Fan de coop, de jeux solo, de jeux compétitifs, de TPS et de hack’n’slash ? Warhammer 40,000: Space Marine 2, c’est tout ça à la fois. Pour la sortie du jeu, voici tout ce qu’il faut savoir sur la bête.
Développé par Saber Interactive (World War Z, NBA Playgrounds, Quake Champions), Warhammer 40,000: Space Marine 2 s'apprête à débarquer pour libérer la planète à grand renfort d’épées-tronçonneuses. Avec la sortie de ce qui s’annonce comme un excellent cru (pour les fans de la licence Warhammer comme les autres), 13 ans après la dernière itération, on fait le point sur les choses à savoir avant de se lancer à la chasse aux monstres (mais pas que).
Scénario
L’univers de Warhammer 40,000 est très, très vaste. Et surtout, il est en constante évolution (sinon, Henry Cavill finirait par réussir à peindre la totalité des figurines disponibles). Du coup, le lore est quelque chose d’assez particulier que l’on te résumera (en partie hein) dans un autre article. Mais avant de penser “grande image” comme disent les anglophones, concentrons-nous sur le solo de ce Space Marine 2.
On y incarne le Capitaine Titus, un… space marine, l’élite de l’Empire, enfin de l’Imperium (oui oui, plus ou moins le même que dans un Vermintide ou un Total War, mais sans connexion directe). On navigue donc entre sci-fi et heroic fantasy. Et les factions du chaos sont toujours là pour venir grignoter des mollets. On se retrouve aux manettes d’un géant génétiquement modifié et suréquipé pour affronter des hordes d’ennemis au gré de missions qui sont jouables en solo, mais aussi en coop jusqu’à trois joueurs. Les événements se déroulent 100 ans après ceux du premier jeu, et si tu aimes la diplomatie, tu peux passer ton chemin : on est sur un bon gros hack’n’slash à grande échelle dans lequel on découpe du tyranide tous azimuts, mais aussi quelques confrères space marines ayant décidé de rejoindre les forces du chaos.
On ne va pas dévoiler toute l’intrigue, mais une partie de celle-ci se déroule sur la planète Avarax, un monde surpeuplé et industrialisé pris d’assaut par les aliens. Au total, vous en aurez pour une douzaine d’heures au fil de nombreuses scènes épiques dans des environnements magnifiques. Car oui, en 13 ans, les graphismes ont bien bougé, mais le gameplay aussi !
Gameplay
Sur Space Marine premier du nom, le corps-à-corps n'existait que sous la forme d'exécutions, des attaques très impressionnantes au cours desquelles votre soldat arrachait la tête de son adversaire. Évidemment, elles sont de retour dans cet opus, mais cette fois, les armes blanches sont (beaucoup) plus utiles.
Notre space marine est désormais capable de ranger son flingue et de dégainer son épée (ou couteau surdimensionné, marteau à deux mains et autres épées tronçonneuses) pour se jeter dans la mêlée. Attaque rapide, lourde, esquive, parade… toute la panoplie est de la partie. Pour découper un adversaire, il faudra précédemment l’avoir étourdi. Ces attaques permettent de récupérer de l’armure, mais ce n’est pas la seule manière de le faire. Après une parade parfaite, un tir de pistolet au visage en fera de même. Et si tu n’as plus d’armure et que tu prends une patate, ne panique pas, en contre-attaquant, il est possible de regagner quelques points de vie. En prime, des kits de soin sont aussi disséminés dans les niveaux. Pour schématiser, il faut être agressif tout en évitant de se suicider (on sait, c’est compliqué quand on contrôle un personnage surpuissant).
Les Tyranides, comme dans un Helldivers ou Left 4 Dead, sont divisés en plusieurs catégories. Il y a du troufion que l’on a aucun mal à écarter, mais aussi une myriade d’ennemis spéciaux et leurs caractéristiques particulières (invisibilité, sauts, armes différentes).
Si tu n’es pas trop branché combats à mains nues ou à l’épée, pas d'inquiétude, il y a aussi de quoi se faire plaisir de loin : Bolter (qui envoie de sympathiques munitions explosives), lance-flammes, sniper laser et sa version mitrailleuse, fusil plasma, il y a énormément de choses en rayon.
En jetant tout cela dans la marmite vidéoludique, on se retrouve avec un gameplay jouissif mêlant coopération, action électrique, gore à la Doom et choix rapides et stratégiques… l’équation parfaite ?
Le “vrai” multi
L’avantage de Space Marine 2, ce n’est peut-être même pas son gameplay, mais la richesse de ses modes de jeu. En plus de la campagne solo (ou à partager), le jeu est doté d’un vrai multi à durée de vie quasi illimitée.
D’un côté, il y a le mode Opérations, le “vrai” mode coopératif à 3 joueurs dans lequel on est invité à choisir parmi 6 classes jouables (Assaut, Tireur d’Élite, Tactique, Avant-Garde, Rempart, Lourd) pour mener à bien plusieurs missions. Chaque classe possède 3 armes spéciales qu’il sera possible d’améliorer au fil des niveaux (jetpack, bouclier, mitrailleuse lourde…). Tout a été pensé pour booster au maximum la rejouabilité, il est même possible de débloquer (et de personnaliser) des armures issues d’énormément de chapitres de Warhammer 40K. Tu l’auras compris, on parle ici de centaines d’heures potentielles, et si tu as déjà passé les 10 derniers mois sur Helldivers 2, Space Marine 2 te tend les bras. Détail important : en l’absence d’amis (ça arrive), tes camarades peuvent être remplacés par des bots.
Face au mode Opérations, il y a Guerre Éternelle, un mode JcJ (joueur contre joueur) en 6 contre 6. Là-aussi, les classes du mode coop sont disponibles (et limitées à 2 dans chaque équipe) et peuvent être améliorées manche après manche. Et puisqu’on parle des équipes, il s’agit de space marines contre des space marines du chaos, si tu aimes le rouge, tu sais de quel côté aller. Les affrontements varient entre Anéantissement (match à mort), Occupation de terrain et Capturer et contrôler (un mode de capture de points).
Que tu sois joueur solo, multi coopératif ou compétitif, tu auras des choses à te mettre sous la dent. On te donne rendez-vous sur le champ de bataille, pour la Super-T…euh… Pour l’Imperium !
Warhammer 40,000: Space Marine 2 est disponible sur PS5 et Xbox Series.