Dragon Quest est considéré comme une référence du JRPG depuis plusieurs décennies, et pour nous il a tout ce qu’il faut pour le rester. En commençant par Dragon Quest 11, et son parfait alliage de nostalgie et de nouveauté qui marque une transition parfaite.
Alors que vous pouvez le retrouver dans le Xbox Games Pass, nous souhaitons ardemment vous parler d’une petite pépite. En termes de RPG japonais, on ne peut pas faire beaucoup plus traditionnel que Dragon Quest. Alors quand la franchise est finalement arrivée sur la génération actuelle de consoles (les musous ne comptent pas, ne m'en voulez pas), avec des graphismes en 3D, l'appréhension des fans était légitime. Et pourtant elle s’est évaporée aussi vite qu’elle est arrivée. Dragon Quest XI est resté fidèle à la formule qui en a fait une série incontournable. Et ce en conservant les ingrédients qui nous ont charmés à l'origine : les combats au tour par tour, un bestiaire fantastique et d'attachants personnages dessinés par Akira Toriyama. Une approche aussi conservatrice est réconfortante, surtout à l'heure où l'on découvre un nouvel ensemble en 3D, et Dragon Quest XI arrive parfaitement à retranscrire la conception et le rythme que l’on retrouve dans le reste de la série. Mais cette fois à une échelle bien plus impressionnante, ce qui en fait un magnifique pont entre son glorieux passé et sa direction future.
2D ou 3D, pas la même dimension mais la même passion
Dragon Quest XI a été conçu pour attirer à la fois les fans nostalgiques et les nouveaux joueurs, ce qui est particulièrement visible par son aspect graphique. Dans les versions Nintendo 3DS et Switch du jeu, les joueurs peuvent choisir entre explorer un monde nouveau en 3D, ou utiliser un mode 2D rétro qui nous ramène aux années Super Nintendo. Le plus impressionnant dans tout ça ? On a l’impression d’y découvrir deux jeux différents. Sans les cinématiques et le doublage, la présentation plus abstraite du mode 2D donne à l'ensemble de l'aventure une sensation différente, et change même légèrement la façon dont les combats se déroulent. Ce qui nous ramène parfaitement aux origines de la série.
Aussi nostalgique que soit cette intégration rétro, le mode 3D a lui aussi son propre charme. Les environnements sont plus grands et plus détaillés que jamais. C'est un plaisir de courir à travers les champs pour observer les monstres loufoques d'Akira Toriyama dans la nature. Les villes sont magnifiques, chaque porte ouverte donnant un aperçu de la vie des habitants (une vie très détendue apparemment, car ils ne semblent pas se soucier de vous brisant leurs vases en céramique). Chaque région a sa propre spécificité, ce qui est grandement renforcé par la qualité des doublages anglais et de leurs nombreux accents. En bref, la série a parfaitement réussi sa transition vers la 3D, et donc à contenter toutes les tranches d’âge. Ce qui n’est pas le cas de toutes les superproductions japonaises présentant de petits monstres.
Une représentation quasi parfaite du JRPG
Pour comparer, l'un de nos plus gros reproches à Final Fantasy XV est qu'il a tenté d'apaiser les anciens fans ainsi que les nouveaux venus en mettant davantage l'accent sur ces derniers (on peut également affirmer qu'ils ont fait de même avec Final Fantasy VII Remake). En opposition, ce que nous aimons le plus avec Dragon Quest XI, c'est qu'il sait ce qu'il est et à qui il s'adresse. Il n'essaie pas de prendre trop de distance par rapport à ses ancêtres afin d'être considéré comme attractif par des joueurs qui ne poseraient pas un œil dessus en temps normal.
Ni No Kuni : Wrath Of The White Witch et Persona 5 sont tous deux d'incroyables chefs-d'œuvre à leur manière, mais nous considérons que Dragon Quest XI est l'incarnation la plus proche de tout ce qui est bon dans les JRPG, comme ses combats au tour par tour, son monde diversifié, ses menus, objets et équipements alambiqués et sa façon de se renouveler. Il y a 34 ans, Dragon Quest posait les bases du JRPG. Aujourd’hui, il les sublime de la plus belle des manières.
Retrouvez le Xbox Ultimate Game Pass dans la boutique Micromania