Histoire, lien avec l’opus originel, graphismes, gameplay… Aujourd’hui, on fait le point sur le (très) attendu Flashback 2.
31 ans plus tard
Avant de parler du jeu disponible en magasin depuis le 16 novembre, il convient de revenir sur son prédécesseur : Flashback : the Quest for Identity. Développé par le légendaire Paul Cuisset (que nous avions reçu lors de notre grand Live Shopping spécial 40 ans ) et son studio Delphine Software (as-t-on déjà vu un nom de studio plus stylé ? Pas sûr), le jeu sort en 1992 tout d’abord sur Amiga, puis sur Mega Drive. Avec ses graphismes tout en pixels et son level design de qualité, Flashback se hisse rapidement en haut des ventes… Et au rang de jeu culte. Pendant un temps, la version Mega Drive entre même dans le célèbre Guinness Book comme “jeu français le plus vendu de tous les temps”. Rien que ça. Si ce titre est désormais la propriété des jeux de la série Far Cry (développée par Ubisoft), c’est loin d’être anodin.
Fort de ce succès, le studio tente le passage à la 3D et se lance dans le développement d’une suite, “Fade to Black” (aucun rapport avec la chanson de Metallica), qui sort sur PC et PS1 en 1995. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous et la licence va progressivement tomber dans l’oubli… Après une tentative de remake en 2013 pas franchement réussie et un reboot sur Switch en 2018, c’est en 2021 que tout s’accélère : on annonce le développement de Flashback 2 avec, en prime, le comeback du papa de la série, Paul Cuisset.
L’histoire de Flashback
Mais alors, ça parle de quoi, Flashback 2 ? Pour le comprendre, rafraichissons-nous la mémoire en évoquant rapidement les événements du premier opus (en 31 ans, on a le temps d’oublier).
Tout commence en 2142. On y suit les aventures de Conrad B. Hart, un membre du GBI (le “Galactic Bureau of Investigation”) qui découvre que les Morphs, des aliens belliqueux, ont infiltré la Terre dans le but de la dominer. Se sentant en danger, il décide de protéger sa mémoire et de la stocker dans un pense-bête du futur : l’holocube. Il finit par être capturé par les Morphs mais parvient à retrouver la mémoire et à s’enfuir… Problème : il dérive dans l’espace et n’a d’autre choix que d’entrer dans un sommeil forcé sans date de fin (la “stase”, aucun rapport avec la “mort”).
Le lore de Flashback 2 débute alors que Conrad se réveille mystérieusement à… New Washington, un lieu bien connu des fans du premier volet. Pour notre dormeur de l’espace, le réveil est un peu synonyme de gueule de bois : les Morphs sont toujours là.
Les graphismes
Pour ce nouvel opus, Paul Cuisset et ses équipes ont décidé de mixer le meilleur des deux mondes. En d’autres termes, Flashback 2 mélange des séquences en 2D avec caméra latérale et d’autres en 3D isométrique.
Cette dernière ouvre de nombreuses possibilités. Il est désormais possible d’explorer les niveaux de fond en comble… Et en profondeur. Eh oui, avec la 3D, finies les séquences de rasage de murs : Conrad peut désormais se déplacer un peu partout sur la surface de chaque niveau. La vue isométrique est aussi un véritable atout pour les phases de baston et les gunfights, qui prennent une toute nouvelle dimension (tu l’as ?). Enfin, notons que Conrad peut utiliser les zones d’ombre présentes sur chaque map pour s’y cacher et ainsi passer en mode infiltration. La classe.
Sinon, du côté des autres nouveautés, mentionnons aussi la possibilité de piloter, entre autres, une moto-jet (une phase de gameplay qui n’est pas sans rappeler une autre licence développée par Paul Cuisset…), de monter dans un mecha et d’utiliser une arme d’un genre nouveau dotée d’une intelligence artificielle…
A.I.C.H.A, réponds-moi
Cette arme est LA grande nouveauté de Flashback 2… Et elle se prénomme (vraiment) A.I.C.H.A. Oui, on sait, tu as maintenant la chanson de Khaled en tête. Bon, ne t’emballe pas, hein, l’arme n’efface pas tes larmes, ni tes peines… Mais te sert plutôt de boîte à outils/armurerie portative. Avec elle, tu peux tirer sur tes ennemis, créer des boucliers, te déplacer plus vite… Ah oui, chose importante : elle parle. Après tout, c’est une I.A, hein.
Au fil du jeu, cette arme (qui du coup, t’écoute et te répond) peut être améliorée avec des pièces d’équipement.
Back to New Washington
On le disait plus haut (avant de se perdre dans des refs un peu lourdes sur la chanson de Khaled), le premier jeu made in Delphine était en 2D, proche de ce que l’on considérerait comme du “Pixel Art”. Pour Flashback 2, les développeurs proposent des environnements en 3D avec des textures vraiment bien travaillées et des jeux de lumières assez surprenants. Autre petit ajout sympa, des séquences de “glitchs” lorsque l’on découvre un nouveau passage ou une nouvelle zone d’un niveau.
Pour finir, notons qu’en plus de New Washington ou de la jungle Titan (qui font leur grand retour), de nouveaux environnements font leur apparition. C’est le cas de New Tokyo, de l’Académie du GBI ou encore de l’intérieur d’un vaisseau Morph…
Flashback 2 est disponible sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series, Xbox One, Nintendo Switch et PC.