Des caméras, des portes qui se ferment à distance, des instruments de torture qui s’activent par eux-mêmes… On vous explique pourquoi le Château des Horreurs, lieu du dernier épisode de l’anthologie Dark Pictures “The Devil In Me”, est la maison connectée par excellence. Petit cours de domotique.
Il y a des caméras partout
Pour qu’une maison connectée soit parfaite, il faut évidemment penser, avant toute chose, à la sécurité. Eh oui, on est jamais à l’abri de cambrioleurs, de livreurs de pizza mal intentionnés ou de parents passant à l’improviste faire un “petit” coucou qui se transforme après en une demi-journée d’ennui terrible. Bref, des caméras sont donc indispensables dans une maison moderne digne de ce nom. Ce qu’à parfaitement compris le psychopathe propriétaire du château dans “The Devil In Me” qui en a littéralement placé PARTOUT. Bon, lui a un peu abusé : il en a mis surtout à l’intérieur, dans les couloirs, pour pouvoir observer ses victimes plus facilement. Habile le Devil.
Les portes n’ont pas de poignées
Bon, ça n’a pas l’air pratique comme ça… Mais en fait, si, ça l’est. Réfléchissez : pourquoi s’embêter à tourner une poignée quand on peut simplement l’ouvrir à distance ? Dans toute maison moderne qui se respecte, il y a forcément des portes qui se ferment toutes seules, à l’aide d’un bouton ou d’une télécommande. Et notre psychopathe de The Devil In Me, ça, il l’a bien compris. Bon, lui, ce n’est pas pour isoler des pièces l’hiver ou fermer sa maison à distance quand il est en vacances (une fonctionnalité que ton voisin utilise tout le temps et dont il est très, très fier), mais plutôt pour emprisonner des pauvres journalistes qui n’avaient rien demandé. Après, chacun son truc, hein.
On peut faire la cuisine à distance
Dans une maison connectée “normale”, faire la cuisine à distance reste encore de l’ordre de l’hypothétique. Bon, il existe bien des fours connectés pré-chauffables à distance depuis le téléphone (mais ça ne sert à rien, il faudra toujours lever ses fesses pour aller enfourner le poulet), des frigos tactiles qui indiquent ce qu’il te reste (mais appuyer sur un écran les mains mouillées, c’est galère) ou bien des cafetières pré-réglables (qui, malheureusement, n’améliorent pas le goût du café bas de gamme que tu mets dedans)... Mais c’est à peu près tout. Non, nous, on parle d’une vraie cuisine connectée, comme celle du méchant de The Devil In Me. Une cuisine dans laquelle des valves de gaz sont ouvertes en permanence, ce qui est assez pratique pour faire cuire des trucs, surtout quand ils sont vivants. Une fois le gaz allumé, il suffit d’appuyer sur un petit bouton, un seul, et hop une petite flamme fait tout cramer.
Il y a des hauts-parleurs dans toutes les pièces
Ce n’est pas forcément la fonctionnalité à laquelle on pense le plus quand on s’imagine une “maison connectée”. Et pourtant… Les hauts-parleurs peuvent s’avérer bien pratiques, notamment pour communiquer avec ton coloc, même quand il n’est pas dans la même pièce que toi. Tu veux qu’il fasse moins de bruit dans sa chambre ? Hop, avec une petite pression sur un bouton, tu peux lui parler depuis le salon et lui dire “Moins fort la musique, je n’entends pas ce que dit Nikos !” Dans The Devil In Me, le méchant ne se sert pas des hauts-parleurs pour parler de la Star Ac’, mais bien pour narguer ses victimes… Encore un fan de SAW qui a maté trop de films…
Tout est centralisé
C’est la cerise sur le gâteau : pouvoir contrôler TOUTE sa maison depuis un même endroit. Dans la vraie vie véritable, un petit smartphone suffit. Dans The Devil In Me, on passe sur une très grosse salle de contrôle tout droit tirée des meilleurs films de James Bond. Dedans, le méchant, qui doit sûrement dormir sur place et se gaver de popcorns, voit tout et n’a qu’à appuyer sur des boutons afin de faire griller ses victimes. Moins user-friendly qu’un smartphone, mais très fun quand même.
La sortie de The Dark Pictures Anthology : The Devil in Me est prévue pour le 18 novembre.
Retrouvez The Dark Pictures Anthology : The Devil In Me dans la boutique Micromania