De PNJ à héroïne de son propre jeu, Tiny Tina est une véritable star de la licence Borderlands. Mais qui est-elle réellement ?
Une jeune fille unique
Pas facile de se faire un nom parmi les nombreux personnages de la saga Borderlands. Mais Tiny Tina l’a fait, avec perte et fracas. Elle débarque dès le deuxième épisode et se démarque rapidement. Du haut de ses 13 ans, elle n’est pas ce qu’elle laisse penser : elle gère particulièrement bien tout ce qui touche aux explosifs. Chez elle, il faut que ça pète de partout. À croire que son fruit préféré est la grenade. Son caractère volcanique la rend attachante… Ou pas. Son visage est habillé de quelques pansements, signes d’expériences qui ont mal tourné par le passé. La crise d’adolescence, que voulez-vous. Elle a tendance à s’emporter assez facilement ce qui peut être effrayant pour ses pairs. Mais son jeune âge ne lui permet pas de s’imposer, sauf quand ça implique des explosions. Celles qui font “bim bam boom''. Malheureusement orpheline, elle a soif de vengeance envers l’homme qui a entraîné la mort de ses parents. Autant dire qu’elle n’a peur de rien.
Les JDR, c’est toute sa vie
Elle possède une passion débordante pour de nombreuses choses : les lapins, les explosifs, les cookies au chocolat (et non au raisin, détail très important, vous allez voir) et les JDR (les jeux de rôle sur table). D’ailleurs elle a droit à un standalone / DLC pour Borderlands 2 nommé Tiny Tina et la forteresse du Dragon : Une aventure merveilleuse sorti en 2013. Et c’est là qu’elle peut désormais mettre à profit sa passion et faire jouer ses compagnons à un JDR dans un univers fantasy. Elle revisite le principe de Donjons & Dragons dans un jeu intitulé Bunkers & Badasses. Elle y est le maître du jeu, mène les joueurs jusqu’au bout d’une histoire et varie le scénario en fonction des choix qu’ils font. Il peut arriver qu’elle décide d'exécuter quelqu’un parce qu’il a osé mettre du raisin à la place du chocolat dans des cookies (on vous avait prévenu). C’est son jeu, elle fait ce qu’elle veut.
Comme dans une partie IRL, le destin se joue avec les dés : ça peut varier entre réussite et échec, parfois critique. Et selon ce que le dé décide, tout peut changer, au plus grand plaisir de Tiny Tina, évidemment. Elle a aussi tendance à improviser le nom des ennemis et leurs pouvoirs, ce qui peut créer la discorde en pleine partie. Mais le maître du jeu a toujours le dernier mot et c’est souvent “boom”.
“Le pouvoir de l’imaginaire”
Après cette première reconnaissance, Tiny Tina vit son heure de gloire avec son propre spin-off, Tiny Tina’s Wonderlands, prévu le 25 mars. Sa passion pour les jeux de rôle prend alors tout son sens dans cette suite directe du standalone de 2013. On retrouve tout ce que l’adolescente aime : les licornes, les chevaliers, les châteaux, les cookies, etc. Mais aussi la folie ambiante d’un Borderlands et son infinité d’armes plus loufoques les unes que les autres. Ce qui rend Tiny Tina unique dans la licence de Gearbox, c’est sa capacité à s’évader de la vraie vie en passant par son imaginaire débordant et… explosif.
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