Avec la sortie de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, on s’est dit que les scénaristes bossaient bien vite sur la franchise. Alors pour l’occasion, on a proposé à ChatGPT de nous donner un coup de main pour imaginer des suites.
Titre du film : Godzilla: King of the Titans
Synopsis : Le film démarre par un montage montrant de nombreuses et suspectes hausses de l’activité sismique dans l’Océan Pacifique, deux scientifiques sont envoyés sur place pour enquêter : la doctoresse Sarah Yamamoto et Jack Wilson, un spécialiste des études sous-marines.
Au cours de cette expédition organisée par OceanGate (oui, notre version de ChatGPT s’est arrêtée en 2022. Pour elle, il s’agit donc d’une entreprise qui propose des voyages sous-marins tout à fait sécurisés). Nos deux héros découvrent un monstre endormi au fond des océans et lui donnent un nom : Godzilla. Bon, on aurait adoré que l’IA nous dise que la créature s'appelle GodzIA, mais ça n’a pas été le cas.
Évidemment, la bestiole se réveille à cause des scientifiques (quid de la hausse de l’activité sismique du coup ? Si même les ordinateurs se mettent à servir des script à trous, on n’est pas sortis de l’auberge) et commence à casser des bâtiments (pas cool mais bon, c’est son hobby). Et comme notre belle IA est au goût du jour et hyper sensible aux enjeux de notre ère, elle a opté pour une intrigue anti-corpo/pro-environnement : la maléfique Apex Corporation tente de tirer parti des capacités de la bête pour faire du profit. Bon, on ne voit pas vraiment comment elle peut le contrôler ou construire des armes avec, mais passons.
Heureusement, nos héros découvrent d’anciens rituels pour communiquer avec l’animal, et on apprend finalement que le titan n’est agressif qu’à cause de l’impact des humains sur la planète (ouf, reste plus qu’à remonter le temps jusqu’au XVIIIe siècle et annuler la révolution industrielle du coup ?). Après un combat avec l’Apex Corporation, Godzilla retourne faire dodo au fond de l’océan. Rideau. Pour créer l’affiche du film, on a fait appel à Canva, et comme tu vas pouvoir le voir, c’est pas vraiment le haut du panier.
Titre de la suite : Godzilla vs. Kong: Titans Collide
Synopsis : Sur Skull Island, les scientifiques (oui, ChatGPT a l’air de kiffer les blouses blanches) découvrent l'existence d’un autre titan : King Kong. Hop, on rappelle nos bons Sarah Yamamoto et Jack Wilson, désormais experts en géants. Mais tapis dans l’ombre, la terrible Apex Corp refait surface. Encore ? Oui. Pourquoi ? Et bien, pour maîtriser les pouvoirs du roi des singes. Comment ? L’IA ne le dit pas… Alors que les tensions montent, Godzilla revient, apparemment attirée par la découverte de Kong (oui, Godzilla mate les infos).
Après ça, c’est la bagarre totale entre les deux bestiaux, on envoie de l’image de synthèse dans tous les sens, et tout et tout. En parallèle, on apprend que les deux animaux sont en fait liés depuis des millénaires : l’un est chargé de protéger les océans, et l’autre les îles et forêts (oui oui, et Donkey Kong garde forestier arrive bientôt sur Nintendo Switch aussi ?). Du fait de leurs ébats, ils réveillent une ancienne menace encore plus vieille (et dangereuse) qu’eux : le Léviathan.
Apparemment, il est question d’un monstre colossal, ressemblant à un serpent, possédant des écailles « aussi sombre que les abysses » et des yeux « qui brillent d’une lueur venant d’un autre monde ». Son objectif ? L’annihilation de la vie sur terre. Pourquoi ? Parce que.
À partir de là, Chat Geppetto est parti en mode Télétubbies et nous a proposé une fin à l’eau de rose : humains et titans s’unissent et, main dans la main, ils viennent à bout du grand méchant.
Comme on s’est dit que c’était un peu mou et facile, on a demandé à notre cher créateur d’ajouter quelques personnages pour la suite (et de préciser le casting) et attention, pour le troisième film, on vise l’Oscar.
Titre du film : Titans Unleashed: Battle of the Pantheons
Synopsis : Le grand méchant Léviathan est de retour pour tout casser, mais cette fois, il est accompagné de nouveaux « titans ». Pour faire vite (et être super clair), les dieux de toutes les mythologies, en tant que protecteurs du cosmos, prennent vie et rejoignent le conflit. D’un côté, on a donc Zeus, Quetzacoatl, Odin, Vénus et les autres. Et de l’autre (team méchant oblige) Kronos et Typhon s’allient au Lévia.
On a demandé (de manière répétée et bien lourde) à ChatGPT de nous donner un lieu précis pour la bataille, mais comme il avait peur des dommages collatéraux, il a préféré nous parler du « Berceau de la création », une ancienne région inconnue et inhabitée. Tu peux donc être tranquille : aucun bâtiment n’a été abîmé sur le tournage de ce superbe film.
Du côté du casting, on avoue, on a forcé comme jamais. Il faut dire que le gros cerveau de la Silicon Valley nous proposait des acteurs mous au possible avec Chris Pratt dans le rôle de Wilson (le scientifique, pas le ballon de volley de Tom Hanks) et Rinko Kikuchi (Pacific Rim, Babel) dans celui de la doctoresse Sarah Yamamoto. On lui a pourtant parlé de Kanye West et de Kim Kardashian, mais il s’est contenté de les placer pour des caméos pourris… Pas sympa le producteur robotique.
Par contre, et on ne comprend pas trop pourquoi, quand on lui a dit qu’on aimerait voir Godzilla doublée par Arnold Schwarzenegger, Gepetto nous a dit : « cela pourrait rendre unique l’interprétation de ce personnage iconique. Le voix profonde et autoritaire de l’acteur, en plus de son accent, donnerait un certain sentiment de puissance à Godzilla ». Où est-ce qu’on signe ? Le rugissement monstrueux de Godzilla par tonton Arnold, c’est la clef du box office. Et comme Godzilla est parti pour parler, quelle serait sa catchphrase ? « C’est l’heure d’écraser des monstres ! ».
Pour couronner le tout, on a demandé qui pourrait faire la voix de King Kong. Réponse ? Liam Neeson, Idris Elba, Andy Serkis et Vin Diesel. Du côté des méchants de l’Apex Corp, on a réussi à faire passer Mickey Mouse en PDG (en version dark et bien cynique), et il serait doublé par Kevin Hart. Bon, pour le scénario, évidemment, les gentils s’unissent et viennent à bout des vilains, et les divinités retournent dans le cosmos.
On aurait bien aimé créer autant de synopsis que le MCU a fait de films, mais le temps presse. Au cours de la rédaction de cet article, on a réalisé qu’on était assis sur une mine d’or, on a donc mis tout ce qu’on avait dans un billet d’avion : on part pour L.A avec deux caleçons et un iPad. Dans quelques semaines, on sera au sommet de Netflix (ou de la Paramount).