À l’occasion de la sortie de Vampire The Masquerade : Swansong, on a voulu se pencher sur les capacités extraordinaires conférées aux vampires depuis leurs débuts. Hématophobes, passez votre chemin !
Malgré leur teint blafard et leur fâcheuse tendance à sucer le sang de leurs contemporains, les vampires incarnent une certaine idée de la classe. C’est peut-être pourquoi, depuis le Dracula originel de Bram Stoker publié en 1897, ils ont été déclinés à toutes les sauces, glanant au passage des pouvoirs toujours plus fous.
From Dracula to Glamoura
Au départ, l’image du vampire est celle que nous donne le bon vieux Stoker : un vieillard décrépit qui vit dans l’ombre de son immense château de Transylvanie, ne veut plus se frotter aux hommes et déplore son immortalité. Bref, une vieille personne qui s’ennuie. Plus tard, les acteurs Bela Lugosi (Dans Dracula en 1931) ou Christopher Lee (Du film Le cauchemar de Dracula en 1958 à Dracula vit toujours à Londres en 1973) mettent en valeur la grandeur du comte Dracula et de ses capacités hors du commun : dormir dans un cercueil, se changer en chauve-souris, hypnotiser ses victimes et autres joyeusetés. Autant de talents historiques que l’on retrouve dans le Dracula de Francis Ford Coppola en 1992. Cependant, le public préfère retenir que le vampire craint le soleil et l’ail. Certainement la faute d’une mauvaise équipe de com.
Il faut dire, après tout, que les vampires n’ont pas véritablement besoin de soigner leur image, puisqu’on peut également compter parmi leurs skills fondateurs un certain art de la dissimulation. Sûrement, nous direz-vous, pour ne pas entraîner une vague de panique chez les humains et déclencher leur propre génocide. Parce que se transformer en chauve-souris, c’est super, mais vraiment pas idéal pour affronter des chars. Même si ça, c’est surtout vrai pour Dracula et les premières générations de vampires…
L’ère des super super-pouvoirs
En 1976, l’auteure Anne Rice bouscule en effet les codes avec son roman Entretien avec un vampire (et plus largement sa série Chroniques des vampires.) Le mordeur devient alors un véritable sex-symbol, notamment grâce à l’adaptation cinématographique de 1994. Pourquoi ? Pour son casting alléchant : Tom Cruise, Brad Pitt, Antonio Banderas, ainsi que la jeune Kirsten Dunst. Mais l’essentiel n’est pas là : les vampires se voient ainsi attribuer de nouveaux pouvoirs totalement fous, particulièrement le vol et la possibilité de lire dans les pensées.
Puis, dans la série de romans Twilight et leur première adaptation au cinéma en 2008, on apprend que les vampires possèdent des capacités encore plus extraordinaires. Ils peuvent par exemple créer des champs de force, lire l’avenir, courir super vite, contrôler les éléments, etc. En clair, l’auteure Stephenie Meyer les transforment en Avengers. Qui boiraient du sang. Mais après tout, Thor carbure à la 1664, donc pourquoi pas ?
L’avenir vampirique
Que peut-on attendre des vampires dans le futur ? De nouveaux super-pouvoirs, toujours plus numériques (progrès oblige). Imaginez-les aux manettes du métaverse, piratant des appareils du type smartphone, PC ou lunettes connectées rien que par la pensée. Ils deviendraient alors les maîtres du monde, en lieu et place des GAFAM (en partant du principe qu’aucun vampire ne fait actuellement partie de leurs équipes dirigeantes).
Et quid de la conquête spatiale ? Après tout, les vampires sont des morts-vivants, et à ce titre-là, ils n’ont pas besoin de respirer. Capables de nager dans l’océan infini de l’espace, iront-ils coloniser de nouvelles planètes ? Transformer Mars en Vampiria, bâtir une nouvelle civilisation et atomiser la nôtre ? Où se contenteront-ils de boire le sang de Thomas Pesquet et cie ? Bon, après, ils peuvent également jouer les gentils prestataires cosmiques et se contenter de réparer nos satellites, hein…
Bref, tout est possible, alors attendez-vous à tout, et les connaissant, surtout au pire.
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