L’encyclopédie loufoque
du bestiaire de
Dragon’s Dogma 2

« Dragon’s Dogma 2 est à des années lumières des autres productions d’heroic fantasy ! Notre univers est super différent ! Ici, on n’a pas de dragons. », « et c’est quoi ça à l’écran ? » « ça, monsieur le testeur jeu vidéo, c’est un drac, absolument rien à voir ! Ils crachent du feu, peuvent voler et lancer des sorts, contrairement aux dragons qui peuvent euh… fin voilà quoi ». Bon, certes, la terre entière s’y attendait : les dracons sont de la partie, mais par rapport aux reptiles qu’on finit par anéantir en deux coups de cuillère à pot sur Skyrim, ceux de « Dédé 2 » représentent un vrai challenge. Ils s’asseyent sur le joueur et ses pions comme moi en pleine phase de tests chez IKEA, transforment la map en barbecue temporaire ou nous emmènent (gratuitement) à l’autre bout du monde si on a le malheur de leur grimper dessus au mauvais moment. Pour résumer : ils cassent (plus) de quatre pattes à un canard.

Hobgobelins

Oui, on est super sympa, on a choisi de t'épargner tous les types de gobelins pour se concentrer sur le plus cool d’entre eux. Mais pour te la faire courte, sache qu’ils sont (évidemment) tous très très beaux. Et le hobgobelin, c’est vraiment le Orlando Bloom ou le Ryan Gosling du lot. S’il devait avoir un pendant au cinéma, on tablerait sur le général orc qui attaque Minas Tirith. Malgré leur physique avenant, fais quand même attention, il ne faut pas les prendre à la légère : les coups de massue jonchée de pics, c’est pas terrible pour le mal de tête.

Dullahans

On parlait plus haut de mal de crâne, les Dullahans n’ont pas ce genre de problèmes. Et attention, il n’est pas question ici d’avoir inventé le doliprane. Mais comme ceux-ci se promènent tout simplement avec leur tête sous le bras façon Antoine Dupont avec son ballon de rugby, on doute qu’ils soient capables d’avoir des migraines. Ceux qui aiment se faire soulever à distance par un ennemi capable de se transformer en fumée noire façon LOST risquent de perdre la tête.

Talos

Qui n’a jamais rêvé de se battre contre un bâtiment (ou presque) ? Grâce à Dragon’s Dogma 2, c’est désormais plus ou moins possible ! Le Talos, c’est une gigantesque statue grecque de la taille de la tour Eiffel qu’on est obligé d’attaquer. Alors on prend ses meilleures chaussures d’escalade, sa petite bourse de talc, et on s’attaque à l’ascension de la version rocheuse (et monumentale) d’Achille sans passer par l’armée de touristes qui attend habituellement de pouvoir manger un steak hors de prix au troisième étage.

Ames en peine

Chaque jeu qui propose différentes classes est un chifoumi géant. Du coup, si tu as opté pour le chevalier ou toute autre classe un peu lente axée sur le corps à corps, saches qu’on pense fort à toi… Comme les âmes en peine n’ont pas pour habitude de toucher le sol, tu vas pouvoir te faire bien plaisir et leur courir après pendant dix minutes, en te mangeant sort après sort dans la truffe et en espérant que tes pions lui fassent des dégâts. Se battre contre un ennemi intouchable, c’est toujours un bonheur sans nom.

Minotaures

Après le Talos, on reste dans la mythologie grecque avec les « petits » princes de la corrida de Vermund et Battahl. Petit conseil qui t’évitera de finir embrocher comme les touristes aux fêtes de Pampelune et Bayonne : positionnes-toi sur les flancs de la bête histoire d’éviter sa charge comme ses sympathiques coups de pattes (les cornes dans le bide, c’est pas fou). Au moins, dans Dragon’s Dogma 2, quand on se fait projeter, on n’entend pas retentir « et on fait tourner les serviettes », et ça, ce n’est pas si mal, non ?

Cyclopes

Pas sûr qu’ils aient droit à une promotion chez les ophtalmologues, mais en tout cas, ils ont le bonheur de ne pas risquer de souffrir de strabisme. Les cyclopes de Dragon’s Dogma ressemblent pas mal aux troll des cavernes qu’on peut voir dans Le Seigneur des Anneaux. Ils n’ont pas l’air fute-fute ni foncièrement méchants, mais se prendre un pied de plusieurs tonnes sur la bouche, c’est jamais très agréable, alors on reste sur ses gardes.

Griffons

Le grand frère de l’emblème américain fait évidemment partie du bestiaire de Dragon’s Dogma 2, sauf que contrairement à son pendant miniature, il est beaucoup plus énervé. Comme pour le drac, vous pouvez lui grimper dessus, et encore une fois : attention à la gratuité transport que peut proposer la bête. Ça va faire de la peine à Dumbledore : si vous en venez à bout, ça fait - 1000 points pour Gryffondor (cheh).

Ogres

Descendants très probablement des frotteurs du métro, les ogres sont toujours à la recherche de femmes à enlever (et à dévorer). Pour cela, ils n’hésitent pas à se cacher en s’accrochant plusieurs heures durant à des parois rocheuses. Quitte à se taper trois jours de crampes dans le bras, autant que ce soit dans le but de se remplir le bide, non ? Il faut s’en méfier comme de la peste, surtout lorsqu’ils cherchent à attraper l’insurgé (mais comme ils sont souvent cachés et attendent de pouvoir vous bondir dessus, le conseil est légèrement inutile). Démerdez-vous.

Chimères

La chimère, c’est un peu l’équivalent des lots de céréales dans lesquels on retrouve des mini-boîtes de chaque type. L’évolution, Dieu ou un paysan un peu trop aviné (c’est au choix) s’est dit que les serpents, les lions et les boucs, c’était cool mais clairement pas assez. Qu’à cela ne tienne, l’animal est un mix entre les trois. Du coup, attention au poison, aux morsures et au sort (parce que c’est bien connu, les bouquetins sont de grands mages).

Voilà, on a fait notre part du marché grâce à cette encyclopédie hyper exhaustive, à toi désormais de prendre ton courage à deux mains. Bonne chance quand même, parce qu’il y a moyen de se faire embrocher par pas mal de monde. Mais on a confiance en toi *bruits de pipeau*.

Dragon’s Dogma 2 est disponible sur PS5 et Xbox Series X.

Dragon’s Dogma 2