Doom s’est imposé comme l’une des meilleures franchises de l’histoire grâce à son gameplay jouissif… et son bestiaire infernal. Cacodemon, Cyberdemon ou encore Mastermind : bienvenue dans la galerie des horreurs.
Commençons par le bas de l’échelle, les petites bestioles que l’on adore exploser à coups de shotgun, sans à avoir à se débattre. Dès son premier niveau, le Doom original, sorti en 1993 nous propose des Zombiemen, sortes d’humains zombifiés qui canardent dans tous les sens avec leurs fusils d’assaut. Notons qu’une version légèrement évoluée, le Shotgun Guy, inflige un peu plus de dégâts puisqu’il est armé d’un fusil à pompe. Qu’importe, dans les deux cas, ces monstres emblématiques de la série restent de piètres combattants.
Même constat du côté des Possédés du reboot de 2016 qui ne constituent pas une réelle menace en soi. Au niveau légèrement au-dessus en revanche, nous retrouvons les Imps qui se présentent comme des diablotins lanceurs de flammes étonnamment rapides et agiles. Comme l’explique très bien un document trouvé durant l’aventure, ces créatures sont positionnées tout en bas de l’échelle des démons, mais possèdent une très bonne intelligence en combat.
On passe au niveau supérieur
Car oui, aussi sauvages qu’ils puissent paraître, les démons sont régis par une hiérarchie. Au niveau intermédiaire, on trouve notamment les Pinkies, "des sortes de gorilles rasés" (selon le manuel du premier Doom). Bien plus dangereux dans le reboot, ces monstres foncent sur leurs proies afin de les assommer, ce qui en fait des cibles parfaites pour les férus de la tronçonneuse.
Passons maintenant aux Cacodemons, ces grosses boules flottantes qui crachent sur tout ce qui bouge. Présentes dans tous les épisodes, ces saletés décrites comme "peu intelligentes" sont envoyées au feu pour intimider l’adversaire. Il faut dire que ces sacs à PV impressionnent par leur carrure, sans nécessairement représenter un grand danger.
Parmi les nombreuses créatures introduites par Doom II, nous pouvons citer les Revenants et leur fameux cri suraigu. Selon le manuel du jeu, il s’agit de démons tombés au combat qui ont été "dépoussiérés" avant d’être équipés d’une armure dernier cri. Celle-ci comprend en effet un jetpack et des lance-missiles redoutables qui ont fait plus d’une victime.
Tous aux abris !
Nous entrons maintenant dans la catégorie ultime, celle des monstres les plus dangereux. À tout seigneur, tout honneur : nous démarrons avec le Cyberdemon. Lui aussi équipé d’un lance-missile, ce mastodonte possède tout simplement 200 fois plus de points de vie qu’un simple Zombieman dans le premier volet. Le Cyberdemon s’est même transformé en boss de fin de chapitre dans le reboot de 2016, en tant qu’ultime ennemi du Lazarus Labs.
Maintenant, le très gros morceau : le Spider Mastermind. Boss final de l’épisode fondateur, mais également du reboot, cette gigantesque araignée possède tout une armada comprenant, entre autres joyeusetés, de monstrueuses pattes acérées, une mitrailleuse ou des fusils lasers. Nous n’avons que peu d’explications concernant l’origine de cette abomination, mais elle occupe un rang très élevé en Enfer.
Avant de clore cet article, il convient d’évoquer l’une des dernières atrocités imaginées par les équipes d’id Software, le Doom Hunter, qui fera sa première apparition dans Doom Eternal. Comme son nom l’indique, cette mystérieuse entité mi-robot, mi-démon a été créé pour pourchasser le Doom Slayer, le héros du jeu, à l’aide d’un énorme canon, d’une tronçonneuse, d’un fusil à plasma et d’un lance-missile. Rien que ça. Et il s’agit, semble-t-il, d’une version améliorée du grand méchant Sabaoth, rencontré dans le troisième volet. L’affrontement sera corsé…