Avec la sortie du film Garfield : Héros malgré lui, il est tant de revenir sur une des théories les plus probables de l’histoire de la BD : est-ce que Jon Arbuckle, son propriétaire, ne serait pas un bon gros toxico ?
Depuis sa première sortie en 1978, la série Garfield suit tranquillement son petit bonhomme de chemin. Et pourtant, au fil des années, plusieurs théories assez folles sur le lore de la licence ont fait leur apparition. Aujourd’hui, on s’attarde sur l’une des plus vraisemblables : l’addiction à toutes sortes de substances de son proprio.
Les yeux de Snoop Dogg
Première preuve accablante contre Jon : ses yeux. Oui, c’est facile, mais quand on a les paupières supérieures qui flirtent avec celles du bas, c’est qu’on est soit très fatigué, soit qu’on enchaîne les cigarillos aromatisés. Dans n’importe quel cartoon, ce choix graphique correspond à des personnages qui ont un penchant pour une feuille à sept branches. Et libre à eux, hein ! On n’est pas là pour juger. Simplement, lorsqu’on est défoncé 24h sur 24h, il ne faut pas se plaindre si on fait des bad trips et qu’on imagine pouvoir comprendre les pensées de son chat. En plus, comment expliquer que ce monsieur sert du café et des lasagnes à son chat ? Sans même parler du surpoids de celui-ci, ce n’est pas très bon pour lui, et passer trois heures à faire cuire des pasta al ragù pour finalement les offrir à un animal de compagnie… C’est très sympa, mais ça nous dépasse.
La disparition de son pote Lyman
Les fans de la première heure s’en souviennent peut-être : à l’époque, Jon, Garfield et Odie (le chien) vivaient sous le même toit avec une quatrième personne. Ce quatrième larron, c’était Lyman, le propriétaire initiale du canidé et colocataire de Jon. Tout se passait pour le mieux, sauf que du jour au lendemain, Lyman a disparu, et Jon est devenu le maître (par défaut) d’Odie. Alors que s’est-il passé ? Les théories vont bon train, mais lors de la parution d’un numéro spécial de la bande dessinée, l’auteur a dévoilé 20 raisons potentielles expliquant son absence, et l’une d’entre elles a éveillé les soupçons : « n’allez pas fouiner dans la cave de Jon ». Lyman est-il enfermé ? Son corps y est-il caché ?
Nous, on est plutôt dans l’équipe Requiem for a Dre am, et on imagine que Jon a assommé son coloc, l’a menotté en bas, et qu’il vend un à un ses organes pour continuer de financer son addiction à l’héroïne et aux substances. Est-ce que c’est glauque ? Absolument. Mais on ne sait jamais ce qui peut se cacher derrière la bonhomie apparente de Jon. On pourrait très bien avoir affaire à un psychopathe tout à fait monstrueux qui se rassure en s'inventant une vie avec un chat aux pensées humaines.
Un chat qui parle ? Vraiment ?
Certains osent dire que si Garfield est capable de tenir une fourchette, d’ouvrir et de grimper dans un frigo ou encore de manger à l’aide de ses mains, c’est tout simplement parce qu’on est dans un comic. On refuse de croire à cela, une production, c’est la représentation de la réalité, non ? Toutes ces capacités que possède le chat orange n’ont aucun sens (d’autant qu’il est en surpoids et feignant), et la seule explication plausible, c’est que son propriétaire est en constante hallucination. C’est un peu comme les parents qui expliquent que leur fils de 6 mois vient de dire : « La nécessité est la mère de l’invention » ou qu’il a fait la vaisselle alors qu’il ne sait toujours pas aller au pot… Pas à nous Jon, pas à nous. T’as encore mis trop de champignons dans ta poêlée de légumes…
Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Nous, personnellement, même si on a un avis plutôt tranché, on espère avoir des réponses dans Garfield : Héros malgré lui.