Dragon Quest, c’est une franchise mythique. Et même Monsters, son spin-off à la sauce Pokémon, est attendu par toute la fanbase. Alors pour la sortie du Prince des Ombres ce 1er décembre, on fait le point sur les infos à connaître.
Premier J-RPG de l’histoire à se lancer sur console (en 1986), Dragon Quest, c’est un peu le grand frère de Final Fantasy. L’un est édité par Enix, l’autre par Square. En 2003, les deux entreprises s’associent avec la naissance de l’éditeur phare de RPG japonais… roulements de tambour : Square Enix (grosse surprise).
En 1996, le phénomène Pokémon déferle sur la planète. Monde ouvert, combats au tour par tour… Chez les développeurs de Dragon Quest, une petite ampoule vient de s’allumer. Ni une ni deux, moins de deux ans après la sortie de Pokémon versions Rouge et Bleu, Dragon Quest Monsters débarque en Europe pour la première fois.
Un visage connu à Nadiria
Vingt ans plus tard, Dragon Quest Monsters se porte toujours aussi bien puisque le Prince des Ombres est le septième jeu de la série.
Détail important : Dragon Quest Monsters : le Prince des Ombres est un jeu solo.
Dans chaque jeu de la licence, on incarne un héros qui a la sympathique tâche de sauver la région d’un ennemi redoutable en assemblant une fine équipe. On te l’avait dit, Dragon Quest, c’est du pur J-RPG. Mais cette fois, Psaro, le protagoniste principal (qui est aussi le méchant de Dragon Quest IV), est maudit par son père : il ne peut pas attaquer les monstres qui menacent le village. Pour le défendre, il est donc obligé d’assembler sa propre dream team d’animaux loufoques. Et voilà notre Psaro devenu dresseur Pok…euh… meneur de monstres.
Toujours à la recherche d’alliés plus puissants pour affronter son paternel (c’est pas simple les histoires de famille), notre héros va parcourir le monde de Nadiria. S’alliant au passage à certains personnages, comme une elfe au doux nom de Rose, bien connue des fans de la série.
Analysez-les tous
Pour capturer de nouveaux monstres, il suffit de les analyser (avec un taux de réussite variable) ou de les vaincre en combat. Comme évoqué précédemment, les affrontements se font au tour par tour. J’attaque, je lance un sort, je m’enfuis, j’utilise un objet… la recette est connue. Votre équipe peut compter jusqu’à quatre membres, il est donc assez simple de faire engranger de l’expérience à vos petits monstres, même si certains d’entre eux sont initialement à la traîne en termes de niveau.
En mode exploration, le titre ressemble à ses collègues. On se promène avec une vue en 3D dans un monde ouvert, les monstres tentent de nous courir dessus, s’ils y parviennent, le combat se déclenche.
Ça te semble un peu trop classique ? Ça tombe bien, Square Enix n’en est pas resté là. En plus de ces mécaniques, l’exploration et la chasse aux monstres est constamment renouvelée par le changement des saisons. De nouveaux passages deviennent accessibles, d’autres types de bestioles pointent le bout de leurs museaux… Si tu fais partie de la famille des 100%, tu vas avoir de quoi faire, surtout si on prend en compte la mécanique suivante.
Le speed dating pour monstres
Dans Pokémon, chaque monstre évolue selon un rythme prédéterminé, au niveau 16, ton Salamèche se transforme en Reptincel et ainsi de suite. Dans Dragon Quest Monsters, c’est totalement différent. C’est en fait à toi de jouer aux entremetteurs et de combiner deux d’entre eux pour voir ce que tu peux obtenir. Pas d’inquiétude, il est tout de même possible de choisir quelle évolution tu souhaites obtenir lorsque tu sélectionnes les deux montres à associer. Ton slime peut ainsi se transformer en chauve-souris, et il est possible de recommencer l’opération autant de fois que tu le souhaites jusqu’à te battre aux côtés d’un énorme dinosaure à mi-chemin entre une goutte d’eau et Cthulhu.
Il est également possible de décider quels talents prioriser pour pouvoir ensuite aller vers un type de compétences en particulier (Défense, Naturaliste, Barrière etc etc). Au départ, ce système peut sembler assez profond (et il l’est), mais après quelques heures de jeu, on s’y fait. Et surtout, cela apporte une énorme variété au jeu et aux combats de manière générale. On peut se créer sa fine équipe, et toutes ses options boostent un nombre de monstres déjà très élevé (plus de 500). Si un monstre te plait, tu peux aussi choisir de constamment le fusionner avec ses propres congénères pour le faire progresser rapidement tout en gardant son apparence de départ.
Et voilà, tu sais tout concernant le dernier jeu estampillé Square Enix. Il ne te reste plus qu’à partir explorer les différents biomes de Nadiria à la découverte des arbres généalogiques des monstres qui y vivent.
Dragon Quest Monsters : le Prince des Ombres est disponible sur Nintendo Switch.