Chris Webber, Reggie Miller... Focus sur les joueurs qui doivent, comme Michael Jordan, être célébrés par la série NBA 2K.
Douze ans après, 2K Games remet ça. Introduit dans NBA 2K11, le « Jordan Challenge » revient dans le dernier volet de la franchise, disponible depuis le 9 septembre sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X/S, Xbox One et Nintendo Switch. Envisagé comme une campagne solo, le « Jordan Challenge » propose de revivre les temps forts de la carrière de « His Airness », de son titre NCAA en 1982 à son shoot victorieux lors du Match 6 des finales NBA de 1998. Une carrière d'anthologie condensée en quinze matchs, avec des commentaires de légendes de la NBA et un rendu visuel d'époque. « Le Jordan Challenge n'est pas simplement une version modernisée du jeu avec des équipes et des uniformes classiques, promet l'éditeur. Nous avons exploré, étudié et effectué des modifications majeures dans le jeu pour qu'il corresponde à chaque époque, afin que chaque match soit un voyage dans le temps à travers l'histoire de la NBA ». Pour la nouvelle génération, qui n'a pas eu la chance de le voir évoluer sur les parquets, c'est l'occasion de comprendre pourquoi « MJ » est considéré, à juste titre, comme le « Greatest of All Time ». Cela dit, même avec son immense carrière, il n'est pas le seul joueur méritant un hommage dans NBA 2K. Voici notre sélection.
Chris Webber : le fabuleux
28 years ago today, Chris Webber called a timeout Michigan didn't have.
— ESPN (@espn) April 5, 2021
The Fab Five ended up losing the NCAA title to UNC.
(via @30for30) pic.twitter.com/0ZFYd2yq5p
Il est l'une des plus grandes énigmes de la NBA et l'un des joueurs les plus polyvalents de sa génération malgré sa carrure imposante (2,08m). Capable de shooter à mi-distance, conclure dans la raquette, collectionner les rebonds et les « assists », Chris Webber a des statistiques indécentes : 20,7 points, 9.8 rebonds et 4.2 passes de moyenne en carrière. Il est surtout l'un des membres éminents du « Fab 5 », équipe universitaire mythique qui a perdu deux finales consécutives en 1992 et 1993 et fait l'objet d'un documentaire acclamé sur ESPN. Un mode consacré au choix n°1 de la Draft 1993 permettrait, notamment, de revivre la seconde finale contre l'Université de Caroline du Nord où, à 11 secondes du terme, il demande un temps mort alors que son équipe n'en dispose plus. Le « Webber Challenge » pourrait, aussi, s'attarder sur la finale de conférence Ouest perdue contre les Los Angeles Lakers en 2002, ses affaires extra-sportives ou sa première saison au sein de la franchise de Golden State.
Reggie Miller : le fidèle
Plutôt que de s'attarder sur la carrière d'un athlète qui amasse les titres comme on collectionne les timbres, pourquoi ne pas s'intéresser à l'un des nombreux « rois sans couronne » de la NBA ? Arrière mythique des Indiana Pacers dont il reste, à ce jour, le meilleur marqueur, Reggie Miller était un joueur décisif, loyal et capable d’enchaîner les tirs à trois points avec une nonchalance presque inégalée. Un mode dédié à cet adepte du « trashtalk » permettrait de revivre les rencontres épiques entre les Pacers et les Knicks. Comme ce premier match des demi-finales de Conférence Est en 1995, où Reggie Miller marque 8 points en 9 secondes et arrache, seul, la victoire. Mieux encore : les joueurs de NBA 2K pourraient vivre sa seule finale NBA perdue, en 2000, contre les Los Angeles Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O'Neal ou l'épisode de la bagarre générale de 2004, qui a fait l'objet d'un épisode dans la série « L'Envers du Sport » sur Netflix.
Isiah Thomas : le rival
Meneur de poche (1,85m) des Detroit Pistons, une équipe réputée pour sa rudesse, Isiah Thomas en a longtemps été l'emblème. Il est, surtout, l'un des principaux artisans des titres NBA glanés en 1989 et 1990. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire à son poste, Isiah Thomas a assumé le rôle de rival n°1 de Michael Jordan sur le parquet. Bête noire du G.O.A.T, il fut l'un des rares à l'avoir privé de finale NBA avant le règne des Chicago Bulls. Entre les deux hommes, la hache de guerre n'a jamais été enterrée. C'est d'ailleurs, parait-il, ce qui a privé Isiah Thomas d'une sélection dans la Dream Team des Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone. Un retour sur sa carrière permettrait de s'imprégner de cette rivalité entre Chicago et Detroit, le côté « bad boys » des Pistons mais aussi son expérience, moins clinquante, de coach en NBA au début des années 2000.
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