Black Myth: Wukong a tout d’un sérieux candidat au GOTY. En plus de son gameplay et de ses graphismes, l’action-RPG se repose sur le folklore chinois et La Pérégrination vers l’Ouest. Comme on est de gros chauvins, on a décidé d’imaginer des jeux inspirés des légendes françaises. Et toc !
En plus d’être dans League of Legends, voilà que Wukong a droit à son propre jeu ! Pire ! Le soft a l’air incroyable. Voir ça, en tant que Français et créateurs de mascottes de folie (des bisous aux Phryges et à Footix), ça nous rend malade. Voici donc notre contre-attaque avec nos jeux tirés du folklore franchouillard.
La Dame Blanche/abbaye de Mortemer
C’est l’heure de cacher les enfants (ou les adultes qui sont hésitants à embrasser des facehuggers). La légende de la Dame Blanche a pris de nombreuses formes et a donc été contée dans une myriade de lieux. Mais nous, on s’en réfère ici à l’Abbaye de Mortemer, là où aurait été aperçue le fantôme de Mathilde l’Emperesse. La princesse normande, dégoutée à l’idée de partir vivre à l’étranger (puisque mariée à Henri 1er d’Angleterre), serait revenue à sa mort pour hanter les lieux.
Du coup, puisque la suite met 50 ans à voir le jour, on est assez chauds pour un remix d’Alien: Isolation dans l’Abbaye. Et si on n’a pas le budget, on se contentera d’un reskin de Slender Man, mais c’est quand même beaucoup moins stylé. Nous, on veut être pourchassé par un fantôme qui nous en apprend un peu plus sur sa vie passée au fur et à mesure des parties de cache-cache. Histoire de faire les choses bien, on confierait le projet à Creative Assembly.
Barbe Bleue
On reste dans l’horreur puisqu’apparemment, tout ce qui passionnait les gens à l’époque, ce n’était pas la téléréalité mais plutôt ce qui faisait couler des gouttes de sueur dans le cou. Barbe Bleue, c’est un sympathique mari qui avait la manie de tuer ses femmes. Après, il leur avait bien dit de ne pas ouvrir une des portes de son château… Comme quoi, la confiance c’est important.
Puisque Barbe Bleue avait une clef magique, on voudrait proposer à Arkane Lyon de s’occuper de donner vie à notre pépite. On incarnerait un Barbe Bleue oscillant entre le bien et le mal et équipé de quelques pouvoirs bien chouettes pendant qu’il est pourchassé par la garde locale. Les développeurs français aiment bien les twists, et surtout, ils pèsent quand il s’agit d’imaginer des niveaux originaux aux mécaniques bien huilées (en plus d’un système de combat très, très cool).
La Bête du Gévaudan
Grosse surprise, il est encore question de dangerosité, de décès et de tragédie ! Comme tu dois déjà le savoir, la légende de la Bête du Gévaudan nous vient tout droit de la Lozère où, entre 1764 et 1767, pas moins de 88 agressions auraient été recensées. Et attention, on parle quand même d’attaques qui sont souvent mortelles. Est-ce que c’était un loup ? Un gros chien mort de faim ? Un tueur en série qui maquillait ses meurtres ? Dans tous les cas, ça a fait les choux gras de la presse de l’époque.
Après d’âpres débats, on a décidé de partir sur un jeu de survie/craft d’inspiration médiévale aux touches fantastiques et tower defense. Tu amasses des ressources, accomplis diverses quêtes, construis ta baraque, château ou village, et la nuit tombée, la bête et tous ses potes tentent de prendre d’assaut ta demeure. Pour réaliser ce chef-d'œuvre, on a pensé à Klei, les petits génies derrière Don’t Starve, histoire d’avoir une direction artistique aux petits oignons.
Jean de l’Ours
Pour cette dernière légende moins connue, on se dirige vers la frontière sud de l’Hexagone et plus particulièrement les Pyrénées. Ce conte, comme son nom l’indique, démarre avec un ours qui enlève une jeune femme avant de l’enfermer dans sa tanière à l’aide d’un gros rocher. Au fil du temps, la dame et la bête vont finir par donner vie à un petit, et tu l’auras compris, il s’agit de Jean de l’Ours. Mi-homme mi-bête, il réussit à libérer sa mère et part explorer le monde.
Traité comme un paria à cause de sa difformité et de sa force surhumaine, le pauvre Jean se retrouve souvent tiraillé par sa double nature. Il a beau essayer d’aider les autres, il lui suffit de faire preuve de maladresse pour semer la mort autour de lui. Open world, relations compliquées avec les humains, puissance hors normes, folklore et cadre médiéval… Le fit avec CD Projekt est évident. Est-ce qu’un witcher est plus classe à incarner qu’un demi-ours ? Ce sera aux joueurs de décider. En tout cas, pour nous, c’est day one !
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