La seconde partie de Money Heist : Korea – Joint Economic Area est dispo sur Netflix. Il s'agit de la déclinaison coréenne de La Casa de Papel. L'occasion de se poser LA question qui tue : ça donnerait quoi en France ?
Le succès de La Casa de Papel a amené Netflix à produire une version coréenne de la série, intitulée Money Heist : Korea – Joint Economic Area (« Money Heist » étant le titre anglophone de la casa de papel). Ce mois-ci, la plateforme diffuse la deuxième partie de cette « nouvelle » série. Une fois n'est pas coutume, on va se laisser aller niveau fan-fiction et imaginer à quoi ressemblerait une version de la série si la prod était 100% française.
La diffusion
Plateforme de diffusion : Salto, évidemment.
Titre : Le Château de sable. À la base ça aurait dû s'appeler « le château de cartes », sauf que ça rappellerait trop House of cards, et donc Kevin Spacey, donc non.
Nombre de saisons : 15. Certes ça fait beaucoup, mais si on se réfère aux séries à succès bien franchouillardes, elles sont toujours incroyablement longues. 22 saisons pour Julie Lescaut, 21 pour Joséphine Ange-Gardien et 19 pour Navarro. Avec une centaine d'épisodes dans chaque cas. Et ne dites pas qu'on préfère la quantité à la qualité, ce serait mesquin.
Le masque des braqueurs : dans La Casa de Papel ils étaient à l'effigie de Dali, dans Korea Joint Economic Area ce sont des masques Hahoe (lié à une légende coréenne autour d'un village tentant de combattre la pauvreté). Ici on optera logiquement pour des masques à l'effigie de Zinédine Zidane, ils sont là pour la gagne mais aussi prêts à mettre des coups de tête si besoin.
La chanson-mascotte de la série : à l'instar de Bella Ciao pour la Casa de Papel, il faut ici aussi une chanson populaire qui soit à la hauteur pour devenir l'hymne de la série, reprise à tue-tête par les personnages, la promo et finalement tous les fans. Une mélodie entraînante, des paroles engagées pour un morceau fédérateur. Ce sera donc La danse des canards.
L'intrigue
Un mystérieux mastermind, qui se fait appeler L'Instituteur, met en place le plus grand hold-up de l'Histoire de l'hexagone. Pour parvenir à ses fins, il s'associe avec 8 gangsters prêts à tout et demande à chacun d'entre eux de choisir une ville française comme alias. Leur objectif ? Pénétrer chez Sodexo et forcer les employés à imprimer 10 milliards de tickets restaurant à 25 euros l'unité. Problème : l'imprimerie où ils se trouvent ne peut sortir que des tickets pour l'année en cours, or on est déjà en décembre. Il s'agit de l'opération criminelle la plus ambitieuse mais aussi la plus stupide de tous les temps.
Le casting
Le showrunner : Olivier Marchal. Ancien flic, habitué des ambiances policières et des séquences d'action, il a déjà scénarisé et réalisé des longs-métrages avec des héros au moins aussi idiots que dans cette série.
L'instituteur : Edouard Baer. Cerveau de l'opération, a pensé à tout mais a tendance à parler beaucoup trop longtemps pour exprimer des choses pourtant simples.
Dijon : Karidja Touré. La plus pragmatique, elle est régulièrement consternée par le comportement de ses camarades.
Lyon : Anthony Bajon. Le plus jeune, petit nerveux, fan de rap, insupportable pour ses collègues.
Marseille : Soso Maness. Là vous allez dire « mais c'est un musicien, pas un acteur » sauf que le bon Soso a déjà joué dans une web série écrite par ses soins, et de manière plus générale il a l'habitude de porter des cagoules.
Le Grand Paris : Sofiane Zermani. Il est en terrain connu puisqu'il a déjà plus ou moins figuré dans un remake de La Casa de Papel avec son apparition dans le clip Sheguey 12 aux côtés de Gradur.
Poitiers : Vincent Lacoste. A la base fils de bonne famille en recherche de sensations fortes, il a pris son pseudo en hommage à Charles Martel et se fera donc liquider par Marseille et Le Grand Paris dès le 2e épisode.
Nice : Adèle Exarchopoulos. Running gag évident : elle sera forcée de friendzoner l'intégralité de ses complices masculin, saison après saison.
Caen : Jean-Pascal Zadi. Le perso se retrouve là suite à un malentendu ; il pensait que c'était des tickets de transport qu'ils allaient imprimer, d'où plusieurs embrouilles avec ses complices.
Lille : Dany Boon. À cause de son argot ch'ti, peu de gens comprennent ce qu'il dit, ce qui s'avère être un sérieux handicap en plein braquage.
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