À l’occasion de l’arrivée de Disgaea 6 : Defiance of Destiny sur Playstation, on a décidé de vous faire le résumé rapide de chaque épisode clé de la saga ! Et il s’en passe des choses…
Attention ! Ce résumé peut contenir des spoilers des cinq premiers épisodes de la saga Disgaea.
La saga dure depuis 2003 et a révolutionné le genre du tactical RPG ou SRPG (strategy RPG). Très populaire au Japon, la série Disgaea se démarque par son humour omniprésent et par sa possibilité d’atteindre des niveaux complètement fous. Quand des RPG s’arrêtent au level 100, Disgaea propose d’aller jusqu’au niveau 9999, rien que ça. Et en plus, les 6 jeux canons ne se suivent pas directement, on peut commencer à n’importe quel épisode.
À la conquête du Netherworld
Une chose rassemble les opus : un fil rouge. Et quel est-il ? Eh bien, la plupart des protagonistes veulent les mêmes choses : mettre un terme au régime actuel du Netherworld et devenir Overlord. Ça rappelle pas mal l’histoire du dernier titre de From Software. Et pourtant, ce n’est pas facile de devenir calife à la place du calife - demandez à Iznogoud…
En tout cas, c’est le prince du Netherworld (Sous-monde en VF), le démon Laharl, qui lance le bal dans Disgaea : Hour of Darkness, sorti en 2003. Alors qu’il se réveille d’une longue sieste de 2 ans, il remarque que son père, Overlord de métier, est mort entre-temps. Alors, il veut récupérer le trône qui lui est dû, normal quoi. Mais il s’avère être occupé par le démon Vyers. Quel culot ! Bref, accompagné de son amie démone Etna et de Flonne, originaire de la cité Celestia, il finit par récupérer son trône. Le mal triomphe d’un autre mal. Laharl retrouve son poste de démon numéro uno !
Dans sa suite directe, Disgaea D2 : A Brighter Darkness, un spin-off sorti 10 ans plus tard, rien ne va plus pour Laharl. Il est Overlord, jusque là c’est cool, mais il a du mal à se faire respecter par son peuple. Les gens en ont marre de le voir se pavaner sur le trône, des anciens employés de son père montent une coalition et décident de renverser le pouvoir. Comment s'y prennent-ils ? En foutant le bordel dans le Netherworld. Et en plus, ils détruisent les statues de Laharl par la même occasion. Ce qui a tendance à bien l’énerver ! Ça peut se comprendre, de si belles œuvres d’art… Dans tous les cas, il repart à l’aventure avec ses copains, met un terme aux actions révolutionnaires, et remet en place ses statues. On ne rigole pas avec ça !
Le Vaudeville du jeu vidéo
Les 13 chapitres de Disgaea 2 : Cursed Memories, c’est une toute autre histoire. Il y a deux intrigues pour le prix d’une ! On suit le jeune humain Adell dont le village, Veldime, se retrouve démonisé à cause d’un bougre pas très sympatoche, et accessoirement Overlord, nommé Zenon. Le pauvre perd tout : famille, ami, poisson rouge, finito ! Ils deviennent tous des démons. Mais un beau matin, Adell en a marre et il décide de tout récupérer, parce que ça va bien au bout d’un moment ! Après une invocation par la mère d’Adell (qui n’est pas morte) de Zenon qui tourne mal, c’est finalement la jeune Rozalin, fille de l’Overlord, qui apparaît. Et là, c’est quiproquo ! Rozalin veut rentrer chez son papa et Adell veut le tuer… “Faisons la route ensemble”, et ils l’ont fait ! Le duo le plus improbable du monde.
Retour à l’école !
