Quelques jours après la fin de la saison 2 d'Arcane, de nouveaux vêtements en référence à nos personnages préférés (Jinx, Monkey D. Luffy, Mizu et bien plus encore) viennent de débarquer sur le store Micromania. Pour l'occasion, on s'est demandé à quel point le style et les fringues jouaient un rôle dans la définition de nos héros.
Pour certaines personnes, les vêtements, c’est la seule solution pour ne pas se balader à poil, et donc être accepté en société. Mais pour d’autres, c’est une façon de vivre, la différence entre une mauvaise et une bonne journée, un trait de caractère à part entière. Dans le monde vidéoludique comme audiovisuel, les fringues revêtent (uhuh) une importance primordiale, et ce pour de nombreuses raisons.
Une façon de donner des indices
Dans toute production, des arrières-plans jusqu’aux imperfections (ou pas) de peau des membres du cast, tout est minutieusement préparé. Il en va évidemment de même pour les tenues vestimentaires et le style global de chacun. Souvent, les créatifs se servent de cela pour donner des indices sur la suite de l’histoire. Les exemples sont nombreux, dans Arcane, Vi et Jinx ont des cheveux aux couleurs totalement opposés, marquant leur opposition qui arrivera ensuite dans la série (et sur League of Legends).
Dans One Piece, lorsque Luffy est enfant, il arbore un magnifique t-shirt sans manches avec le numéro 56 dessus. En Japonais, 5 et 6, en fonction du type de lecture que l’on emploie (on’yomi ou kun’yomi), peuvent se prononcer “go” et “mu”. Gomu, c’est évidemment une référence au Gomu Gomu no Mi (Fruit du Gum-Gum en VF) que Luffy avalera ensuite.
Tout cela est aussi vrai au cinéma : dans l’épisode IV, la tenue de Luke Skywalker fait penser à un kimono, signe qu’il devra passer par une période d’entraînement pour atteindre son plein potentiel. Obi-Wan, quant à lui, est habillé comme un moine, et c’est lui qui sera chargé de son enseignement.
Une marque de caractère
Les personnages ne sont évidemment pas définis par leur attirail, mais les fringues permettent tout de même d’avoir une indication quant à leur comportement, à leur histoire, et ce avant même qu’ils ouvrent la bouche. Dans Stranger Things, Joyce Byers est une mère célibataire qui ne roule pas forcément sur l’or. Hors dialogues, c’est mis en avant par le fait qu’elle change rarement de tenue, contrairement à d’autres personnages. De même, les costumes, composés en partie de vêtements de récup, indiquent que l’on oscille entre la fin des années 70/début 80.
Il en va de même dans Blue Eye Samuraï. Mizu, l'héroïne, porte un foulard autour du cou, histoire de cacher l’endroit où devrait se trouver sa pomme d’Adam. Mais sa tenue va plus loin dans la narration. Sa cape, par exemple, était celle que portaient les missionnaires portuguais envoyés sur la péninsule, elle a ensuite été adoptée par certains habitants de l’archipel. L’anime se déroule à l’époque d’Edo (entre 1600 et 1868), ce vêtement fait donc à la fois office d’objet design et de marqueur temporel pour le public.
Pour revenir à Arcane, le pantalon de Jinx semble tout droit tiré d’un cirque, fait référence à sa folie, mais aussi aux traits d’humour qu’elle peut avoir. Quand Riot a designé le champion, ils se sont probablement inspirés du Joker (et oui, on sait que Shaco existe). Et désolé pour tous les fans de clowns, mais le pantalon ne fait pas partie des vêtements disponibles à l’achat en référence à la série de Studio Fortiche.
Pour rendre hommage à tes personnages et séries préférés, retrouve toute la collection Micromania x Netflix.