Le 17 octobre prochain, la Nintendo Switch accueillera une nouvelle exclusivité de renom : Super Mario Party Jamboree. Un party game par excellence où le hasard se mêle aux mini-jeux et où la convivialité se heurte aussi… à la mauvaise foi. Ne vous inquiétez pas : c'est parfaitement normal de rager.
Article écrit par Max Cagnard.
La saga Mario Party remonte à l'année 1998 sur Nintendo 64 et à l'époque déjà, c'était un banger absolu : dites-vous que pour ce dix-huitième épisode (!), Big N a poussé tous les curseurs encore plus loin. On y compte plus de 110 mini-jeux différents, soit un record absolu dans la saga, avec aussi plus de personnages jouables qu'en a jamais proposé la série. 7 maps pleine de bonne humeur, des modes ci et là, du multijoueur local et en ligne : non vraiment, si vous avez des copains, copines ou membres de votre famille, vous allez passer des soirées endiablées. Du coup, ça nous a donné envie d'énumérer toutes les meilleures excuses à sortir quand vous allez perdre. De rien, c'est pour nous.
Le problème de manette
Un grand classique. La manette est le meilleur ami du mauvais perdant : que ce soit pour un jeu de précision, de rythme ou de plateforme, il est toujours utile d'accuser son pad à la place de ses mauvaises performances. "Non mais Joy-Con fait n'importe quoi", soit une phrase à sortir dans bien des situations. Après tout, on n'est jamais à l'abri d'un problème de manufacture ou un réseau sans fil défectueux. Le pire, c'est que ça peut être parfois le cas…
La faute des développeurs
Vous savez très bien où l'on veut en venir : les bugs sont monnaie courante dans le jeu vidéo et l'on ne compte plus les fois où le game over est survenu à cause d'un lag, d'un problème de caméra où d'un problème d'animation. Ça marche aussi pour Mario Party : il est donc très aisé d'accuser les développeurs d'avoir mal fait leur boulot et de blâmer quelques lignes de code mal écrites. En plus, casser du sucre sur le dos de programmeurs japonais à l'autre bout de la planète, ça fait du bien, quelque part.
La maladie
"C'est à cause de mon rhume." "Je suis allergique aux chats, c'est pour ça, je ne vois rien." "Je suis dyslexique, j'ai mal lu les règles du jeu." "J'ai pas mes lunettes aussi, normal que je perde." "Ça doit être à cause des restes de la grippe d'il y a six mois." "J'ai un syndrome de Luigi." Vous aurez remarqué que ce dernier syndrome n'existe pas et d'ailleurs, vous n'avez probablement pas de rhume, ni d'allergie, ni de myopie, ni de grippe : l'important, c'est juste de constater oralement votre faiblesse physique et avancer le fait que vous êtes en défaveur. C'est tout.
L'alcool
Un party game, c'est fait pour être joué entre amis. Et parfois, certains copains aiment bien les bières, un breuvage qui n'aide aucunement à être meilleur aux jeux vidéo. Alors, même si vous avez bu une bière 0% dont vous aurez subtilement arraché l'étiquette, vous pouvez tout remettre sur la faute de l'alcool en cas de défaite. Bon, après, ça reste de votre faute si vous avez picolé hein, n'abusez pas non plus.
Le hasard
Pour le coup, il peut s'agir d'une vraie bonne excuse et tout à fait légitime. On parlera personnellement, mais lors de notre dernière partie de Mario Party, on a roulé sur les petits neveux lors de tous les mini-jeux : ça ne nous a pas empêché de perdre car l'un d'eux avait eu du bol et des lancers de dés très avantageux. Oui, on n'a encore pas tout à fait digéré cette soirée de Noël et non, inutile de revenir dessus une nouvelle fois.
"J'ai fait exprès"
La fausse modestie est clairement votre meilleure alliée. Vous avez perdu ? Ah mais non, "c'était fait exprès". Il s'agissait juste là d'un habile stratagème pour ne pas froisser l'adversaire, qui lui-même est un vrai mauvais perdant. Pas comme vous, puisque vous avez "fait exprès"...
Super Mario Party Jamboree est disponible sur Nintendo Switch.