Tout ce qu’il faut savoir sur Flintlock: The Siege of Dawn
Dossier
PUBLIÉ LE 10 juil. 2024

Tout ce qu’il faut savoir sur
Flintlock:
The Siege of Dawn

Crédit : Kepler Interactive

L’avantage du monde du jeu vidéo, c’est qu’il n’y en a pas que pour les AAA. Après Ashen, A44 Games revient sur le devant de la scène avec Flintlock : The Siege of Dawn, un action RPG. Petit tour d’horizon du jeu.

Informations générales

Flintlock: The Siege of Dawn, c’est un action RPG à la troisième personne sacrément prometteur. Dans celui-ci, on incarne Nor Vanek et non, elle n’est pas bretonne. Ce jeu, qui de prime abord ressemble assez fort à un souls-like, est en fait un « souls-lite ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on est sur un soft un peu moins punitif qu’un Dark Souls, Elden Ring et consorts. D’ailleurs, au lancement, tu auras droit à trois options ajustant la difficulté : Histoire, Normal et Difficile. Si ça peut paraître un peu trop simple pour certains joueurs, cela peut être compensé par une chose importante : le jeu est 100% solo, alors ne compte pas sur ton pote qui l’a déjà poncé pour venir t’aider sur le premier boss. Ici, pas d’invocation pour te sortir du pétrin.

Mais ne t’inquiète pas, avec toutes les compétences de Nor et de son acolyte Enki, un petit renard magique, il y a de quoi s’en sortir, d’autant que la dame manie la hache, mais aussi un flingue bien pratique.

Une histoire moderne et antique

Flintlock: The Siege of Dawn se déroule dans le monde de Kian. À la frontière entre réalisme, fantaisie et mythologie, on apprend qu’une dizaine d’années avant le déroulement du jeu, une porte a été ouverte. Attention, il n’est pas question ici d’avoir laissé le frigo ouvert pendant 5 minutes et de flipper en pensant à la facture d’électricité. Non. Là, les dieux se sont carrément engouffrés dans la brèche et assiègent la Cité de l’Aube (d’où le nom du jeu) avec leurs armées de morts-vivants. Il va donc falloir partir à l’aventure, et à la chasse aux dieux pour restaurer la paix.

Comme on te le disait plus haut, dans cette quête, on est accompagné par Enki, un renard dont on sait assez peu de chose au début de l’histoire et qui va nous aiguiller. Surtout, il nous prête une partie de ses pouvoirs magiques, nous permettant notamment de nous téléporter. Un peu comme Atreus dans God of War, il est loin d’être inutile lorsqu’il s’agit de mettre des taquets aux ennemis.

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Crédit : Kepler Interactive

Un gameplay léger et exigeant

Autre différence par rapport aux bébés de FromSoftware, l’héroïne de Flintlock se déplace de manière assez fluide. Elle peut s’appuyer sur un dash, un double saut et des esquives bien plus légères que la roulade signature des souls-likes. Tout cet arsenal s’avère bien utile au cours des combats qui représentent évidemment le cœur du gameplay. Blocages, parades, esquives… plusieurs options s’offrent à nous et il faudra savoir s’adapter en fonction du type d’ennemi. Par exemple, certains d’entre eux peuvent faire des attaques imblocables. En enchaînant les coups réussis, on fait monter une jauge de critique, et lorsqu’elle est remplie, on peut réaliser un coup dévastateur. Gros bonus pour le jeu : celui-ci est à chaque fois superbement animé, avec au passage un petit mouvement de caméra qui ajoute une certaine touche de fraîcheur. Dans le même genre, lorsqu’on utilise le fusil, en réussissant un tir à longue distance, on a parfois droit à un passage en slow motion qui rappelle Sniper Elite (ne t’attends pas à des testishots, mais ça fait toujours son petit effet).

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Crédit : Kepler Interactive

Un système de progression classique et efficace

Au fil de l’aventure, on navigue dans un monde semi-ouvert divisé en plusieurs zones. Pour le moment, on en connaît trois, et celles-ci sont séparées par des temps de chargement. On n’utilise volontairement pas le terme open-world, car on est ici assez loin d’un Red Dead Redemption par exemple (et pour ce genre de jeu, ce n’est pas plus mal). En explorant, on découvre assez vite des villages que l’on doit libérer. Dès qu’on vient à bout du boss de la zone, la populace revient en nombre, débloquant au passage des boutiques, des coffee shops et des PNJ avec leur lot de quêtes. Parce que oui, il y a des cafés, mais ce n’est pas pour se faire un petit shot d’arabica, on peut surtout y jouer aux cartes ! Et même si ce mini-jeu n’est pas aussi développé que dans The Witcher III, si tu as joué à FF IX ou autres, tu sais qu’un jeu de cartes, c’est toujours très chouette.

En avançant dans le jeu, on récolte de la réputation (oui, elle fonctionne comme les âmes). En mourant, cette réputation est récupérée par l’ennemi qui t’as occis. Pour la récupérer, il faudra le battre. Cette sorte de monnaie est utilisable notamment pour se ravitailler en potions, crafter ou améliorer tes armes. Pour cela, il faudra te rendre à la caravane, le hub du jeu et sympathique camp de base du personnage principal. Évidemment, on gagne aussi des niveaux, débloquant au passage des compétences dans trois arbres distincts (Poudre pour les flingues, Magie et Acier pour le combat au corps à corps).

Pour rester du côté des similarités avec les jeux FromSoftware, les feux de camps sont aussi de la partie. En même temps, quand un système fonctionne, ne pas l’intégrer à son nouveau jeu serait pure bêtise. D’autant que celui-ci permet de donner au joueur l’envie de prendre des risques (et d’être récompensé s’il atteint le feu de camp suivant).

Pour résumer, Flintlock: The Siege of Dawn a tout pour s’imposer comme l’un des meilleurs jeux AA de l’année. Il n’a peut-être pas un budget de la taille d’un continent, mais il fait beaucoup de choses très bien. De quoi te (et nous) tenir en haleine pendant des dizaines d’heures.

Flintlock: The Siege of Dawn est disponible sur PS5 et Xbox Series.

Flintlock: The Siege of Dawn