouvel espace de jeu a permis de faire ressortir des acteurs indépendants innovants, preuve est faite avec Beat Saber. Et ça n’est que le début !