On ne va pas se le cacher : le mois d'octobre 2024 est sacrément chargé. Le genre de semaines où l'on ne sait plus vraiment quoi prendre et surtout, où l'on se dit que notre portefeuille va complètement craquer face à l'avalanche de hits en prévision : du coup, pourquoi ne pas privilégier un titre à la durée de vie gargantuesque ? Metaphor : ReFantazio semble être le candidat idéal, lui qui est un J-RPG par les développeurs des Persona et qui s'annonce… massif, mais vraiment incroyable. Du pain béni, à en croire notre ami Dr. Bit.
Article écrit par Max Cagnard
Les derniers Persona sont unanimement connus pour être de fantastiques J-RPG et l'on doit ces merveilles à Atlus, iconique studio japonais à la productivité démente. Alors que Persona 5 s'est récemment proposé à travers des spin-offs et rééditions, voilà que Metaphor : ReFantazio débarque le 11 octobre prochain sur PC, PS5, PS4 et Xbox Series. Notons qu'il s'agit d'une toute nouvelle franchise prenant place dans un univers médiéval-fantastique léché, où l'on va devoir sauver le Prince du Royaume, victime d'une malédiction, et aussi le monde tout entier par la même occasion. Un jeu de rôle à l'écriture qui s'annonce excellente, aux personnages nombreux, aux mécaniques profondes et au contenu bien dense.
À l'occasion de cette sortie, on s'est permis de demander à notre ami (fictif) Dr. Bit ce qu'il en pensait. On vous prévient, c'est un vieux de la vieille un peu dur de la feuille, mais les J-RPG sont apparemment son élixir de jouvence.
Salut les petits jeunes, ici Dr. Bit à l'appareil. Ça farte ? Alors, on joue toujours à EA Sports FC 24 ? On attend Call of Duty Black Ops 6 à la fin du mois ? On prie pour que GTA 6 arrive le plus rapidement possible ? Permettez moi de vous dire que vos désirs me paraissent… étranges. Voire tout à fait superficiels. Vous voyez, moi, j'ai commencé le jeu vidéo quand vous ne germiez même pas encore dans l'esprit de vos parents respectifs. Je vous parle d'une époque où l'on se contentait de quelques bouts de pixels pour meubler une histoire complexe aux personnages torturés, là où vous ne rêvez qu'à braquer des banques avec une cagoule rose flashy et une voiture doublée de jet-packs. Moi, à l'époque, je jouais au Final Fantasy, aux Dragon Quest, à Chrono Trigger… Ben, figurez-vous que mon secret de longévité n'a pas changé : le J-RPG, c'est (littéralement) la vie.
Je vois certains qui s'en plaignent, comme quoi on aurait trop de Persona, trop de Final Fantasy, trop d'Octopath Traveler ; que l'arrivée de Star Ocean, de Labyrinth of Galleria, de Visions of Mana et de pléthore d'autres softs du style formeraient un programme trop… chargé et même répétitif. Non, mais vous plaisantez ? C'est exactement ce dont le peuple a besoin. Du tour par tour, des embranchements multiples, des personnages aux animations parfois sommaires, voire carrément du bon gros pixel-art.
Le J-RPG, mes jeunes damoiseaux et damoiselles, c'est tout simplement l'essence même du jeu vidéo. Y jouer, c'est faire travailler ses méninges, plonger corps et âme dans des statistiques, renouer avec l'origine du Dixième Art. Ne faire qu'un avec la base permet de devenir la base. Et une base, ça ne vieillit pas.
Si vous souhaitez prendre de l'âge comme moi et surtout, ne pas tomber des nues face à l'étrange évolution du jeu vidéo avec tous ces jeux de gangsters et "fritouplèye", le J-RPG est la solution miracle. Personnellement, et j'avoue pouvoir être un modèle pour vous tous, je m'en farcis trois ou quatre par an, autant de nouveaux que possible. Je ne vois pas là un planning conséquent, mais uniquement une opportunité de ne pas oublier d'où je viens et un moyen de savoir où je vais. Le RPG japonais est une bénédiction et nous n'en aurons jamais assez : toutes ces nouvelles sorties me donnent la meilleure raison de rester en vie qui soit, tout simplement. À méditer.
Metaphor : ReFantazio est disponible sur PS5 et Xbox Series.