Depuis 1997, la licence Dynasty Warriors a donné vie (et domine) le genre Musou. Si c’est la première fois que tu entends ce mot, il s’agit des jeux dans lesquels on affronte plus ou moins seul des armées entières. Après une pause de 7 ans, le bébé d’Omega Force est de retour en… force ? Voilà tout ce qu’il faut savoir sur Dynasty Warriors: Origins.
C’est l’heure de ressortir ta vieille épée et de te replonger dans des batailles gargantuesques, Dynasty Warriors est de retour avec Origins, un jeu qui, sans trop faire de bruit, pourrait bien être une des (très) bonnes surprises de cette année !
Histoire
Dynasty Warriors se déroule en Chine, au IIIe siècle. La franchise se base en grande partie sur Les Trois Royaumes, un roman historique qui revient sur certains des événements se déroulant entre la fin de la dynastie Han (jusqu’en 220 après J.C), et jusqu’à la période suivante, logiquement nommée… Les Trois Royaumes (220-280). Les développeurs n’ont pas dérogé à la règle, mais cette fois-ci, ils se sont concentrés sur la première moitié du récit, allant jusqu’à la Bataille de la Falaise rouge. Pourquoi ? Tout simplement pour offrir aux joueurs un final en apothéose.
Dans la série, on avait pour habitude d’incarner différents personnages au cours de l’aventure. Cela change un peu puisque dans Origins, on joue un aventurier amnésique qui ne s’en sort pas trop mal une lame à la main (petit euphémisme). Tour à tour, on va toutefois rencontrer certains visages connus comme Cao Cao, Sun Jian, Zhang Fei, Lu Bu, Liu Bei et bien d’autres encore. Surtout, comme d’habitude, Dynasty Warriors nous plonge au cœur de batailles épiques d’une taille absolument folle. Sur ce nouvel opus, d’après Omega Force, on pourrait voir à l’écran pas moins de 10 000 soldats en même temps. Très clairement, si tu es excessivement timide ou agoraphobe, on te recommande de passer ton tour.
Par contre, à l’heure actuelle, les développeurs n’ont pas communiqué sur d’éventuelles possibilités de coop. Ce fût le cas par le passé. Mais pour l’instant, on ne peut rien affirmer.
Gameplay
À l'époque de Dynasty Warriors 9, l’open world avait été critiqué par une bonne partie des joueurs. Si tu faisais partie de ceux-ci, on a une bonne nouvelle pour toi : Origins proposera une carte en 2,5D à la Total War. Grâce à elle, on peut aller à la rencontre de différents personnages, sélectionner des quêtes, acheter des objets et (assieds-toi…) se déplacer.
Mais le cœur du jeu réside bien évidemment dans les batailles auxquelles on participe. Au cours de la mêlée, il ne s’agira pas seulement de bourriner comme un animal. Pour avancer et l’emporter, il faut prendre en compte le moral de ses troupes. Représenté par une jauge, plus elle grimpe, plus vous pourrez demander à vos potes d’employer des tactiques telles que des charges, des manœuvres d’encerclement ou l’envoi de volées de flèches. Grâce à cela (et le fait de découper des adversaires à tour de bras), on influe peu à peu sur l’intégralité du (gigantesque) champ de bataille. Pour y voir clair, même au milieu des troupes ennemies, on peut utiliser les “Yeux de l’oiseau sacré”, cela met le jeu en pause, vos ennemis et alliés en surbrillance, et affiche la carte. Bien sûr, les duels sont aussi de la partie, et il faudra se concentrer pour venir à bout des officiers ennemis.
Le jeu revient également aux sources avec un certain accent mis sur l’aspect tactique. Par exemple, les “Stratégies avancées” peuvent retourner un combat si elles sont exécutées au bon moment. Vos hommes réaliseront alors une action décisive et très visuelle (comme une énorme charge projetant les adversaires). Et au-delà de la gestion du moral et de celle des alliés (on en reparle un peu plus bas), c’est d’autant plus important lorsque l’on met le jeu en “Mode Héros”. Les combats deviennent assez exigeants, et il ne faudra pas lésiner sur les parades et les esquives. Sinon, pour ceux qui veulent poser le cerveau sur le deuxième coussin du canapé, la difficulté la plus faible vous transforme en Sauron au milieu de la Comté. Autant dire que c’est d’une violence inouïe (et aussi très jouissive). C’est d’autant plus vrai qu’à force de porter des attaques, on peut lancer une “Attaque Musou”, un coup absolument dévastateur qui fera valser pas mal de monde.
Malgré les déluges de lames qui transcendent ce Dynasty Warriors, les dialogues et relations entre personnages ont toujours un rôle à jouer. De nombreux généraux peuvent être recrutés en tant que compagnons pour intégrer votre armée. Et histoire de ne pas frustrer les fans habitués à jouer plusieurs damoiseaux, il est possible d’en prendre le contrôle pendant un temps limité. Chacun d’entre eux possède une arme, des attaques et animations qui lui sont propres.
Progression
Puisque l’on parle des armes, elles fonctionnent un peu comme Dragon’s Dogma 2 et son système de classes, en maniant chacune d’entre elles (au nombre de 9), il sera possible de faire évoluer les capacités de son personnage et de débloquer de nouvelles attaques (appelées les “arts”).
Voici la liste des armes disponibles au lancement :
- Épée
- Lance
- Gantelets
- Chakrams (arme de lancer arrondies)
- Podao (épée à une main colossale)
- Bâton
- Doubles piques (double hallebarde)
- Épieu
- Guandao (bâton monté d’une lame)
Cette diversité offerte aux joueurs est aussi présente dans les fins du jeu. En fonction des batailles choisies et des choix du joueur (qui ne sont pas effectués lors des dialogues), on influence le final. Si tu es un adepte du platine, tu vas donc devoir finir la campagne (au moins) 3 fois.
Ça tombe bien, celle-ci dure pas moins de 20h, ce qui au total offre une durée de vie plus que sympathique. Globalement, on est sur un excellent jeu qui, même s’il débarque tôt dans l’année, marquera probablement 2025 de son empreinte.
Dynasty Warriors: Origins est disponible sur Xbox Series X et PS5.