Personne n’y a fait attention, mais Dynamite Entertainment a sorti un comic intitulé Banshee – I Am The Cure. Ce dernier revient sur les origines de l’apocalypse de Dying Light 2. On revient dessus pour les non-anglophones (et les flemmards).
Une suite attendue de longue date
On l’attendait depuis sept ans, mais elle est enfin là : la suite de l’excellent Dying Light ! En 2015, le studio Techland lance un jeu d’aventure à la première personne se déroulant dans une cité dont les habitants ont été transformés en zombies. C’est dans ce climat apocalyptique que Kyle Crane, membre du Global Relief Effort (GRE), tente de mettre la main sur un document sensible. Pour survivre, il est obligé de virevolter à travers la ville de Harran grâce à un système de déplacement rudement efficace. L’expérience offre ainsi un cocktail mélangeant survie, parkour et ambiance post-apo qui fait mouche auprès du public.
L’arrivée de Dying Light 2 était donc très attendue, aussi bien pour retrouver le gameplay si réussi du premier opus, que pour en savoir plus sur cette histoire de virus. Cette suite se déroule 22 ans après et commence avec une triste nouvelle : personne n’a survécu à la pandémie dans la ville de Harran. Heureusement, le Global Relief Effort, dont faisait partie Kyle Crane, est parvenu à mettre au point un vaccin qui a permis de guérir l’ensemble de la population… temporairement. Car le GRE a continué à étudier le virus en secret, laissant échapper un variant déclenchant une seconde pandémie en 2021…
L’histoire de Dying Light 2 démarre 15 ans après l’apparition de ce variant, alors que la Terre entière a été touchée et que seuls des poignées de résistants ont échappé au virus. Dans ce contexte, nous incarnons un certain Aiden Caldwell qui a décidé de se rendre à Villedor, la dernière grande ville d’Europe. Son objectif : retrouver sa sœur Mia disparue et se reconnecter avec son passé.
On vous fait un résumé de la BD !
Mais alors, si l’aventure de Dying Light 1 se déroule en 2014 et que celle de Dying Light 2 démarre en 2036, que s’est-il passé entre les deux ? Pour faire le pont, Techland a publié une bande-dessinée d’un peu plus de 50 pages baptisée « Banshee - I Am The Cure » il y a quelques mois. Celle-ci nous raconte justement la "fuite" du virus, avec de gros guillemets. Car la BD dépeint en réalité un complot orchestré par le GRE dans le but d’engranger des milliards de dollars. Vous avez la flemme de la lire ? Pas de problème, voici notre résumé !
Tout commence dans un laboratoire suisse où une équipe dirigée par le professeur Collins planche sur un vaccin contre le virus de Harran. Une scientifique reçoit les derniers résultats : 83% d’efficacité et de lourds effets secondaires. Des résultats encourageants, mais pas assez aux yeux des responsables du Global Relief Effort. Elle se fait convoquer par le directeur, un militaire, qui l’informe de la fin des recherches. La scientifique proteste et demande un peu plus de temps : « Laissez-nous encore quelques jours pour nous débarrasser des effets secondaires ! ». Mais le militaire bien old-school qui la reçoit lui explique que l’organisation a changé son fusil d’épaule : « Nous n’avons plus peur des effets secondaires, nous allons plutôt les accueillir à bras ouverts ! ». De son côté, le professeur Collins semble impuissant, soumis à l’autorité des militaires.
Un complot qui tourne mal
Les militaires foncent donc dans le laboratoire de l’équipe de recherche et fusillent l’ensemble des singes de test. Notre scientifique est sommée de faire ses cartons – ce qu’elle fait en prenant soin d’emporter un petit médaillon. Alors qu’elle s’apprête à partir en voiture, elle voit des soldats équipés de masques à gaz annoncer à la population qu’un vaccin va leur être administré dès maintenant sous forme de gaz. Elle comprend que quelque chose de dangereux se trame et fuit en voiture le plus vite possible pour éviter le nuage jaune qui envahit la ville. Tandis que notre héroïne s’échappe, les civils se transforment petit à petit en zombies, sous le regard du chef des militaires qui a tout orchestré. Ce dernier explique au professeur Collins qu’il s’agit d’une pirouette destinée à récolter des milliards en vendant un vaccin à l’ensemble de la population.
De son côté, notre héroïne s’est réfugiée chez son ancienne petite amie. Bien décidée à terminer son travail, elle sort de son médaillon une clé USB contenant l’ensemble de ses recherches. Elle se remet alors au boulot et finalise son vaccin. Avec cette arme en poche, elle se rend en compagnie de son amie au siège du Global Relief Effort qui organise une petite sauterie pour fêter le succès de sa terrible opération. Les zombies ont désormais envahi les rues et, au sommet d’une tour, la scientifique retrouve le chef des militaires qui lui révèle son plan et exige que le vaccin lui soit remis. Refusant de coopérer, elle se fait asperger d’un gaz faisant d’elle un zombie. Alors qu’elle sent son corps muter, l’héroïne confie son médaillon à son amie, avant de se jeter du haut de la tour. Le vaccin est désormais entre les mains de son ex-amante qui, également touchée par le gaz, se transforme en zombie. Sur la dernière page de la BD, nous voyons une abomination parcourir les rues avec le fameux médaillon autour du cou…
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