Après la saga Skywalker, c’est au tour de la franchise Horizon de s’imbriquer dans l’univers vidéoludique avec LEGO Horizon Adventures. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce soft fait de briques et… de briques.
On le savait, LEGO est capable de transcender les frontières et de remixer les univers, mais là, il ont fait très fort : ils ont carrément permis à une exclusivité Sony de débarquer sur la Switch, une console concurrente. Sous la houlette de Gorilla Games (Horizon) et de Studio Globo (Hogwarts Legacy, SYNCED) Aloy et tous ses potes mi-dinos mi-machines ont donc été transformés en briques pour nous offrir le meilleur de ces deux univers dans un jeu à la croisée des chemins vidéoludiques qui a tout d’une pépite.
Un jeu LEGO, mais pas que
Depuis 1995 et LEGO Fun to Build (oui, ça date), l’entreprise danoise trempe le pied dans le monde du jeu vidéo. Assez rapidement, avec Harry Potter puis Star Wars, elle a carrément adapté des licences connues, et réussi son pari à coup d’humour bien senti, de gameplay grisant et de coopération. Au global, même si cela peut sembler étrange pour la team Elden Ring, Silent Hill ou Doom, la franchise LEGO est un élément culte à part entière dans le monde du JV.
Cette fois-ci, les équipes se sont donc attaquées à Horizon, l’exclusivité Sony acclamée de toute part et fer de lance de la marque japonaise. Mais nouveaux développeurs oblige, la recette a été revue.
Première grosse modification : pour la première fois, le jeu a été imaginé comme un film LEGO qui serait jouable. Auparavant, les arrières-plans étaient en image de synthèse, avec des textures proches du plastique pour imiter des briques, ce n’est plus le cas. Chaque décors, chaque personnage, chaque monstre a été créé par des maîtres LEGO, avant d’être ensuite implémenté. Si tu veux recréer le jeu, bonne chance à ton portefeuille, mais tu peux le faire. Surtout, cela le rend beaucoup plus immersif, mais aussi beaucoup plus beau. Il en va de même pour les animations, faites en stop motion, qui suivent ce que l’on a pu voir dans La Grande Aventure LEGO.
La seconde grande différence avec les jeux LEGO habituels, c’est la disparition du compteur de briques. Auparavant, sur chaque écran, il fallait absolument tout détruire pour récolter le plus de pièces possibles, ce n’est plus le cas. Chacun a son avis, mais personnellement, ne plus avoir à marteler continuellement les touches après avoir vaincu 10 ennemis, ça relaxe un peu.
Évidemment, on reste tout de même sur un jeu grand public, et certains aspects, notamment scénaristiques et liés aux personnages ont été modifiés. On est peut-être dans un monde post-apocalyptique, mais la narration est bien moins sombre. Aloy est également beaucoup plus souriante, et les occasions de rires et sourires sont légions. Dans la même veine LEGO, il y a énormément de personnages à débloquer avec entre autres Varl, Teersa et Érend.
Habituellement, les phases de construction étaient toutes prédéfinies. On allait à côté d’une pile de briques, on appuyait sur une touche, et une catapulte ou autre prenait rapidement vie. Désormais, le côté créatif est bien plus prépondérant, notamment au niveau de la customisation. Chaque personnage peut être équipé de nombreuses tenues (au point de ne plus les reconnaître), et il en va de même pour Le Cœur de la Mère, votre camp de base.
Gameplay
Pour débloquer certaines des tenues, il suffira d’avancer dans le jeu et de récolter des briques dorées. Pour les autres, il faudra passer par des objectifs annexes divers et variés comme “ajouter une table dans la base”, “venir à bout d’un ennemi via des dégâts élémentaires”, “détruire X points faibles”. Et puisque l’on parle de points faibles, oui certaines mécaniques du jeu de base sont de retour dans cette version LEGO. Bien sûr, la visée a été simplifiée, mais les points faibles restent centraux dans les combats. Dans le même genre, il est également possible de se cacher dans les hautes herbes comme un Sam Fisher du Mésozoïque, mais aussi de se concentrer pour identifier les objets à proximité.
La caméra a été revue, elle est désormais fixe et non plus à l’épaule. Cela en déroutera peut-être certains, mais sur le long terme, on y gagne énormément au niveau de la clarté de l’action. De même, en co-op, il n’y aura pas d’écran partagé, en local comme en ligne. Détail important, ce LEGO Horizon Adventures propose un challenge plus relevé qu’à l’accoutumée. Si tu pousses la difficulté à fond, tu as intérêt à gérer tes timings d’esquive.
Au fil des niveaux et de la progression, on monte de niveau, et comme dans tout bon action-RPG, on déverrouille de nouvelles compétences, de nouveaux bonus passifs. Oui, il y a de quoi personnaliser son gameplay pour coller au mieux à son style de jeu favori.
De bout en bout, LEGO Horizon Adventures devrait tenir les joueurs en haleine pendant 7 à 8 heures. Et si cela peut sembler assez peu, pour un jeu en partie fait à la main à base de petites briques et de stop-motion, c’est quand même énorme, surtout avec un gameplay de ce niveau.
LEGO Horizon Adventures est disponible sur PS5 et Nintendo Switch.