Depuis 2020, Square Enix s’est lancé dans un gigantesque remake de son jeu mythique. Cette année, avec Final Fantasy VII Rebirth, la deuxième phase du plan est en marche. À quoi faut-il s’attendre ? On fait le point.
Avant de plonger dans le vif du sujet, si jamais tu as fait un coma de plus de vingt ans ou que tu as refait FFX une quinzaine de fois sans jamais regarder autour de toi, sache que Final Fantasy VII est un tout petit peu vu comme un des meilleurs jeux de tous les temps. Sorti en 1997 sur PlayStation, le jeu a conquis le monde du J-RPG et plus encore. À tel point que les petits génies de Square Enix ont décidé de le remettre au goût du jour avec une trilogie à la Resident Evil. Graphismes et gameplay pimpés comme jaja, scénario revu… pour les anciens comme les nouveaux joueurs, ces nouveaux FF VII sont un must.
La fine équipe
On te l’a dit (et on espère évidemment que tu lis absolument chaque paragraphe, chaque mot, chaque lettre), ce FFVII Rebirth, c’est la seconde partie du remake général de Final Fantasy VII. Et comme Square Enix sait bien faire les choses, aux manettes, on retrouve les têtes pensantes du jeu de 1997. Tetsuya Nomura, le créateur du personnage est toujours là, et il en va de même pour Yoshinori Kidasei, le principal créateur du VII, et pour Kazushige Nojima, le scénariste (celui-là même qui a brisé le cœur de tant de joueurs).
L’histoire reprend où celle de Remake s'était arrêtée, à la sortie de Midgar. La joyeuse troupe emmenée par Cloud continue sa lutte acharnée contre la Shinra Electric Power Company et le petit Sephiroth. Barret, Tifa, Aeris, Youfie et autres, on retrouve les princes de l’éco terrorisme (estampillé AVALANCHE, pas de Soulèvements de la Terre ici). Cette fois-ci, on a donc droit à de nouvelles zones : Kalm, Costa Del Sol, Junon, Cosmo Canyon et le Gold Saucer. Le panorama est autrement plus hétérogène qu’il y a quatre ans. La seule constante, c’est qu’on s’en met plein les yeux.
On a désormais accès à des zones entières. Attention, on n’est pas sur un open world, mais un jeu avec des « zones ouvertes » entre lesquelles on peut naviguer librement. Et on peut aussi revenir quand bon nous semble à un endroit que l’on a déjà visité. Fini la linéarité, dis bonjour à la liberté. C’est un peu comme si on pouvait naviguer dans le cloud (tu l’as ?).
On change (un peu) une équipe qui gagne
Une fois la manette en main, on constate que les changements ne sont pas seulement visuels. Si tu as joué au premier remake, tu as dû t’en rendre compte : le système de combat est à des années lumières de ce à quoi on avait droit en 1997. Oublié le tour par tour, on a désormais droit à du temps réel. On contrôle un personnage mais on peut changer à n’importe quel moment pour plus de micro-management si besoin est. Pour le décrire grossièrement, on est plus proche de FF XV que de l’original. Pour les puristes, soyez tranquilles : la jauge d’ATB (Active Time Battle) est toujours là et permet d’envoyer toute sorte de capacités, sorts, invocations etc. Petite nouveauté toutefois : des attaques basées sur la synergie entre les personnages ont vu le jour (et elles font très, très mal). Si tu rêvais de voir Tifa chevaucher Red XIII, tu vas être servi.
Comme toujours, nos héros évoluent au fil des combats, trouvent de nouvelles armes aux compétences diverses et variées (dégâts de feu, chances de coup critique etc) et peuvent être boostés à l’aide de Materia. On a également accès au Folio, une sorte de toile (qui ressemble pas mal au sphérier de FF X) grâce à laquelle on peut adapter nos personnages à nos envies et besoins.
Le scénario et les quêtes annexes
On n’en sait à l’heure actuelle assez peu sur le scénario, mais vu les changements apportés à FF VII Remake, il faut s’attendre à de petits (ou gigantesques) ajustements du côté de l’histoire. Par exemple, dans le jeu originel, Zack Flair était sacrément décédé (et c’est comme ça que Cloud devenait le propriétaire de son épée de la taille de la Tour Eiffel), dans le remake, ce n’est pas le cas (et on t’invite évidemment à découvrir ce qui se passe par toi-même). À noter également que Youfie, Cait Sith (le chat qui parle) et Red XIII sont désormais des personnages jouables à part entière. Sans rentrer dans le détail (et gâcher toute l’intrigue), on est loin d’un simple remake.
Pour ce qui est des quêtes annexes et des mini-jeux, l’extrême majorité d’entre eux ont également été revus et ré-implémentés dans le jeu. Courses de chocobos, nage à l’aide de dauphin, combats dans le Gold Saucer, jeu de foot pour Red XIII… il y en a pour tous les goûts. Et évidemment, ce Final Fantasy possède aussi son jeu attitré. Il s’agit ici du Queen’s Blood, un jeu de cartes bien profond dans lequel tu risques de passer de bonnes heures.
Désormais, chaque zone de la carte compte aussi une myriade de points d’intérêts qui, généralement, permettent de collecter du Matéria. On note aussi l’arrivée de tours ubisoftiennes qui nous donnent des informations sur nos alentours.
Les infos graphiques
Le jeu peut être lancé sous deux modes de jeu différents, performance ou qualité :
Performance :
- 2K (1440p)
- 60 FPS
Qualité :
- 4K (2160p)
- 30 FPS
Comme pour son prédécesseur, Final Fantasy VII Rebirth devrait bénéficier d’un portage sur PC au cours de l’année.
Final Fantasy VII Rebirth est disponible sur PS5.