Plutôt Final Fantasy, Dragon Quest ou Chrono ? À l'occasion de la sortie de Crisis Core : Final Fantasy VII Reunion, remastérisation du titre sorti sur PlayStation Portable en 2008, on vous demande l'impossible : élire le meilleur bestiaire du jeu de rôle japonais. Réfléchissez, et placez votre bulletin dans l'urne en fin d’article.
Final Fantasy
Cactus humanoïdes, félins, lutins, poissons à pattes, plantes à tentacules : l'imaginaire des développeurs de la série mythique conceptualisée par Hironobu Sakaguchi, en 1987, paraît sans limite. Depuis 25 ans - anniversaire célébré avec la sortie de Crisis Core : Final Fantasy VII Reunion sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X/S, Xbox One et Nintendo Switch le 13 décembre - la série de Square Enix propose des dizaines de monstres récurrents dans ses différentes itérations, tantôt dans le rôle d'ennemi ou d'alliés.
Chrono
Si Square a publié trois opus aux qualités évidentes entre 1995 et 1999, le monde a surtout retenu l'original. Chrono Trigger, centré sur le concept de voyage dans le temps, propose un bestiaire varié avec des ennemis provenant, par exemple, du futur, de la préhistoire ou de l'antiquité.
Dragon Quest
Référence intemporelle du jeu de rôle, Dragon Quest est aussi l'une des licences les plus pérennes de l'industrie japonaise, avec onze titres balisant la série principale et de nombreux jeux dérivés. Assez logiquement, son bestiaire est complet et imposant. Il est divisé en plusieurs familles de monstres, comme les Gluants, les Matières, les Aquatiques ou les Bestioles.
Mother
Jamais commercialisée en Europe jusqu'à l'introduction d'Earthbound sur la console virtuelle de la Wii U en 2013, la série développée par HAL Laboratory et Brownie Brown (devenu 1-UP Studio) et découpée en trois épisodes sortis entre 1989 et 2006 au Japon, a connu un succès tardif dans l'hexagone. Mais elle reste un immense classique du genre pour sa difficulté, son scénario et ses ennemis au look étrange, tels que le « Big Pile of Puke » (littéralement « gros tas de vomi » en français) dans Earthbound ou la « Pig Mask Army », une armée de cochons masqués, dans Mother 3.
Pokémon
Au départ, ils n'étaient que 151 et il fallait « tous les attraper ». Désormais, le Pokédex recense plus de mille créatures aux caractéristiques, apparences et types variés, après la sortie des versions Écarlate et Violet sur Nintendo Switch. Et le contenu de l'encyclopédie Pokémon devrait continuer de s'étoffer, puisqu'il n'est pas prévu que la série, imitée mais jamais égalée, ne s'arrête de sitôt.
Yo-Kai Watch
Si elle a tardé à débarquer en France, la série Yo-Kai Watch - qui a aussi été déclinée en mangas et dessins animés - a connu un succès fou dès son introduction au Japon au début des années 2010. Proposant de recruter des Yo-Kai dans son équipe et les faire combattre - ce qui lui a valu quelques comparaisons flatteuses à Pokémon - l'œuvre de Level-5 proposait, dès le premier opus, 220 créatures mignonnes, aux formes arrondies et, disons-le, redoutables.
Mana
La série d'action-RPG, nommée Seiken densetsu au Japon et Mana en Occident, occupe une place de choix dans l'histoire du jeu vidéo japonais grâce à son système de combat en temps réel fluide et dynamique et le fameux « Ring system », un menu déroulant permettant de gérer facilement l'équipement et introduit dans Secret of Mana. Le deuxième opus sorti en 1993 est, d'ailleurs, sans doute le titre ayant le plus marqué sa génération, avec un bestiaire classique, mais efficace, avec ses abeilles, lutins, goules et autres joyeusetés.
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