Avis aux rôlistes ! Les JDR sur table sont une source infinie de contenu, d’idées et de fun. Alors ça donne quoi quand on les adapte au jeu vidéo ?
Un mariage conséquent
Dans le jeu vidéo, le RPG (ou role playing game dans la langue de The Rock) est légion. La quasi totalité des jeux actuels ont des éléments de RPG, que ce soit dans la gestion des compétences, la création de son personnage, les choix à faire, etc. Les JDR sur table, avec des copains et un maître du jeu, sont beaucoup plus complexes à mettre en place : il faut être plusieurs, prendre le temps, trouver un MJ compétent… Mais le jeu vidéo propose parfois d’implémenter ce modèle dans son gameplay. Et on peut dire que c’est une recette qui fonctionne plutôt bien. Dans un JDR sur table, tout se joue sur les embranchements et les actions des joueurs. Et la même chose se retrouve dans un jeu vidéo. Quand on dit que quelqu’un est “RP”, cela signifie qu’il adapte ses choix et sa vision à l’univers vidéoludique. Par exemple : le youtubeur Bob Lennon, dans son Let’s play de Skyrim, joue un barbare maniant la hache et la magie de feu. Jusqu’au bout, il garde la vision qu’a son personnage et les choix qu’il pourrait faire. Et ça, c’est un aspect commun au JDR sur table.
Dans Tiny Tina’s Wonderlands, c’est encore différent. En effet, c’est plutôt un genre d’Inception du JDR dans un jeu vidéo. Tina tient le rôle d’un maître du jeu et importe ses idées dans son histoire. L’imaginaire de l’adolescente fait le tout et le joueur suit, mais avec quelques aspects imprévisibles, Tiny Tina oblige.
C’est ton destin !
Le JDR papier, c’est un peu comme un jeu de destin. Ce dernier se joue à coup de dés. Selon les points de compétences attribués à la classe du personnage, soit ce sera une réussite, soit un échec. Et ensuite le maître du jeu réécrit l’histoire et la suite des événements. Évidemment, il a toujours préparé les éventualités, mais parfois les joueurs sont un peu farfelus et imprévisibles. Et c’est ça qu’on aime dans un JDR papier. Alors incorporer cet aspect dans le jeu vidéo est une idée qui lui va bien. Le joueur forge son jeu, il fait ce qu’il lui plait car c’est son aventure, mais évidemment le destin n’est pas toujours sympa. Mais cela permet de voir si on a les capacités pour s’adapter à toutes les situations. Par exemple dans Tiny Tina et la Forteresse du Dragon : L’aventure merveilleuse, ramasser une arme se fera via un jet de dés. Si c’est une réussite, on aura l’arme voire même une meilleure, et si c’est un échec, boom. Ne pas savoir de quoi sera fait le jeu permet de se préparer et d’avoir toutes les cordes à son arc. Bon, c’est souvent super stressant, mais toujours fun.
Pas de limites ?
Dans une partie de JDR sur table, les idées fusent, les copains racontent des choses improbables et les rires éclatent. Et quand cet aspect se retrouve dans un jeu vidéo, cela fait se sentir entouré, même quand on joue en solo. De plus, tester les limites d’un JDR est possible dans le jeu vidéo, a contrario d’une véritable partie sur table ! On peut voir ce que les scénaristes ont préparé pour chaque embranchement qu’on prendrait, et si tout a été écrit ou non. Alors qu’un MJ humain, lui, peut toujours improviser. C’est dans ces moments-là qu'on se rend compte que beaucoup de choses sont écrites et si on peut tout explorer, ce ne sera que bénéfique et jouissif. Le JDR sur table et le jeu vidéo sont vraiment faits pour s’entendre.
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