Histoire, gameplay, différences avec le jeu original… Voici tout ce que tu dois savoir avant de retourner au fin fond de l’Espagne avec ce bon vieux Léon Kennedy.
Remake ou remaster ?
Coupons court aux spéculations tout de suite : non, il ne s’agit pas d’un simple “remaster” (entendre par là une simple upgrade graphique), mais bel et bien d’un véritable remake. Et qui dit remake, dit améliorations au niveau du scénario, du gameplay et des graphismes. Tout comme cela avait été le cas avec Resident Evil 2 Remake. Passons tout ça en revue.
Ça parle de quoi Resident Evil 4, déjà ?
Attention : si tu n’as jamais joué à Resident Evil 4, passe au paragraphe suivant car ce dernier risque de te dévoiler quelques éléments clés de l’intrigue.
Resident Evil 4 (que nous abrégerons par RE4 par commodité - ou par flemme, au choix) est le sixième opus de la saga éponyme. L’histoire se déroule six ans après les événements de Racoon City narrés dans RE 2. On y incarne de nouveau l’agent spécial Leon Scott Kennedy dont la mission est simple : retrouver Ashley Graham, la fille du président des États-Unis. Cette dernière a été enlevée par une secte et se trouve, selon les informations de Leon, dans un petit village perdu en Espagne. Le beau-gosse à la chevelure impeccable va donc devoir la sauver et, en parallèle, découvrir ce qu’il se trame dans ce patelin peuplé de villageois sanguinaires infectés par une mystérieuse peste.
Tu l’auras compris, la trame originale a été conservée. Cependant, les développeurs de chez Capcom ont annoncé que quelques petits ajouts sont à prévoir au niveau du scénario. Ainsi, des cinématiques totalement inédites ont été ajoutées, certains personnages secondaires ont été approfondis et des scènes iconiques ont été améliorées. Bref, c’est le même, mais en mieux.
Le gameplay
N’aie crainte, le matériel original qui avait fait la renommée du titre est toujours bel et bien présent. Capcom s’est juste “contenté” de le bonifier au maximum. Eh oui, le RE4 original avait beau n’avoir que très peu de défauts, certains petits détails avaient (quand même) le don d’énerver les joueurs. Le meilleur exemple ? Le combo déplacement - visée. Dans l’original, il n’était tout simplement pas possible de faire les deux en même temps, ce qui s’avérait (un peu) problématique. Dans le remake, cette curiosité a été corrigée, comme le montrent les différents trailers de gameplay. Globalement, les déplacements ont été fluidifiés (bien que toujours un peu “lourds”), tout comme le corps-à-corps (à noter l’ajout d’un nouveau type de parade). Bref, tout est fait pour que l’aventure soit la plus réaliste possible.
Ce réalisme se retrouve également au niveau des armes. Dans le remake plus que jamais, il faudra gérer ses munitions et ses items avec parcimonie. Oui, même les armes blanches : Capcom a décidé de rendre les couteaux “cassables” (à l’utilisation limitée, donc). En ce qui concerne les armes à feux, la DualSense, par ses vibrations, rendra le rechargement encore plus réaliste.
Enfin, parmi les autres petites différences avec le jeu de 2005, notons l’apparition de nouveaux puzzles et la disparition de la barre de vie d’Ashley. Désormais, lorsqu’elle est abattue, elle peut être réanimée sur place (ce qui ne la rend pas moins insupportable, malheureusement).
Les graphismes
On va être clairs : le jeu, qui était déjà bien flippant dans sa version Gamecube et PS2 (avec les moteurs de l’époque), franchit un nouveau cap(com, tu l’as ?) dans l’horreur grâce aux possibilités techniques offertes par la next-gen. Cela paraît évident, mais les images de RE4 sous RE Engine, c’est quand même quelque chose.
Concrètement, toutes les textures ont été revues, notamment celles des Ganados, plus effrayants que jamais. C’est aussi valable pour les éléments du décor. Grâce au RE Engine, ils sont plus poisseux et crades que jamais, ce qui confère au remake une atmosphère vraiment très malsaine et inquiétante. Un gros travail a également été effectué au niveau de la lumière. Par exemple, dans les endroits confinés où règne l’obscurité, les nuances de noirs ont été revues. Les contrastes sont donc beaucoup plus réalistes et saisissants (prépare-toi à être souvent aveuglé par la lumière lorsque tu sors d’une zone très sombre).
Enfin, comment ne pas aborder l’aspect gore du jeu ? Grâce au moteur next-gen, balafres, blessures et autres effusions de sang n’ont jamais été aussi réalistes. Bref, tu auras (vraiment) envie de courir très vite lorsque tu entendras le doux bruit de la tronçonneuse du Dr. Salvador.
L’horreur… en VR !
Capcom a annoncé en février 2023 qu’une version VR du jeu était en développement, sans toutefois préciser de date. Celle-ci prendra la forme d’un DLC gratuit sur PlayStation 5.
『バイオハザード RE:4』のVRモードが開発スタート!
— バイオハザード(カプコン)公式 (@BIO_OFFICIAL) February 22, 2023
詳細は続報をお待ちください! pic.twitter.com/IvbZhHsWcX
La sortie du jeu est prévue pour le 24 mars 2023 sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series et PC.