Sur FIFA, nombreux sont les joueurs toxiques ou mauvais perdants, on vous en a même fait un guide. Le truc, c’est qu’on parle trop peu de ceux qui, au contraire, sont de véritables gentlemans. Du coup, on vous a fait un petit guide du bon gagnant afin d’être aussi agréable que N’Golo Kanté sur FIFA 21.
Féliciter son adversaire peu importe son niveau ou son jeu
On ne va pas se cacher que la plupart du temps, lorsque l’on reçoit un message après un match sur FIFA, c’est souvent pour y découvrir des noms d’oiseaux et autres insultes particulièrement originales (ou pas). Et si ces échanges sont à la mode, ne succombez pas à la tentation de la facilité. Jouez plutôt la carte du bon gars d’un “gg” bien senti ou d’un compliment presque sincère. Et ce pour deux raisons : la première étant que vous pourriez tomber sur un bon gars qui vous rend la pareille. La seconde : il est probablement enragé après sa défaite, et recevoir un message teinté de fausse bienveillance pourrait lui faire péter un plomb bien plus fort qu’une insulte… tout en vous laissant le beau rôle. Coup double.
Admettre avoir eu des coups de chance
Prendre un ou plusieurs buts sur des coups du billard ou autres contres favorables n’est jamais agréable. Même pour les plus calmes d’entre nous. La sensation d’encaisser un but non mérité est sûrement la situation la plus frustrante sur FIFA. Alors, si cela vous met hors de vous, dites-vous que c’est la même chose pour l’adversaire et jouez-en. Comment ? En utilisant le même procédé qu’au point précédent. Envoyez-lui un petit message du style “Dommage mec, j’ai été chanceux”. Ajoutez-y l'émoticône sourire de base - vous savez, celui qui n’a pas d’âme - et le tour est joué. Vous passez pour un mec honnête, alors qu’on sait très bien que c’est loin d’être le cas, en plus de couper votre adversaire dans son élan alors que vous alliez prendre cher sur plusieurs générations.
Ne pas laisser les ralentis
Face à un adversaire particulièrement désagréable ou chambreur, il peut être très satisfaisant de se venger. Genre, en laissant tous les ralentis de vos buts, un grand classique. Mais cette attitude n’est pas digne du gentleman de pacotilles que vous êtes. Agir de cette façon donne le signal à votre adversaire qu’il vous a touché au préalable. Et donc, que d’une façon ou d’une autre, ses petites piques comportementales vous touchent. Ne cédez donc pas à la grande gaminerie qu’est cette histoire de ralentis. Passez-les, juste pour lui faire comprendre que vous n’êtes pas fait du même bois, que vous ne vous abaisserez pas à son niveau et que le vaincre est complètement normal pour vous. Parce qu’au fond : c’est vous le patron, et qu’il n’y a rien de pire - psychologiquement - que de voir ses provocations ignorées.
Célébrer dignement
Pour un bon gagnant, la victoire doit, en apparence, constituer une habitude. Laissez donc de côté tout chambrage enfantin. Comme les célébrations “Chut”, “Dab” ou le traditionnel “Calma” à la CR7. Si ces dernières sont très pratiques pour faire sortir un joueur de ses gonds, laissez ça à la plèbe. Célébrez vos buts avec retenue et classe. Le but étant de faire comprendre à votre adversaire que vous ne jouez pas dans la même cour. Vous le laisserez aussi penser que vous êtes déjà prêt à planter le suivant, et que le premier n’a rien d’un événement. D’une certaine façon, c’est un moyen de lui mettre la pression. Et de passer pour quelqu’un de hautain plus qu’un bon gagnant, mais bon, on ne vous cache pas que c’est carrément le but de cet article.