Mine de rien (mine de crayon), de nos jours, en bon fan de J-RPG, le Dr. Bit a de quoi se faire plaisir. Pour célébrer la sortie d’Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes, on revient sur les personnages qu’on retrouve dans tous les J-RPG (ou presque).
Comme son nom l’indique, Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes nous met aux commandes d’une palanquée de personnages. Avec autant de choix à disposition, le joueur peut se faire plaisir et sortir des grands classiques du J-RPG qu’on a l’habitude de croiser dans nos références du tour par tour. Mais mine de rien, on les aime bien. On a donc décidé de faire un tour d’horizon des clichés préférés des Japonais.
Cela peut sembler évident, mais la petite piqûre de rappel est probablement nécessaire : jamais, ô grand jamais, le joueur n’incarnera ni ne contrôlera un personnage de plus de 40 ans. Les cheveux gris, c’est cool, mais uniquement chez les jeunes. D’ailleurs, Auron a beau avoir 35 ans dans Final Fantasy X, on a l’impression qu’il en a 52 (à croire que chez Square Enix, la moyenne d’âge est de 16 ans).
Le héros aux cheveux pointus
Que tu sois fan de mangas/animés, de RPGs ou de jeux de combat, tu en connais forcément un. Les développeurs japonais adorent les coupes de cheveux qui regardent vers les cieux. Et plus elles sont pointues, mieux c’est. Au départ, elles ont probablement existé à cause des restrictions graphiques des consoles, mais aujourd’hui, c’est presque devenu la marque de fabrique de Square Enix. Squall, Tidus, Cloud, Sora, Prompto Argentum… Ils ont sans aucun doute fait exploser les ventes des gels fixation extrême (j’espère qu’ils ont dit merci chez Vivelle DOP).
La demoiselle en détresse
En général, monsieur cheveux pointus est le personnage principal de l’histoire, et il est donc primordial de lui trouver une partenaire pour Roméo et Julietter tout ça. Au fil des années, les joueurs ont eu le choix entre plusieurs stéréotypes, mais celui qui revient le plus souvent, c’est celui de la demoiselle en détresse. Elle est timide, elle s’habille sobrement, elle est extrêmement sage et est probablement la princesse d’un royaume oublié ou d’une civilisation déchue. Bon, son espérance de vie n’est potentiellement pas folle, alors on n’oublie pas de profiter des petites choses. Aeris, Yuna, Grenat… tu connais.
La grande sœur
Il ne faut surtout pas oublier de s’appuyer sur ce personnage qui, au départ, aura tendance à envoyer des taquets au protagoniste : « Ah ! Tu tapes comme un bébé chocobo atrophié ! » Au fil de l’aventure et des dangers, la relation s’adoucit et ce compagnon finit par faire figure de grande sœur ou d’intrigue amoureuse supplémentaire pour le protagoniste.
Le badass qui parle peu
Règle élémentaire : un des membres de votre groupe parlera très peu, et 90% du temps, il s’agira d’un héros attaquant principalement au corps à corps, si possible avec une arme de la taille du Texas. C’est le dur, notre Vin Diesel de poche. Il met des calottes à 4 000 de dégâts après à peine 3 heures du jeu, mais il refuse de nous raconter ses traumas avant les 3/4 du jeu. « Le chef de mon village a glissé sur une peau de banane quand j’avais six ans. Je n’ai jamais pu re-goûter à ce fruit depuis lors. » Tragique.
Le personnage mi-humain, mi-animal
L’hybride (voire totalement « bestial ») est un grand classique du J-RPG. Compagnon occasionnel ou vrai membre de l’équipe, il en faut un pour appâter la dognation. On a choisi une image de Kimahri puisque le monsieur est quand même sacrément charismatique, mais dans la même équipe, on peut parler de Red XIII, Angelo, Freya Crescent, Djidane, Koromaru etc etc.
L’hyperactif/la petite sœur
Cet assemblage de pixels peut être de sexe masculin comme féminin. En général, il est assez naïf et passe son temps à foncer tête baissée dans tous les sens. Il est aussi pétri d’énergie qu’un enfant de 5 ans qui vient de vider une bouteille de Coca de 2 litres, ce qui le rend (un peu) insupportable. On va se contenter de le décrire comme “attachiant".
Le craquage
On aimerait bien savoir comment sont nés certains de nos héros préférés, parce qu’assez régulièrement, les devs nous sortent un personnage sorti tout droit d’une connexion interneuronale bien farfelue. Quina et sa langue gigantesque toujours pendue, et surtout Cait Sith qui ressemble plus à trois enfants cachés dans un imperméable qui tentent de se faire passer pour un adulte qu’à un vrai protagoniste… Ils n’hésitent pas à se lâcher. On n’est pas forcément fan, mais il faut se faire plaisir, alors on applaudit à deux mains.
Pour découvrir toujours plus de héros, il ne te reste plus qu’à te lancer dans l’aventure Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes et sa centaine de personnages jouables.
Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes est disponible sur PS5 et Nintendo Switch