Baptisé « Real-Time Tactical Battle », le système co-développé par Lancarse et Square Enix pourrait potentiellement révolutionner le genre. On vous explique pourquoi.
On l'a comparé à Fire Emblem, Diablo, Ogre Battle ou, plus surprenant encore, League of Legends. Mais The Diofield Chronicle ne rentre dans aucune case. Annoncée lors du State of Play en mars dernier, la nouvelle licence aux influences fantastiques et médiévales de Square Enix a éveillé l'intérêt des observateurs. La raison ? Un système de combat novateur à mi-chemin entre deux genres : le STR et le RPG. Mais avant de rentrer dans des considérations techniques et vous expliquer son fonctionnement, posons d'abord le cadre. L'action de The Diofield Chronicle se déroule dans la région de Rowetale, embourbée dans une guerre interminable entre l'Empire et l'Alliance. Dans ce contexte, le Royaume d'Alletain, jusqu'ici épargné par le conflit, attise les convoitises. Pour une raison simple : l'île de Diofield qui l'abrite regorge de jade, une ressource stratégique. Résultat : le Royaume d'Alletain fait appel à un groupe de mercenaires d'élites pour se défendre : les « Renards Bleus ».
Il était une fois la révolution
A défaut de briller par l'originalité de son intrigue, le titre de Square Enix détonne par ses mécaniques de jeu mêlant éléments de jeux de rôles au tour-par-tour et de stratégie en temps réel. « Nous voulions que le jeu sorte du lot » explique le producteur Shigeyuki Hirata au site Destructoid. Baptisé « Real-Time Tactical Battle » (RTTB), le système de combat pondu par Lancarse et Square Enix ne ressemble à aucun autre. Le principe ? Permettre au joueur de contrôler quatre unités (maximum) sur le champ de bataille qui disposent de caractéristiques et compétences qui leur sont propres. Et c'est plus simple à gérer qu'on ne le croit car contrairement à Starcraft ou Age of Empires, The Diofield Chronicle ne propose pas de phases de « macro», souvent brouillonnes à la manette. Le jeu se focalise principalement sur les combats où l'objectif est de se déplacer intelligemment ou gérer des jauges pour invoquer des créatures et utiliser des compétences. Pour faciliter la prise de décision en temps réel, les développeurs ont imaginé un système de pause. Pratique pour reprendre ses esprits et réfléchir aux prochaines manœuvres. « Malgré tout, il est toujours question de bien étudier la situation pour utiliser la meilleure tactique au bon moment sur le bon ennemi pour pouvoir progresser correctement » souligne Takahiro Kumagai, directeur artistique du jeu au site jeuxvideo.com.
Un nouveau standard ?
Comme on pouvait s'y attendre, c'est pour mettre en valeur ce système de combat révolutionnaire que Square Enix a opté pour la création d'une nouvelle licence. Et ce malgré la profondeur de son catalogue. « Nous voulions créer l'univers du jeu à partir de zéro, avec un monde, un cadre et une histoire qui n'étaient liés à rien qui existait auparavant » rappelle le producteur Shigeyuki Hirata. Conscients d'avoir potentiellement révolutionné le game, les développeurs affichent, déjà, leurs ambitions : « Nous espérons [que le Real-Time Tactical Battle] deviendra l'un des standards des SRPG ». Et peut-être un système généralisé à toutes les licences de Square Enix ? Pour en avoir le cœur net, il faudra attendre la sortie de The Diofield Chronicle sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X/S, Xbox One et Nintendo Switch le 22 septembre.
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