Pour la sortie de Sonic X Shadow Generations, et à quelques mois de Sonic 3, le film (dans lequel il aura un rôle prépondérant), on fait le point sur Shadow, un des, si ce n’est LE, hérisson le plus apprécié de la franchise.
Imaginé par Takashi Iizuka, le pote emo de Sonic a vu le jour en 2001, avec la sortie de Sonic Adventure 2 sur Dreamcast. Mais tout ça, ce n’est pas vraiment ce qui nous intéresse. Nous, on a décidé de se pencher sur la “vraie” histoire du personnage, celle qui se déroule dans les jeux, à la télé, et bientôt au cinéma.
Les origines
Shadow est né, ou plutôt a été créé, sur l’ARK, une station spatiale. Il est le résultat d’un projet gouvernemental visant à trouver la clef de l’immortalité. Pour cela, les têtes pensantes décident de confier cette mission au plus grand savant de l’époque : Gérald Robotnik, le grand-père de notre moustachu préféré. Au départ réticent, celui-ci finit par accepter, notamment pour tenter de trouver un remède contre la grave maladie de sa petite-fille Maria (également la cousine d’Eggman).
Pour réussir à créer la “forme de vie ultime”, papy Robotnik contacte Black Doom, le chef des Black Arms, une armée extra-terrestre qui passe son temps à envahir des planètes. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Le Thanos version Sega accepte de lui envoyer un peu de son ADN, en échange des émeraudes du Chaos. Gérald mélange tout ça dans un bol de science-fiction et hop : Shadow prend vie.
Des débuts tragiques
Durant ses premières années, le hérisson rouge et noir (comme les membres de l’armée de Black Doom) vit tranquillement aux côtés de la petite Maria, avec laquelle il se lie d’amitié. Mais comme toujours, cette relative tranquillité ne va pas durer longtemps. Le gouvernement, découvrant le pacte entre Gérald Robotnik et Black Doom, prend d’assaut la station spatiale, et la jeune femme est tuée sous les yeux d’un Shadow bouleversé qui lui promet de protéger la Terre et ses habitants.
Il est ensuite envoyé sur notre planète par son créateur, qui le reconditionne (oui, la science, c’est balèze) et lui donne comme objectif de retourner sur l’ARK avec les émeraudes du Chaos, d’alimenter le canon laser et d’éliminer toute forme de vie. La vengeance, plat qui se mange froid, tout ça tout ça. Shadow va ensuite être réveillé par Eggman de longues années plus tard et, en grande partie amnésique, il va causer pas mal de dégâts, avant de se souvenir de sa promesse initiale et de s’allier à Sonic.
Un paquet de capacités
À la manière du hérisson bleu, Shadow se déplace à grande vitesse. Bon, pas de pot, il ne trace pas grâce à ses petits pieds, mais via des patins, et c’est donc tout de suite moins stylé. Par contre, il est parfois capable de dépasser la vitesse de la lumière, et ça, c’est plutôt pas mal. Étant donné qu’il est régulièrement qualifié de “forme de vie ultime”, le monsieur a des pouvoirs à ne plus savoir quoi en faire, et globalement, il surpasse Sonic dans plusieurs secteurs.
Pour résumer (parce que lister chacune de ses compétences prendrait une éternité), on a là quelqu’un d’immortel, capable d’aller si vite qu’il semble se téléporter, qui peut résister au contrôle mental, déboiter n’importe quel ennemi, à mains nues ou à l’aide de son gun (oui oui, il a un flingue). Mais ce qui le différencie du lot, c’est le Chaos Control. L’animal peut utiliser la puissance des émeraudes pour plier l’espace et le temps à sa guise. Oui, on fait difficilement mieux.
Sera-t-il à ce point solide dans Sonic X Shadow Generations ? On en doute. Sinon, le jeu serait un peu trop simple. En tout cas, il va falloir batailler ferme contre Black Doom et aider le pauvre petit à retrouver la mémoire, même si cela signifie revivre la disparition de sa plus proche amie, la jeune Maria.
Sonic X Shadow Generations est disponible sur PS5, Xbox Series, Nintendo Switch et PS4.