Avec la sortie de Fort Solis, la famille des survival-horror se déroulant dans l’espace compte un petit nouveau dans ses rangs. Entre Alien: Isolation, Prey ou encore Dead Space, ça commence à faire du monde. Si vous voulez tenter l’expérience, voici quelques conseils pour ne pas tomber dans le vide intersidéral au premier boulon mal vissé.
Tu peux poser la question à Ellen Ripley : la survie dans l’espace n’a rien de simple. Pour preuve, à chaque fois qu’un jeu s’y déroule, c’est la loi de Murphy dans tous les sens. Absolument tout ce qui peut mal fonctionner finit par se casser et c’est à nous, le gentil protagoniste, d’aller fourrer le nez dans les pires endroits pour tout remettre en état. Alors la prochaine fois que tu te retrouves dans une station semie abandonnée dans l’obscurité la plus totale ou presque, suis ces quelques indications.
Ne jamais, jamais, jamais s’approcher des conduits de ventilation
Ça peut sembler évident, et pourtant… combien d'astronautes surentraînés se sont fait arracher la tête en regardant béatement une bouche d’aération dont s’échappait un liquide suspect ? Beaucoup trop. Que ce soit dans Dead Space ou Alien, ces zones sont le terrain de jeu numéro un des ennemis. En tant que personne ayant poussé le hurlement le plus aigu jamais entendu depuis le dernier album de Mariah Carey, tu peux me faire confiance. Évidemment, le jeu fera parfois exprès de vous faire emprunter l’un de ces passages chaleureux, alors on s’accroche, on serre les dents et on ne traîne pas !
Ne pas s’attacher aux gens
Les PNJ, c’est un grand classique du jeu vidéo d’horreur. Nécessaires au bon déroulement de la trame, ils sont un peu comme les supporters : en tribune, il y a du monde pour critiquer les joueurs, mais alors si le lendemain ils en croisent un au supermarché, y a plus personne (si ce n’est pour faire un selfie). Ne vous formalisez pas, les PNJ de chaque survival sont là pour deux choses : vous expliquer quoi faire et vous montrer à quel point le prochain ennemi a des dents acérées. Alors comme de toute façon, dans 10 minutes tu vas te retrouver tout seul dans un vaisseau ou une station spatiale plongée dans le noir, à quoi bon faire la causette avec Jean-René, postier de l’espace…
Bien penser à prendre son Bipotron - 3000
L’ambiance sonore est un élément crucial des jeux d’horreur. Histoire de donner du rythme, un gadget sera souvent proposé au joueur. Dans Alien: Isolation, vous pouvez par exemple avoir une idée de la position des ennemis moyennant un radar qui fait bip bip. Et coup de bol, l’outil fait du 2 en 1 puisqu’il fait tellement de bruit que l’alien l’entend aussi, pratique non ? Il n’empêche, ce serait beaucoup moins drôle si on ne pouvait pas voir un petit cercle lumineux se rapprocher de nous à pleine vitesse pour nous croquer, alors on pense bien à emporter son Bipotron - 3000 (et on se tient prêt à se planquer dans un casier).
Avoir fait de la gymnastique au lycée
Station spatiale oblige, il y a de fortes chances pour qu’à un moment donné, le personnage principal se retrouve la tête en bas, à devoir faire de la brasse dans les espaces en zéro gravité. Si vous avez eu le bonheur de pratiquer l’acrosport ou la gymnastique en EPS, nul doute que tu partiras avec un avantage.
Ne pas s’approcher des gros oeufs qui s’ouvrent quand on est à côté
C’est le conseil bonus, apparemment, aucun personnage de la franchise Alien n’a eu la chance de tomber dessus, mais il est pourtant assez utile, alors on le redonne : si vous voyez une sorte d’énorme oeuf gris/noir devant vous, et que celui-ci s’ouvre lorsque vous approchez, reculez d’un ou vingt pas. Promis, il ne s’agit pas d’un coffre rempli de trésors. De rien.
Et voilà, tu es prêt. On vérifie l’intégrité de sa tenue, si la réserve d'oxygène est bien remplie, et on n'enlève pas son casque trois secondes après être arrivé sur une planète inconnue ! Si avec ça, tu n’arrives pas à terminer Fort Solis sans mourir une seule fois, on ne peut plus rien pour toi.
Fort Solis est disponible sur PS5.