Monument absolu de la culture japonaise devenu icône mondiale grâce à Dragon Ball Z, Akira Toriyama nous a quittés récemment et c’est donc Sand Land qui va faire office de lettre d’adieu. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette œuvre posthume qui a l'air de collectionner les qualités.
Bienvenue dans The World
Comme toutes les histoires sorties de l’esprit du génial mangaka, Sand Land se déroule sur une planète inconnue (qui ressemble assez fortement à la Terre) qui porte le doux nom de « The World ». Au passage, bonne nouvelle : le héros de toute une génération a travaillé main dans la main avec les développeurs pour éviter toute dissonance avec l’œuvre originale. Si tu connais déjà le manga ou l’anime (ou que tu as des notions en anglais), tu dois t’en douter, Sand Land nous emmène dans un univers où le sable est plus ou moins omniprésent. Et à la manière d’un Mad Max, l’eau est au cœur de l’intrigue.
Une aventure qui sent bon la plage
Une cinquantaine d'années avant les événements du jeu, les guerres incessantes et les catastrophes naturelles ont causé l’assèchement de la rivière qui servait de source d’eau principale au monde connu. Et de fait, ce qui n’était alors qu'un petit désert est devenu l’environnement principal (quel bonheur). Alors que Beelzebub, le fils de Satan, est en souffrance sous les 50 degrés à l’ombre, un shérif du nom de Rao débarque et lui annonce qu’il part à la recherche d’une source légendaire et qu’il est le bienvenue s’il est intéressé. Après avoir consulté son père Satan, il part avec Thief, son acolyte, et le nouveau venu. En chemin, nos « héros » vont rencontrer un nombre incalculable de personnages et se retrouver au centre (entre autres) de guerres intestines. Il vont aussi croiser Ann, qui deviendra la mécanicienne de l’équipe.
Gameplays multiples
L’extrême majorité des jeux mettent plusieurs mécaniques de jeu à disposition du joueur (oui, on sait, It Takes Two en propose un milliard fois 2) dans Sand Land, on a plusieurs cordes à notre arc pour profiter pleinement du terrain de jeu qui s’étend à nos pieds. Ici, les développeurs de ILCA ont opté pour un RPG avec une vue à la troisième personne qui permet de profiter des graphismes cartoonesques (sur Unreal Engine 5) du soft. On se retrouve donc aux commandes de Beelzebub, et on parcourt le monde avec notre fine équipe. Combats au corps-à-corps, compétences débloquables, mais aussi et surtout véhicules (blindés, aéroglisseurs, méchas et beaucoup d’autres) totalement customisables, les combats promettent de nous tenir en haleine pendant de longues heures de jeu. Quand World of Tanks rencontre Pimp My Ride et Dragon Ball Z : on obtient les phases de combat de Sand Land. Tu aimes les lance-flammes ? Libre à toi d’en installer un à l’avant de ton char d’assaut. Tu préfères envoyer 200 missiles en une seconde qui iront dessiner de belles courbes avant d’exploser au visage des ennemis ? C’est possible aussi.
En plus de l’exploration et du combat, il est possible de faire évoluer sa base au fil de notre progression dans l’aventure. On peut voir de plus en plus de PNJ et de commerçants venir s’installer, retaper les bâtiments anciennement détruits. On peut aussi participer à des courses, se lancer dans le merveilleux métier de chasseur de primes. On est sur une expérience aux multiples facettes qui donnent l’impression d’être dans un univers à part entière.
Que tu sois un amoureux de l’œuvre de Toriyama, un fan de RPG ou de jeux de combats, nul doute que le jeu édité par BANDAI NAMCO saura te prendre au dépourvu avec ses nombreuses qualités.
Sand Land débarque le 24 avril sur PS5, PS4 et Xbox Series X.