À l'occasion de la sortie du film The Flash, premier « solo » depuis longtemps pour le superhéros speedster, retour sur le comics qui a en partie inspiré l'intrigue.
Cette semaine sort The Flash, dernière mouture de l'univers DC où l'on retrouve cette fois le personnage de Barry Allen au centre de l'histoire. Pour rappel, Barry a vu sa mère mourir avant d'assister impuissant à l'arrestation puis la condamnation de son père pour ce meurtre qu'il n'a pourtant pas commis. Il décide donc « d'arranger » les choses en remontant le temps puisque son pouvoir le lui permet. Monumentale erreur : l'effet papillon change drastiquement une quantité incalculable d'autres événements. Cette idée trouve son origine dans les comics, avec le crossover Flashpoint, paru en 2011. Si dans le film, l'univers parallèle résultant du paradoxe temporel n'est déjà pas très joyeux, côté comics c'était pire. Bien, bien pire.
Le triste destin de la famille Wayne
Dans cette réalité, Bruce et ses parents, Thomas et Martha, ont également été agressés par un petit truand dans cette fameuse ruelle. Sauf que c'est sur le petit Bruce qu'il a fait feu. À partir de la mort de leur jeune garçon, Thomas et Martha gèrent le deuil comme ils peuvent. Comprenez par là : Thomas devient Batman, mais avec des méthodes expéditives et une moralité douteuse, tandis que Martha se scarifie les joues et devient le Joker. Plus précisément, un Joker particulièrement fan des enlèvements d'enfants.
La Justice League…
… n'a jamais été créée, tout comme dans le film The Flash. Sauf qu'en version comics, ça implique l'absence de bien plus que trois ou quatre superhéros, on est plus proche d'une bonne trentaine aux abonnés absents. Autre parallèle avec un aspect du film, le traitement de Superman. Il est retenu prisonnier par le gouvernement, ce qui a empêché le développement de ses pouvoirs, mais la ressemblance avec le traitement de Supergirl dans The Flash s'arrête là. Dans la BD, Superman est traumatisé et marqué par son incarcération au point de ne pouvoir s'exprimer correctement, c'est à peine s'il arrive à articuler des mots élémentaires. Quant aux quelques autres métahumains présents, certains bossent pour le gouvernement, dans le meilleur des cas, tandis que d'autres ont par exemple rejoint le camp de Wonder Woman. Pour vous donner un ordre d'idée, dans ce monde c'est Cyborg qui est considéré comme le plus grand des superhéros.
Wonder Woman en guerre sanglante contre Aquaman
Wonder Woman et Aquaman ont eu une liaison et c'est peu de dire que tout a dégénéré à partir de là. Diana a tué sans hésitation Mera, l'épouse d'Aquaman, ce qui a évidemment déclenché une guerre totale entre les Amazones et les Atlantes. Les Amazones ont massacré la population de Grande-Bretagne pour y établir un nouveau royaume. Au niveau des Atlantes, pas mieux : ils ont submergé la quasi-totalité de l'Europe Occidentale.
Un « happy end » pour Batman
Une fois rentré dans sa timeline, Flash va trouver Batman et lui explique tout ce qu'il s'est passé. Jusque là pas vraiment de surprise si ce n'est la consternation de Bruce, mais Flash n'est pas juste venu lui raconter tout ça pour l'inquiéter. En effet, il lui rapporte un mot écrit par le Batman de Flashpoint, permettant à son fils de lire un message de son père. Bruce en sera ému jusqu'aux larmes.
Une première adaptation
Si cette histoire vous tente, outre la 3e saison de la série The Flash, il existe une adaptation moins connue : le film d'animation intitulé La Ligue des Justiciers - Le Paradoxe Flashpoint, sorti en 2013, dix ans déjà. Bien entendu il n'adapte pas à la lettre le crossover, auquel cas il aurait fallu un film de plus de trois heures. Cependant de nombreux éléments, notamment le ton on ne peut plus sombre et tragique, sont bien présents. Sans trop en dire, le côté fataliste est malgré tout assumé par la fin du film.