Oui, le rallye est le sport automobile ultime
Dossier
PUBLIÉ LE 27 oct. 2022

Oui,
le rallye est le sport
automobile ultime

Crédit : Nacon
Etienne C.
Etienne C.
Auteur Micromania-Zing
PUBLIÉ LE 27 oct. 2022

Polyvalence, vitesse, capacité d’adaptation : à l'occasion de la sortie de WRC Generations le 3 novembre prochain, on vous explique pourquoi les pilotes de rallye sont les cracks absolus du sport automobile.

Parce qu'ils s'adaptent à n'importe quelle situation

En France, on a tendance à minimiser l'exploit que représente un titre de champion du monde des rallyes, tant Sébastien Loeb et Sébastien Ogier ont régné sans partage sur la discipline. C'est une erreur : le WRC, est sans l'ombre d'un doute, le parcours du combattant ultime pour un pilote automobile avec des spéciales se déroulant sur n'importe quel type de surface, des conditions météorologiques changeantes et des pièges pas nécessairement identifiés malgré les nombreuses sessions de reconnaissances. « Le rallye c’est fantastique parce que c’est beaucoup d’improvisation, c’est plus du feeling et de l’anticipation, abonde l'ancien pilote Stéphane Sarrazin dans les colonnes de 20 Minutes.

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Crédit : Nacon

Dans ces conditions, être capable d'extraire le potentiel de la voiture relève de l'exploit. Même Pierre Gasly, qui s’est improvisé copilote de Sébastien Ogier dans le cadre d'une opération promotionnelle en 2019, s'en étonne. « J'étais vraiment choqué, raconte-t-il à l'Equipe. On a roulé sur une route fermée pleine de graviers et de terre à 15 km du circuit du Castellet. C'était sur une surface différente de l'asphalte et je voyais la vitesse avec laquelle il arrivait dans les virages. Je pensais qu'on allait sortir à chaque virage ! ».

Parce qu'ils sont (vraiment) calés en mécanique

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Crédit : Nacon

Si toutes les équipes disposent, assez logiquement, d'une flopée de mécaniciens intervenant tout au long du week-end, la charge de régler les problèmes mécaniques lors des spéciales incombe aux membres de l'équipage. Et pour ne pas se planter dans ces conditions extrêmes, inutile de préciser qu'il faut être sacrément calé en mécanique et connaître chaque pièce de son bolide. Imaginez sortir le cric et la roue de secours en pleine forêt alors qu'il neige ? Voire pire : inspecter chaque pièce sous le capot pour comprendre ce qui provoque un bruit bizarre dans l'habitacle depuis quelques kilomètres ? Seriez-vous capables de garder la tête froide, alors que le chronomètre continue de tourner ? Pas sûr.

Parce qu'ils font confiance à leur copilote, parfois aveuglément

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Crédit : Nacon

« Celui qui tient le volant est presque censé pouvoir piloter les yeux fermés, uniquement guidé par les notes récitées avec précision, dans le bon tempo, par son voisin » prévient Daniel Elena, ancien copilote de Sébastien Loeb, dans les colonnes du Monde. Pas simple, en effet, d'accorder une confiance aveugle à une autre personne à de telles vitesses et sur des surfaces piégeuses, surtout quand il communique dans un langage codé à base de « gauche 5 dans droite 4 » et autre « reste à l'intérieur ». Et qu'il doit s'y retrouver dans ses centaines de pages de notes préparées à l'avance, aussi.

Parce que même les pilotes de F1 les prennent pour des dingues

Oui, on peut claquer des pointes de vitesse à 350 km/h en Grand Prix et s'émerveiller devant les performances d'autres athlètes. Ce n'est pas nous qui l’affirmons, c'est Sébastien Ogier. « Je crois que les pilotes de F1 sont nombreux à penser que nous sommes des fous, s'amusait-il. Mais je ne pense pas que nous le sommes plus qu’eux ». Le débat est ouvert.

WRC Generations débarque le 3 novembre sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X/S et Xbox One.

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