Dans Disgaea 3 : Absence of Justice, on retourne sur les bancs de l’école. Oubliez l’image qu’on connaît de ce lieu d’érudition. Ici, on est chez les démons, alors on commence les cours à minuit, nos profs sont des Overlords, on commet des meurtres, on fait des Battle Royale l’après-midi, etc. On s’éclate quoi ! Ah et ceux qui ne viennent jamais en cours et qui sont férus de bagarre et autres activités sanglantes, sont considérés comme de bons élèves. Mais Mao, notre protagoniste, n’aime pas l’école. Ou, du moins, cette version de l’école. Il rêve de devenir un bon gars. À force de lire des trucs dans lesquels le héros tue le vilain Overlord, et d’être exposé à des messages sur l’amour et la justice, il commence à y croire le bougre ! Il s’est mis en tête qu’il en deviendrait un (héros) et tuerait le seigneur du Nether (pas celui de Minecraft). Le frein là-dedans ? Bah c’est son père, l’Overlord ET directeur de l’académie… Personne ne le prend au sérieux, et pourtant, du haut de ses 1,8 million de QI démoniaque, il sait ce qu’il veut. Sauf que ça ne plaît pas à sa rivale de l’école, Raspberyl, craignant que sa notoriété en prenne un coup. Mao finit quand même par obtenir son titre d’Overlord et même de devenir directeur de l’académie. Finalement, ça paie bien d’être un héros !
Disglevania
Pour les humains, les démons ne font plus si peur dans Disgaea 4 : A Promise Unforgotten. Et dans le Netherworld, la peur humaine est une énergie qui donne des pouvoirs aux démons. On se croirait dans Monstres et Compagnie, pas vrai ? Bon, tout ça ce n’est pas très pratique pour le vampire Valvatorez, notre anti-héros, qui est enfermé dans la prison Hades, à se nourrir du sang de sardines. En attendant un avenir radieux, il enseigne les valeurs netheriennes aux Prinnies, des créatures ressemblant à des pingouins qui sont la réincarnation d’humains ayant mené une “mauvaise” vie. Sauf que ça gronde du côté du gouvernement corrompu du Netherworld et les Prinnies, au dernier jour de leur apprentissage, se retrouvent enlevés par un vortex chelou. Et ce n'est pas pour les emmener dans un endroit splendide comme un bouchon lyonnais, mais plutôt pour les exterminer ! Ce n’est pas bon pour les affaires de Valvatorez, qui s’empressent de monter un coup avec divers alliés pour défaire le gouvernement. Ce qu’il arrive à faire, sauf que, finalement, le plan est bien pire que ça… La destruction de la Terre, ça vous parle ? Là, on n’est pas dans un film de Roland Emmerich, c’est même un humain qui veut orchestrer ça. C’est reparti pour Valvatorez et ses copains qui réussissent haut la main à rester en vie dans la mort, c’est déjà ça !
Game of Netherthrones
Pas un, pas deux, pas trois… Mais bien des centaines de Netherworlds dans Disgaea 5 : Alliance of Vengeance. Et chacun d’entre eux est bien évidemment gouverné par un Overlord différent, possédant chacun une attaque ultime de fou, les Overload, qui se refile de chef en chef. On suit les aventures de Killia qui se retrouve dans le Netherworld du seigneur Goldion, qui l’a gentiment accueilli après la mort de son père. Franchement sympa. Goldion est le détenteur de l’Hyperflux (un nom qui déchire), un Overload d’arts martiaux méga puissant. Et il veut l’enseigner à Killia, sûrement parce qu’il a vu tous les films de Bruce Lee. Le problème c’est que Void, son propre fils, est particulièrement jaloux de Killia et ne veut pas que le jeune démon récupère ce pouvoir. Alors qu’il a déjà le pouvoir d’aspirer ceux des autres ! Alors qu’est-ce qu’il fait pour le récupérer ? Il fout le bordel, évidemment. Il devient Void Dark (un pseudo beaucoup trop stylé) et monte l’Armée de Lost, avec quelque 10 milliards de soldats. Sans oublier qu’il finit par récupérer l’Hyperflux. Pas trop fumé le gars…. À partir de là, la guerre est déclarée. Parce que Void Dark ne veut pas s’arrêter là, hein. Il veut récupérer les pouvoirs de tous les Overlords des Netherworlds ! Killia et ses copains montent donc une armée rebelle : la Horde Insoumise. C’est un peu le Luke Skywalker de Disgaea. Et il met un terme à cette guerre, faisant revenir à la vie au passage son amoureuse et fille de Goldion, Liezerota.
Vous voilà à jour dans les histoires de Disgaea et prêts à attaquer le sixième opus. Comme expliqué plus tôt, on peut commencer les jeux dans le désordre car les intrigues ne se suivent pas. En bref, ce qui vous attend dans Disgaea, c’est de l’humour, de la stratégie et des démons. Un cocktail gagnant !
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