Certains jeux n’ont pas vraiment besoin d’une histoire pour briller. Mario Party, Tetris, Minecraft, Rocket League… parfois, le gameplay se suffit à lui-même. À l'approche de la sortie de Just Dance 2025, on fait le point sur le lore de la franchise (oui oui).
La narration dans The Witcher III, dans God of War ou Red Dead Redemption 2 est incroyable ? Peut-être. Mais ça, c’était avant de découvrir le mode histoire de Just Dance ! Depuis quelques années, Ubisoft s’est mis en tête de développer sa série en ajoutant une touche narrative, et même si les personnages sont incapables de parler, on peut le dire clairement : le taff est impressionnant.
L’histoire commence avec l’édition 2023 de Just Dance. Avec la grosse mode des univers multiples, Ubisoft s’est pris au jeu et a lancé son mode Enter the Danceverses. Dedans, on y découvre Sara, une jeune femme qui passe très clairement la meilleure soirée de sa vie, puisqu’elle regarde ses potes jouer à Just Dance. À l'image, elle y voit un danseur du nom de Wanderlust, faisant mumuse avec une mini boule disco. Celle-ci sort de l’écran, et notre héroïne la ramasse avant de se retrouver happée par la télé. Si tu as vu le Jumanji de 95, n’aie crainte, la dame a l’air tout à fait heureuse de se retrouver au beau milieu d’un jeu fluorescent avec un bonhomme qui ressemble au génie d'Aladdin version prof de fitness.
Niveau après niveau, elle rencontre plusieurs coachs, et façon manga, elle leur pique leurs moves de danse pour progresser. Sauf qu’à un moment, une figure sombre et gigantesque apparaît pour enlever ses nouveaux amis. Terrible.
Cette figure, c’est celle de Night Swan, l’antagoniste du jeu. Oui, à chacun son Thanos, même dans un jeu de danse. Elle monte sur scène, danse sur Witch d’Apashe, et transforme petit à petit chaque coach en oiseau. Ça, c’est pour Tchaïkovski et la culture. On a beau imiter maladroitement les mouvements de personnages multicolores, les développeurs ont trouvé le moyen de placer des références à des ballets du XIXe siècle. À la fin de son show (sur Witch d’Apashe), elle ouvre des portails, et son armée de piafabecs se répand un peu partout.
Pour info, Night Swan est une ancienne ballerine ratée (n’est pas Benjamin Millepied qui veut), et elle l’a plutôt mal pris. Elle veut donc se venger et pourrir quiconque aime danser. Pas de pot, son fiston, Jack Rose, veut y consacrer sa vie.
Pendant ce temps-là, notre héroïne et son pote Wanderlust cherchent à recruter des danseurs pour affronter l’armée de Night Swan. C’est Avengers on te dit. Et ils vont même tenter de recruter le pauvre Jack Rose. S’ensuit une terrible bataille, au cours de laquelle chaque coach fait des battles contre les minions de la méchante. À chaque victoire, les ennemis retrouvent leur forme humaine. Après cela, c’est l’heure du-du-du-duel face à Night Swan, qui finit par s’enfuir face aux coachs et à leur bonne humeur débordante (on la comprend un peu). Après une dernière danse (un vertige puis le silence), Sara est renvoyée dans son monde.
L’année dernière, plutôt que de nous offrir un bête rematch, Ubisoft a changé son fusil d’épaule en donnant les clefs à Night Swan. L’un après l’autre, elle a réussi à convertir tous les héros, y compris cette pauvre boule disco qui n’avait rien demandé à personne ! Une nouvelle fois, Sara s’est transformée en programme télé, mais pour danser aux côtés de la Dark Vador des dancefloors. Après avoir mis son plan à exécution, tout le monde danse sur une cover de Tainted Love, et la troupe (en version emo) part à bord d’un bateau en forme de cygne. Que se passe-t-il ensuite ? Il va falloir passer sur la version 2025 pour avoir (peut-être) la réponse.
Just Dance 2025 est disponible sur PS5 et Nintendo Switch.