Avec plus de 10 jeux à son actif, la franchise Mario Party fait (depuis un certain temps déjà) partie des inamovibles sur jeu vidéo. Mais plus qu’un soft permettant de passer un bon moment, Super Mario Party Jamboree sera aussi le théâtre d’une bataille de plus dans la guerre qui oppose casu et try harders.
Certains pensent que les party games, c’est la (ou l’une des) meilleure(s) options pour passer une bonne soirée entre amis ou en famille. D’ailleurs, il suffit de voir certaines des pubs qu’a sorti Nintendo au fil des années pour s’en rendre compte. Pourtant, même si c’est assurément fun à souhait, il y a quand même un bon paquet de raisons de rager sur les Mario Party (et oui, on sait, ça fait partie de l’expérience). Il n’empêche qu’entre les joueurs habitués aux joutes sur EA Sports FC, Tekken ou Elden Ring, et ceux qui touchent à une manette une fois par année bissextile, il y a une certaine fracture qui se fait plus présente dans ces moments-là.
Bon au jeu, malheureux en étoiles
À chaque Mario Party, c’est la même rengaine : 3 joueurs découvrent le jeu, et le quatrième larron à déjà poncé la bête, éclaté tous les mini-jeux et platiné le soft. Mais la beauté de la licence, c’est justement de réussir à rebattre constamment les cartes, permettant à chacun d’avoir un espoir de l’emporter, quelles que soient leurs performances. Par exemple, dans Mario Party Superstars, il existe une probabilité pour qu’une étoile soit décernée à la fin de la partie au joueur qui aura utilisé le plus d’emotes (aussi appelés autocollants). Une aubaine pour les débutants, mais aussi l’occasion rêvée de spammer pendant toute la partie et de faire hurler ses camarades de jeu. Évidemment, quand on assure le coup et qu’on remporte la majorité des mini-jeux, c’est un peu crispant. Il en va de même pour cette fâcheuse manie qu’ont certains à arriver au pif sur une case à bloc caché renfermant une étoile. Être un pro gamer, sur Mario Party, ce n’est peut-être pas la meilleure chose au monde. Par contre, ça permet de bosser son sang-froid.
Pas le temps, faut y aller
Même si on accepte que finalement, l’important n’est pas la victoire, mais les amis qu’on s’est fait (ou qu’on a trahi/perdu) en cours de route, un autre écueil existe. On parle à nouveau des débutants ou des personnes d’un certain âge qui ont la fâcheuse tendance à ne pas savoir (ou à oublier) que depuis l’époque des dinosaures, il faut appuyer sur A pour valider. Et à chaque mini-jeu, à chaque menu, c’est la même chose, on se coltine un moment de flottement pendant lequel un silence de mort s’installe. “Non mais il faut que tu appuies sur la touche là.” “Ah oui, pardon”. Bah non, on ne te pardonne pas, ça fait huit fois.
À ce petit jeu-là, il y a aussi le stratège, celui qui n’a pas compris que quoiqu’il fasse, une bonne partie de la game est régie par le hasard. Et pourtant, à chaque tour, il consulte la carte pendant 2 bonnes minutes, tout ça pour faire un bon gros 1 aux dés.
Finalement, est-ce que le joueur toxique sur les party games, ce ne serait pas celui que l’on voit dans le miroir ? En tout cas, nous, on est à peu près certain d’être complètement toxique. Pour savoir de quel côté de l’échiquier tu te situes, on te donne rendez-vous sur Super Mario Party Jamboree. Mais il faut que tu appuies sur A. Voilà.
Super Mario Party Jamboree est disponible sur Nintendo Switch.