Les jeux vidéo nous affublent bien souvent d’un sidekick. Mais tous ne sont pas égaux, et tous ne remplissent pas les mêmes fonctions : faisons le point.
Le relou : Navi (TLOZ Ocarina of Time)
Hey ! Hey ! LISTEN ! S’il y a bien un exemple parfait du sidekick de jeu vidéo le plus relou du monde, c’est bien Navi. Alors oui, avec le temps, on oublie un peu à quel point elle n’arrêtait pas de nous les briser, mais relancez ne serait-ce que 30 minutes The Legend of Zelda Ocarina of Time et vous vous rappellerez bien vite du fait qu’elle. Refuse. De. La. Fermer. 5. Secondes. Bon, maintenant qu’on a grandi, on comprend qu’elle était nécessaire pour réussir la transposition en 3D de l’univers Zelda, et sa présence dans le scénario est tout de même attachante, alors on pardonne tout. Mais vraiment : plus jamais un perso comme ça dans nos jeux vidéo. J’en ai encore mal au crâne.
Le blagueur : Claptrap (Borderlands)
Claptrap est un peu équivalent à votre meilleur ami. C’est-à-dire que c’est la personne qui vous accompagnera jusqu’au bout… mais se foutera de votre gueule non stop en même temps. En appuyant bien là où ça fait mal du même temps, puisqu’il sait très exactement où viser. Mais faut dire aussi que Claptrap est un des sidekicks les plus drôles de notre génération de jeux, et que Borderlands serait beaucoup moins charismatique sans sa présence.
Le gars sûr : Tails (Sonic)
Si l’on devait offrir le titre du plus grand gars sûr de tout l’univers du jeu vidéo, Tails devrait obligatoirement être en tête de liste. C’est quand même le gars qui arrive en survol au moindre problème pour te tirer d’affaires dès Sonic 2, qui ne te remet jamais en question et qui fonce aussi vite que toi vers le danger. En t’embarquant en prime sur son petit avion privé des familles ! En pleine galère ou juste pour le chill, Tails est le sidekick dont on a tous besoin dans nos vies.
Le sacrifice : Yoshi (Super Mario)
Une minute de silence s’impose pour tous ces Yoshi sacrifiés au nom d’un super jump bien chaud à réaliser. Sans la bravoure du petit dinosaure, de nombreux joueurs ne seraient pas là aujourd’hui pour nous parler avec des étoiles dans les yeux de toutes leurs heures passées sur Super Mario Bros. Et n’oublions pas d’ailleurs, avant même tout cela, sa bravoure alors qu’il a protégé des bébés au front tout le long jusqu’à en devenir le meilleur allié. Yoshi, au nom de tous les joueurs : nous te remercions.
La chiale : Ellie (The Last of Us)
Parfois, un sidekick, c’est un vrai compagnon de voyage. Et dans le cas d’Ellie, c’est la personne en laquelle on a une pleine confiance, mais qui finira toujours par nous briser le cœur. Pas de sa propre faute, simplement parce que son histoire est la plus poignante qu’on ait entendu depuis longtemps, et que l’on était pas franchement prêt émotionnellement à se la prendre de plein fouet. Et oui, vous l’avez déjà deviné : ce genre de sidekick devient généralement le héros du jeu qui suit. Suivant cette logique, Atreus sera-t-il le grand héros de la série God of War un jour ? Vous avez 4 heures.
Le vrai héros : le cube de voyage lesté (Portal)
Aucun, et je dis bien AUCUN, sidekick n’a jamais été aussi bien écrit que le cube de voyage lesté. C’est le sidekick ultime : celui qui nous fait le plus rire, qui est le plus utile, et aussi le plus émouvant. Personne n’arrivera jamais à atteindre sa grandeur.
L’utile et agréable : Palico (Monster Hunter)
Monster Hunter est une expérience foncièrement faite pour être vécue en équipe. Mais heureusement, Capcom a pensé à tout et nous a offert le meilleur allié IA que l’on puisse espérer : le Palico. Les chats humanoïdes sont là autant pour nous aider à blesser la bête que nous envoyer quelques bonus importants en pleine baston, ce qui est un plus non-négligeable en solo. Et l’humour est de mise grâce à leur présence aussi ! On espère que le Chumsky, le nouveau compagnon toutou de Monster Hunter Rise, sera à la hauteur pour rejoindre l’équipe.
Monster Hunter Rise chez Micromania