Malgré ce qu’on pourrait croire, dans les courses de Chocobo GP, il y a des règles. Et autant vous dire que pour les faire respecter, c’est l’enfer…
Où sont les normes de sécurité ?
En tant que directeur de course, je suis chargé de faire respecter les règles et de garantir la sécurité des participants des épreuves de Chocobo GP. Et franchement, c’est plus tranquille en Formule 1 ! Pour commencer, nos circuits sont loin d’être réglementaires… Prenons par exemple le Gold Saucer. Qui a eu l’idée de faire la course dans un centre de loisir ? La moitié du parcours se fait sans rail de sécurité, ce qui fait qu’on a dû interdire le public pour éviter que ça finisse en bain de sang.
Autre circuit problématique : la Faille Interdimensionnelle et son tunnel truffé de cristaux géants. Les concurrents s’engouffrent dedans à une vitesse folle et doivent slalomer entre les obstacles… Un véritable cauchemar pour la sécurité et pour le déroulé de la course. Parce que si un pilote se mange l’un des cristaux, déjà je ne donne pas cher de sa peau et ensuite, ça induit un carambolage massif dans un espace réduit. Le tunnel du circuit de F1 de Monaco à côté, c’est de la rigolade ! Et que dire du circuit Zozo avec ses pneus qui tombent sur la route en permanence…
On a revendu la safety car
Il y a également une autre règle à laquelle je n’étais pas favorable, celle qui permet l’utilisation d’attaques entre concurrents. Malheureusement, selon le règlement, les participants ont le droit d’utiliser toutes sortes de power-ups dévastateurs, comme des boules de feu, des coups d’épée ou des transformations en dragon. Ça ferait presque passer le NASCAR pour une compétition d’enfants ! Avec ça, les pilotes se font massacrer à la chaîne ! Une chance qu’ils soient incroyablement résistants, sinon chacune des épreuves se terminerait avec un ou deux survivants tout au plus.
À la limite, l’utilisation de boost, je n’étais pas foncièrement contre. Mais étant donné que les circuits ont été conçus par des malades et contiennent des pièges à tous les étages, il ne se passe pas un tour sans qu’un pilote ne finisse dans un ravin. Dans ces cas-là, qu’est-ce que je suis censé faire ? Arrêter la course et faire appel à la safety car ? On a finalement décidé que, vu la récurrence de ce type d’incident et la résistance des participants, il valait mieux laisser l’épreuve se dérouler telle quelle. Du coup, être directeur de course, c’est presque devenu un emploi fictif…
Autant de pilotes que de types de véhicules
Mais enfin, il reste tout de même une dernière mission que je peux mener à bien : départager les candidats. Je dois avouer qu’il y a un petit problème avec les courses de Chocobo GP et notamment les véhicules des pilotes. Le règlement est hyper permissif, ce qui permet de se présenter sur la ligne de départ avec un kart tout ce qu’il y a de plus classique, mais aussi à bord d’une armure Magitek ou sur des rollers… Un véritable cauchemar pour moi qui recherche quand même un minimum de cohérence et surtout, une égalité des chances.
Au début, j’ai essayé de me battre et de limiter les participants à l’utilisation d’un kart réglementé, un peu comme en Formule 1. Mais vous avez déjà essayé d’expliquer ça à un Chocobo ? C’est peine perdue. Pour compenser, j’ai décidé de favoriser discrètement les derniers en leur donnant des objets plus puissants. C’est un peu de ma faute si les premiers se font mitrailler et n’obtiennent que des objets pourris en fait… Mais bon, c’est la seule chose que j’ai trouvée pour rééquilibrer un peu les épreuves et faire en sorte que tout le monde puisse gagner. C’est à ce moment-là que j’ai compris que pour être un bon directeur de course sur Chocobo GP, il valait mieux ne pas trop s’occuper des courses…
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