L’Amérique du Nord regorge de créatures mythiques en tout genre. À l’occasion de la sortie d’Evil West, le dernier bébé de Focus Entertainment dans lequel vous incarnez chasseur de monstres dans l’Ouest Sauvage, on a eu envie de faire un petit classement des bestioles les plus creepy (ou pas) du folklore américain.
Sasquatch
Le Sasquatch, c’est un peu le tonton, le daron, le papa de toutes les créatures mythiques nord-américaines. Parfois appelé “Big Foot” (eh oui, c’est lui), cette créature mi-homme, mi-singe a terrorisé des populations entières partout en Amérique du Nord, et cela bien avant l’arrivée des premiers colons. Ce sont d’ailleurs les amérindiens qui lui ont donné ce nom bizarre, signifiant “grand homme velu” (probablement en l’honneur d’un de leur pote mal rasé). Bref, un classique.
Creepytude : 5/10. La moyenne, juste pour la longévité. Parce qu’être grand, avoir beaucoup de poils et chausser du 63, en vrai, c’est pas si flippant que ça. Dans le genre, on trouve Sébastien Chabal vachement plus impressionnant (au moins lui il ne se cache pas).
Wendigo
Là, on passe sur un tout autre niveau. Dans les cultures amérindiennes, particulièrement dans les régions des Plaines et des Grands Lacs, les Wendigos sont des esprits maléfiques qui se manifestent lorsqu'un humain pratique le cannibalisme sur un lieu précis. Dès lors, celui qui a mangé de la chair humaine se transforme petit à petit en une sorte de silhouette carnivore dotée de grandes griffes, d’un cœur de glace et d’une force surhumaine. Symbole de malheur et de mauvais présage, le Wendigo est une créature effrayante mais encore méconnue.
Creepytude : 9/10. Franchement, ce n’est pas du tout une créature que l’on a envie de rencontrer lors d’une balade en forêt. Mais alors pas du tout. Bon après, il faut avoir des potes cannibales (ou être vraiment en dèche de nourriture), ce qui réduit (légèrement) les chances d’en voir. Mais quand même.
Rougarou
Difficile de passer après un horrible monstre comme le Wendigo. Pourtant, le Rougarou a quelques arguments à faire valoir. Déjà, son nom, qui est une déformation du français “loup-garou”, ce qui est toujours rigolo de notre point de vue de francophones. Imaginez une minute des américains se balader la nuit en Louisiane (son aire de répartition) et crier “oh my god, it’s a rouwgarouw !” Pour ce qui est de l’apparence, tout le monde s’accorde sur un combo tête de loup - corps humain.
Creepytude : 3/10. Ça partait bien mais, malheureusement, avec un nom pareil, difficile de faire très peur.
Nain Rouge
Tiens, encore une créature légendaire américaine qui a un lien particulier avec la France. À l’inverse du Rougarou (dont seul le nom a un lien avec notre pays), le Nain Rouge, lui, s’inspire directement d’une créature bien de chez nous : le lutin normand. La légende raconte que l’un des premiers européens à avoir vu un petit nain tout rouge n’est autre que l’explorateur Français (cocorico !) et fondateur de Detroit, Antoine de La Mothe Cadillac. Omniprésente dans le Michigan, cette créature est, comme le Wendigo, symbole de mauvais présage et annonciateur de catastrophes.
Creepytude : 4/10. Pas la moyenne, mais pas loin. La faute à un nom assez peu flippant et trop connoté Normandie (une région qui ne fait pas peur du tout).
Chupacabra
Bon, on triche un peu, mais Porto Rico, c’est techniquement les USA. Et le Chupacabra, c’est un peu leur Big Foot à eux. Avec sa crinière, ses petits crocs saillants et ses grands yeux d’extraterrestre, le Chupacabra (“Suceur de chèvres”) n’est pas en reste. Si son origine est encore sujette à débat (certains pensent qu’il vient de l’espace, d’autres que c’est un homme chauve-souris ou encore un homme-moustique), son aura, particulièrement à Porto Rico, est intacte.
Creepytude : 4/10. Un alien, un moustique, une chauve souris… Faut se décider, à la fin.
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