Le premier titre original de Tarsier, Little Nightmares, vous est peut-être passé entre les mains. Il est temps de revenir en arrière pour vous le faire.
Little Nightmares 2 est enfin disponible, et le jeu commence à vous faire de l’œil ? Oh bien sûr, vous pouvez directement vous jeter sur lui sans forcément faire attention à l’histoire de la série. Mais pourquoi ne pas prendre cela comme une opportunité de vous plonger dans le premier épisode, qui aujourd’hui est disponible à très bas prix qui plus est. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas vraiment vieilli, déjà, mais aussi parce qu’il reste aujourd’hui une petite pépite qu’encore trop peu de personnes a touché. Little Nightmares est un jeu pourtant si particulier, si original, si incongru qu’il serait bien dommage de continuer de l’ignorer.
La peur est ailleurs
Si vous êtes comme moi, vous fermez les yeux dès qu’un jeu d’horreur est proche. Eh oui, il ne fait pas bon être fan de jeux vidéo et également être une énorme flipette. Mais Little Nightmares est plus subtile qu’un simple jeu d’horreur, et se rapproche bien plus d’une simulation d’expérience horrifique. Comprenez par là qu’il ne va pas vous envoyer des jump scares dégueulasses à tout va, mais vous plonge au contraire dans un monde sombre dont l’histoire se dévoile surtout par ses environnements. Ce que cela veut dire, c’est que même une énorme flipette comme moi n’aura aucun mal à traverser ses environnements. Tout le principe de la peur dans Little Nightmares est plutôt lié à une partie de cache-cache. C’est cette attente mesurée, le cœur battant alors que notre champ de vision est limité et que l’on sait que quelqu’un nous recherche, qui est à l’origine de ce sentiment ici. Mais sans avoir à courir pour notre vie pour autant avant cela ; on sent qu’en étant plus malin que le reste, on peut s’en sortir aisément. Rassurant un peu, n’est-ce pas ?
L’étrange Antre de Mademoiselle Six
L’autre grande force de Little Nightmares, c’est son univers. L’inspiration venue d’un Tim Burton dans ses meilleures années est assez évidente, mais ne tire pas pour autant sur le copier/coller. Tarsier a su créer un univers qui nous plonge dans les contes old school, de ceux que l’on entend constamment enfant mais qui prennent tout leur sens une fois arrivés à l’âge adulte. Lorsqu’on est entouré de mangeurs d’enfants, contrôler une petite gamine en ciret jaune pour réussir à s’échapper de l’Antre naval met tout de suite la pression. La réalisation en joue aussi, puisque le jeu semble être vu sous ce prisme justement. Tout paraît gigantesque, puisque nous voyons les choses du point de vue d’une petite enfant. Et ça fonctionne ! Qu’on se laisse plonger dans l’univers ou qu’on se contente de l’observer de loin pour tenter de le démystifier ou d’en trouver sa signification, Little Nightmares a toujours une petite surprise visuelle à nous offrir. Si vous pensiez que les jeux vidéo manquaient d’originalité ces derniers temps, il va être plus qu’important de revenir sur Little Nightmares.
Ouvert à tous
Little Nightmares est un jeu assez simple. Non pas qu’il n’a pas de défi, mais plutôt qu’il ne vous demande pas de faire un shoryuken à chaque fois que vous réalisez une action. Au fond, il reste un jeu de plateforme et d’énigme, ce qui veut dire une chose : vous pouvez le mettre dans les mains de n’importe qui. Et on sait Ô combien la force évocatrice de ce genre d’univers peut parler à de nombreuses personnes ! C’est aussi le jeu ultime à faire avec un proche ou en couple, puisque vous finirez par retenir votre souffle ensemble blottis dans votre cachette pour ne pas que le cuisinier vous récupère. Tarsier n’a pas sacrifié son gameplay pour autant, mais a plutôt choisi de le renouveler chapitre après chapitre pour nous offrir des mécaniques originales et bien senties. Et puisqu’il n’est pas très long, vous pouvez le dévorer en une soirée qui sera sûr d’être mémorable.
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