Parfois, comme Red Faction et Dead Space, une licence vole trop près du soleil avant de se brûler les ailes. Mais dans d’autres cas, façon avec Killing Floor, elle continue de satisfaire les joueurs dans l’anonymat le plus total ou presque. Avec la sortie du troisième jeu de la franchise, on se penche sur ces pépites qui sont en mal de représentativité.
Killing Floor III
Sorti en 2009, Killing Floor est un jeu coop qui a marché dans les pas de Left 4 Dead. On rejoint ses potes, on s’arme, et on affronte des vagues d’ennemis plus dégueux les uns que les autres. Petit twist toutefois, on se déplace moins que dans le soft de Valve, et surtout, un peu comme dans le génial GTFO, la difficulté est rehaussée. 15 ans plus tard, les développeurs de chez Tripwire (à qui on doit aussi Red Orchestra et Rising Storm) sont de retour avec le troisième jeu de la licence.
Jouissif (ou terrifiant) au possible, Killing Floor est vraiment ce pote qui est toujours là dans les moments compliqués. En 2 minutes, on peut lancer une game et se défouler comme un malade. D’ailleurs, puisqu’on parle de se défouler, le métal qui vient accompagner les parties n’est pas de trop. Il n’empêche, avec sa difficulté et son système de classes, il y a toujours un peu de place pour la subtilité et la profondeur de gameplay. Mais bizarrement, comme les autres que l’on va citer ci-dessous, Killing Floor n’a jamais vraiment explosé aux yeux du grand public.
Fable
La licence Fable prépare un retour pour 2025 (ou 2026), et malgré des ventes plus que sérieuses sur les trois premiers opus, on ne peut pas vraiment parler de franchise hyper connue, pour la simple et bonne raison qu’elle a toujours été une exclusivité Xbox (et jamais portée sur PC). On est absolument désolés pour la guerre des consoles, en tant que pacifiste-agressif, on ne prendra pas parti, mais de fait, on peut la qualifier de licence “de l’ombre”. Tous ceux qui y ont joué ont adoré, mais il faudra probablement attendre le prochain RPG pour réellement considérer le monde d’Albion comme un jeu grand public. Allez, pour le plaisir, autant se remettre le dernier trailer.
Yakuza/Like a Dragon
En 2020, on l’avait prédit : “Yakuza va exploser chez nous”. Et pourtant, 5 jeux plus tard, ce n’est toujours pas le cas. Est-ce que c’est dû à certains mini-jeux loufoques ? Aux combats en hack’n’slash puis au tour par tour ? Chaque trame narrative est géniale, on a eu droit à un paquet de protagonistes charismatiques, l’humour est bien présent, et pourtant, même si elles sont “bonnes”, les ventes n’explosent pas comme un The Witcher III ou un Skyrim. En tout cas, si tu n’as pas eu la chance de goûter à la franchise, fonce.
Like A Dragon: Pirate Yakuza In Hawaii est disponible sur PS5 et PC.
Like A Dragon: Pirate Yakuza In Hawaii
Orcs Must Die!
Pour la franchise Orcs Must Die!, même si elle est blindée de jeux de qualité, on comprend assez logiquement pourquoi elle passe parfois inaperçue. Le genre du tower defense n’est pas forcément ce qu’il y a de plus commun, et malgré l’ajout de la coop, beaucoup préfèrent mettre des têtes sur Call of Duty que de se retrouver avec des potes à poser des pièges pour protéger un château. Pourtant, les jeux sont extrêmement satisfaisants entre la diversité des armes à disposition, les classes et leurs spécialités (mage, tank, tireur), la découpe des ennemis, la difficulté graduelle, et surtout le fait de jouer à plusieurs en vocal.
Blood Bowl
On reste sur les orcs avec Blood Bowl. Dans l’univers de Warhammer (et éditée par Games Workshop), Blood Bowl est un mélange entre échecs, jeu de dés, football américain, le tout avec une petite sauce boucherie bien chère à Warhammer. On choisit une équipe parmis toutes les civilisations disponibles (elfes, nains, rois des tombes kings, norses etc etc), et on se donne rendez-vous sur le terrain pour des parties endiablées. Cette licence est archi spécifique, et on comprend donc que Blood Bowl ne soit pas scandé à chaque événement vidéoludique, mais on est quand même sur une pépite (qui a connu un lancement désastreux avant de se relever).
Blood Bowl III est disponible sur PS5, Xbox Series, PS4 et Xbox One.
Risk of Rain
On part dans le monde magnifique des roguelikes, parce qu’en matière de pépites qui restent tapies dans l’ombre (comme Bernard), ce sont vraiment des spécialistes. Sorti en 2013, Risk of Rain a été applaudi de toute part, mais n’a jamais vraiment explosé. Son petit frère, Risk of Rain 2, a vu le jour en 2019. Lui aussi, malgré un contenu monstrueux (13 personnages, 8 niveaux de difficulté), n’a jamais attiré les masses. On est sur un shooter-plateformeur en 3D jouable en coop au gameplay hyper profond, et surtout passionnant. Un bon gros jeu sur lequel passer des centaines d’heures.
We Were Here
Avant A Way Out, It Takes Two, Split Fiction et autres pépites de coop signées Hazelight, l’une des références en la matière se nommait We Were Here. Si tu as un pote/une copine, et que tu aimes résoudre des énigmes et décrire des formes rocambolesques par talkie-walkie, c’est une licence tout simplement géniale à laquelle trop peu de joueurs ont touché.