À l’occasion de la sortie de Tour de France 2024, on a décidé de partir pour un reportage (presque réel) au sein d’une famille qui ne rate aucune occasion d’assister à une étape de l’un des événements sportifs les plus regardés au monde.
Le jeu Tour de France 2024, c’est LA simulation de référence pour la grand-messe annuelle du cyclisme sur route. Mais du côté du véritable événement, c’est aussi et surtout l’occasion pour des millions de fans de se rendre sur place, sur le bord des routes de France (mais pas que). Parce qu’il n’y a rien de mieux que de griller pendant des heures au soleil pour voir passer un peloton à 42 km/h.
On a donc décidé de se rendre sur place, en immersion quasi-réelle, à proximité du col d’Agnes pour la 15e étape du Tour. Et avant toute chose, il faut remercier la famille Irigoyen qui s’est prêtée au jeu et nous a supporté pendant toute une journée sur les routes du Tour de France.
Une question d’organisation
“En général, il faut arriver 3 heures en avance pour avoir de bonnes places. Mais nous, on l’a bien vu quand le Tour est passé à Pau (juste à côté de chez nous), il y a du monde cette année. Du coup, on s’est dit que 5 heures de marge, c’était pas mal.” Eneko, le père de famille, est formel : être là le premier est primordial. Soit, les coureurs devraient passer à 17h… mais là, il est midi et les barrières ne sont pas encore positionnées et il n’y a personne si ce n’est un soleil de plomb. Pschitt. Il décapsule une canette de bière, la 3e de la journée : “fait chaud. Faut s’hydrater”.
À quelques mètres, en contrebas, les enfants et sa femme s’affairent avec la nappe et les sandwichs. Eneko est trop occupé pour aider, il fait les 100 pas le long de la route, il analyse chaque angle pour être certain d’avoir la meilleure vue lorsque les coureurs passeront. “Tu vas voir, il y a plein de Hollandais, de Belges ou d’Allemands qui viennent voir le Tour. Moi, du haut de mon mètre 72, c’est compliqué vis-à-vis des gens d’Europe du Nord.“
Un pronostic pour aujourd’hui ? “Ciccone à mon avis, il va partir dès que ça va commencer à grimper. J’ai beau ne rien avoir avec l’Italie, ils ont quand même très bons cyclistes.”
L’heure de l’apéro
Avant le pique-nique, Eneko fait une nouvelle fois pschitt (la 5e) et nous présente la famille : il y a Arantxa, sa femme, originaire d’Oloron-Sainte-Marie. Iñaki, 8 ans, maillot de l’Athletic Bilbao sur le dos, et Brigitte, la petite dernière. Lorsqu’on lui demande si son nom est d’origine basque, Arantxa nous répond discrètement : “La mère d’Eneko est Landaise, pauvrine. Du coup, pour le prénom de la petite, on n’a pas eu le choix.”
Pour le repas, ce sera baguette et saucisse. Pschitt. Bon. Il est 13h30, quelques fans commencent à affluer, mais il reste quand même énormément de place près des barrières (enfin installées), et surtout de temps à tuer.
Le défilé du Tour
Chaque aficionado arrive équipé de son maillot et de tout l'attirail typique : bob Cochonou, short Pernod-Ricard, drapeau en fonction du pays d’origine… Il y a aussi Yann, Erwan et Gaël qui ont se sont scotché du Sopalin sur la tête pour imiter la tenue des Bigoudène de leur Bretagne natale. Certains s’entraînent même à courir le long de la route pour être sûrs de pouvoir donner leur gourde à David Gaudu, Vingegaard, Pogačar et tous les autres.
Dans la famille Irigoyen, on soutient l’équipe Movistar : “Les coureurs de l’équipe, ce sont des gars de chez nous ! Les Aranburu, Barrenetxea et autres, on les croise de temps en temps sur les routes à côté de la maison.”
L’heure tourne, les coureurs ne sont plus très loin, tous les spectateurs sont accrochés à leurs radios et mini-télés pour suivre l’étape : “Adam Yates est tombé ! Il s’est pris un influenceur Instagram qui cherchait à faire un selfie sur la route !” Les Anglais présents sur place, déjà rouges à cause du soleil, virent à l’écarlate.
L’échappée passe, suivie de près par le peloton. C’est la cohue à côté des barrières et toute la famille les voit passer en les encourageant. Enfin… pas toute. Eneko, un peu trop attaqué par ses cul-secs répétés, est en train de faire la sieste dans l’herbe. Sa femme l’admet : “ça fait dix fois qu’on va voir le Tour et neuf fois qu’il s’endort…” Assez vite, toute la troupe remballe, remonte dans les camping-cars, les caravanes et repart en direction de la maison.
Heureusement, avec le jeu Tour de France 2024, il y a de quoi booster la durée de vie du meilleur événement sportif de l’année, le revivre, et surtout écourter l’attente jusqu’à l’été prochain.
Tour de France 2024 est disponible sur PS5, PS4, Xbox Series et PC.