Avec la sortie du film Borderlands, tous les regards se tournent vers une franchise pas forcément hyper connue du grand public. Alors histoire de ne pas se sentir perdu, voici notre fiche des personnages.
Disclaimer : n’ayant pas connaissance de la trame narrative du film, certains de ces paragraphes peuvent potentiellement contenir des spoilers.
Roland
Ayant grandi sur Promethea, la première planète où une arche a été découverte, il a toujours rêvé d’intégrer l’armée. Il finit par réaliser son rêve et commence même à gravir les échelons au sein de la Crimson Lance. Évidemment, il est ensuite trahi par un supérieur et laissé pour mort. Après s’être vengé (et être devenu à l’occasion coupable de meurtre), il décide de tenter sa chance en tant que chasseur d’Arche, c’est ainsi qu’il est l’un des premiers à monter dans le bus et à intégrer l’équipe. Au fil des jeux, il va petit à petit s’imposer comme LA figure de proue du groupe, et c’est donc avec une tristesse non feinte qu’on est là pour te le dire : Roland, c’est pas foufou comme personnage. Il en faut un, mais c’est un peu plat.
Charisme : Grâce à ses compétences au combat, Roland peut en imposer pas mal. Mais une fois qu’on le met dans une conversation, c’est tout de suite moins rutilant. Après, il a quand même réussi à séduire Lilith et à rassembler les anciens membres de la Crimson Lance et ça, ce n’est pas rien.
Potentiel comique : C’est zéro. Mais en même temps, on ne demande pas à une boussole de faire du stand-up. Il est là pour nous indiquer la marche à suivre, et il remplit son rôle à la perfection. Et justement, on imagine que le casting de Kevin Hart est là pour compenser ce manque.
Tête à claquabilité : Du fait de son côté sérieux, on va éviter de critiquer le monsieur. Il a simplement envie de faire le bien autour de lui, et même si on apprécierait qu’il se débride un minimum, on laisse passer pour cette fois.
Tiny Tina
Tiny Tina fait partie (à juste titre) des personnages préférés de la licence. Dire qu’elle a connu un début d’enfance un peu complexe est un petit euphémisme puisque ses parents ont été revendus par un psycho pour subir des expériences qui leur coûteront la vie. Et bien sûr, elle était là pour le voir avant de prendre la fuite. Après cela, on peut dire avec une petite certitude qu’elle a ce qu’on appelle communément un pète au casque.
Charisme : étant donné qu’elle n’a absolument aucun remord à faire exploser des adultes à coup de TNT, elle en impose un tout petit peu.
Potentiel comique : Même si à peu près tout chez Tiny Tina est teinté de tristesse, elle est au cœur de la plupart des moments les plus drôles des différents jeux. Entre sa façon d’oublier instantanément la mort de son “animal de compagnie” Enrique ou son rôle de MJ dans Tiny Tina’s Wonderlands, tout est parfait.
Tête à claquabilité : Certes, elle peut paraître un peu agaçante à courir partout en permanence, mais si on réalise qu’elle n’ose pas s’arrêter de bouger parce que sa mère a crié “Cours Tina ! Cours !” avant de mourir dans d’atroces souffrances… on comprend pourquoi elle ressemble à la personnification d’un couplet de Nicki Minaj.
Krieg
On reste dans la team des amoureux de la psychiatrie avec Krieg. Au départ mercenaire, il s’est retrouvé chez Hyperion au cours d’une de ses missions et, capturé par le Dr. Benedict, il a subi de nombreuses expériences. Habituellement, les sujets devenaient des psychos, obnubilés par le combat, mais Krieg a réussi à s’en sortir, se retrouvant toutefois dans un état de perpétuelle schizophrénie. Même si (comme souvent dans Borderlands) tout est issu d’une histoire tragique, on est sur un personnage assez hilarant.
Charisme : Vu qu’il y a deux Krieg, cela peut-être assez compliqué d’évaluer le capital charisme des messieurs. Celui qui est sain d’esprit et prisonnier du corps en a probablement un paquet, mais comme le Krieg de chair et d’os passe son temps à hurler “popotrain” ou “je vais insérer ma douleur dans ton âme”, c’est compliqué de se prononcer.
Potentiel comique : Avec ses phrases à peu près dénuées de sens, Krieg fait souvent office de caution humoristique. On est donc sur un bon 1000/10, et il est donc attendu au Marrakech du rire.
Tête à claquabilité : Pas touche à Krieg, sinon, vous allez tâter du vélo à jambonneau.
Lilith
On est ici sur un des personnages centraux de la série. Devenue une sirène alors qu’elle n’était qu’une enfant (pour ceux qui n’ont pas la ref, les sirènes sont des femmes aux pouvoirs incroyables, il n’en existerait que 6 dans l’univers) Lilith décida de se rendre sur Pandora à la recherche d’opportunités, et c’est ici qu’elle rencontre les personnages de Borderlands.
Charisme : Numéro 2 des Crimson Raiders (derrière Roland), elle est une des pierres angulaires de Pandora (et de la galaxie de Borderlands), en plus de ça, avec ses pouvoirs, elle a de quoi impressionner.
Potentiel comique : Comme pour son ex Roland, Lilith a d’autres préoccupations et n’est pas vraiment concentrée sur le fait de réussir à avoir le bon timing pour lâcher des boutades.
Tête à claquabilité : Elle n’a pas toujours le bon rôle, et on peut comprendre l’aversion de certains fans vis-à-vis d’elle, mais en étant incarnée par Cate Blanchett, on ne s’en fait pas pour elle.
Claptrap
Les Claptrap, c’est une série de modèles de robots créés par l’entreprise Hyperion et utilisés pour différentes tâches. En gros, on pourrait tout aussi bien être en train de parler d’un iPhone ou d’un Dyson, mais avec une bonne dose d’IA en plus. Sauf que le Claptrap du jeu (en tout cas à partir de Borderlands 2) est le dernier de son “espèce” (on t’avait prévenu, Borderlands, sous couvert de second degré, c’est tragique).
Charisme : Depuis quelques années, les robots sont parmi les personnages les plus charismatiques des jeux. Pathfinder dans Apex, GLaDOS dans Portal 2, Nick Valentine dans Fallout 4… Claptrap dans Borderlands est dans cette même lignée.
Potentiel comique : La frontière entre sarcasme et lourdeur est très fine, et Claptrap n’hésite pas à faire des allers-retours entre les deux. Il n’empêche, son côté désagréable lui offre de belles opportunités et il est très clairement top 3 en termes d’humour.
Tête à claquabilité : On l’a dit, ce n’est pas toujours facile d’être drôle et caustique, alors Claptrap, on lui met +2000 en tête à claquabilité. L’avantage (ou l’inconvénient), c’est qu’il est résistant.
On aurait pu se concentrer sur d’autres personnages, mais une fois qu’on ouvre la boîte de Pandora (tu l’as ?), c’est très compliqué de la refermer tant l’univers est riche (et intéressant). Qui fera un caméo dans le film ? Les paris sont ouverts.