Cette semaine est sorti le film Dragon Ball Super – Super Hero, marquant le retour en salles françaises de la licence. Sauf que DB Super est souvent boudé par les fans de la première heure... On passe en mode avocat du diable.
Dragon Ball Super – Super Hero, c'est le nouveau film tiré de l’œuvre culte d'Akira Toriyama. Sauf que, comme son nom l'indique, il appartient à Dragon Ball Super. C'est là que ça coince. Certains fans de Dragon Ball et Dragon Ball Z rejettent tout ce qui relève de Dragon Ball Super en reprochant le fan service outrancier, les incohérences et les power up qui n'ont plus vraiment de sens. Essayons de voir le positif.
Ça reste l'univers Dragon Ball
Ok, cet argument est très facile et sans doute un peu vicelard, mais c'est vrai malgré tout. DB Super est officiellement la suite canonique de DBZ, ni plus ni moins. Alors certes, c'est surtout la preuve de la nostalgie d'une partie du public, un atout que l'intrigue a tendance à pas mal sur-utiliser. Mais c'est avec Super qu'on a la résolution de certains arcs, le prolongement des aventures de personnages qu'on aime, bref tout ce qui relève d'une suite logique digne de ce nom. Même si c'est du hate-watch pour certains, ça compte quand même.
Ce n'est pas pire que Dragon Ball GT
Si l'intégralité des déclinaisons et suites à DBZ étaient absolument parfaites, il serait tout à fait normal de se plaindre de DB Super. Seulement voilà, ce n'est pas vraiment le cas. Non seulement la série animée a parfois empilé les fillers à n'en plus finir, mais par-dessus le marché, elle a engendré Dragon Ball GT. Une suite dont finalement peu de monde se souvient, et ceux qui ont cette malchance ne s'en rappellent pas pour de bonnes raisons. Le consensus à l'époque était de considérer la chose comme du « sous-DBZ », ni plus ni moins. La moustache de Vegeta hante encore nos cauchemars.
Une seconde chance pour certains héros
Au fil de l'avancée du manga et de l'animé, certains personnages anciens se sont vus reléguer au rang de figurants, si ce n'est pire ; certains avaient complètement disparus de pans entiers de l'histoire. Logique, ils étaient considérés comme pas assez puissants pour suivre l'évolution des héros principaux. Ici, à l'occasion, on a des retours assez plaisants. Cela relève parfois du fantasme de fan, mais redonner une toute nouvelle ampleur à C-17 ou remettre en avant Tortue Géniale, ça fait quand même plaisir.
Les antagonistes
Oui, il y a beaucoup de recyclage dans DB Super. On a eu droit au retour de Freezer, Broly, Cell... mais cela ne se limite heureusement pas qu'à ça. L'histoire a su s'appuyer sur ce qui a toujours fait la force du manga, à savoir l'arrivée perpétuelle de nouveaux ennemis toujours plus redoutables que les précédents. Évidemment ils ne sont pas tous réussis -ce serait trop beau- mais ne tombons pas dans l'excès inverse, ils sont loin d'être tous ratés. Un personnage comme Jiren n'a pas spécialement à rougir devant ses prédécesseurs, pour ne citer que lui.
Ça donne des super memes
La roue libre de DB Super a au moins un avantage indiscutable. Il a permis de titiller l'imagination de certains qui se sont amusés à détourner quelques éléments isolés de l'animé pour une noble cause : faire rire internet. On a le classique « ne tirez pas, cet homme n'est pas noir » (« hold your fire, this man isn't black »), lorsque des soldats s'apprêtent à attaquer Goku en le prenant pour Black Goku ; le potentiel parodique est infini. Le côté décomplexé des transformations et power up sans fin a aussi inspiré des fusions complètement idiotes qui pullulent sur youtube, avec en tête Goku qui fusionne avec un tube de gel hydro-alcoolique pour contrer Zamasu fusionné avec le covid.