Origines, profil, rivalités : l'équipe de MonPetitVilain dresse le portrait du diabolique aristocrate de poche de Resident Evil 4 avant la sortie du remake sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5 et Xbox Series X/S.
Informations générales
- Nationalité : Espagnol
- Âge : 20 ans
- Taille : 1m21
Les origines
Cheveux blancs, visage flétri et style napoléonien : Ramón Salazar a l'allure d'un sexagénaire de l’époque féodale mais n'a, en réalité, que 20 ans. Issu d'une famille aristocratique, il est le dernier descendant d'une lignée qui a combattu les Illuminados, une secte autrefois bien ancrée dans cette zone rurale espagnole et qui cultivait le « Plaga », un parasite capable de soumettre ses hôtes en prenant le contrôle du système nerveux. Depuis le démantèlement de l'organisation, les souches du virus sont enfouies sous la forteresse des Salazar qui devient, de fait, une zone stratégique pour les fidèles des Illuminados qui se sont ralliés derrière Osmund Saddler. Au terme d'âpres négociations, enfin on l'espère, le gourou persuade Ramón Salazar d’organiser une journée portes ouvertes dans l’enceinte et libérer le virus. Pour l’humanité, c’est le début des ennuis et pour Ramón, un beau doigt d’honneur adressé à son arbre généalogique.
Note : 6,3/10
Comme toutes les vieilles personnes, Ramón Salazar a la certitude que le monde tournait mieux avant. Résultat, plutôt que de retenir le négatif comme ses arrières-arrières-arrières grands-parents, il donne sa chance au produit sectaire. Quelle ouverture d'esprit.
Profil du joueur : pantin et marionnettiste
Manipulé comme un pion mais bien entouré par ses sbires, Ramón Salazar est un super-vilain inoffensif en apparence mais extrêmement vicieux, comme sa petite taille le laisse deviner. Le châtelain, qui ne brille ni par son intellect ni par ses capacités athlétiques, se repose sur les « Ganados », les infectés à la puissance décuplée sous son contrôle, pour se sortir de situations embarrassantes. Également protégé par deux « Verdugos », immenses gardes du corps insectoïdes, Ramón Salazar se contente de courir, tendre des pièges à ses invités et caler quelques punchlines pour meubler. Mais si la situation l'exige, il peut également fusionner avec la « Reine Plaga », sorte de plante géante qui sécrète le parasite sous forme de spores et dont on lui a attribué la garde. Une créature intimidante certes, mais qui peut être abattue d'une seule balle.
Note : 7,4/10
Alors que ses aïeux défendaient la valeur travail et le droit à la propriété, Ramón Salazar opte pour la paresse et se laisse porter par ses colocataires fiévreux. Pas très noble comme attitude, mais efficace.
Rivalités
Bien qu'il soit plus loufoque et atypique que fondamentalement dangereux, Ramón Salazar joue un rôle actif dans la conquête de l'humanité. Sa mission ? Infecter Ashley Graham, la fille du Président des États-Unis qui vient d'être enlevée, afin qu'elle contamine, à son tour, son père ainsi que d'autres cadres de l'administration américaine en revenant sur le territoire. Problème : Ramón Salazar se heurte à un redoutable adversaire, Leon S. Kennedy, envoyé pour la secourir et qui ne se laisse pas surprendre par ses tricks.
Note : 5,9/10
Le plan de jeu était ficelé avec des « Ganados » organisés en 4-4-2 et la « Reine Plaga » dans le rôle de super-sub, mais Salazar Jr. n'a rien pu faire face au GOAT de Raccoon City.
Vie privée
Orphelin depuis la naissance, isolé du monde, Ramón Salazar a préféré cracher sur l'héritage de ses ancêtres plutôt qu'affronter la solitude. Ce qui lui vaut l'honneur de partager sa forteresse de 800m2 avec des infectés télécommandés mais qui ont, et c'est assez rare chez les zombies pour être souligné, conservé leurs capacités cognitives. Du moins suffisamment, on l'espère, pour commenter l'actualité locale, lâcher quelques vannes à la pause café ou s'affronter au Puissance 4. La vie de château, quoi.
Note : 6,4/10
Personne ne l'a prévenu qu'il valait mieux vivre seul qu'accompagné d'infectés.
Classement MonPetitVilain :
- 1. Kang Le Conquérant : 8,3/10
- 2. Lilith, la « meneuse de démons » : 8,1/10
- 3. Ramón Salazar, le châtelain contagieux : 6,5/10